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 [Background] Dsilée Stark

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Dsilée Stark
Machine à Baffes
Dsilée Stark


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Feuille de personnage
Race: Humaine
Carrière: Chevalier du Soleil Flamboyant
Guilde: Serment de la Foi

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MessageSujet: [Background] Dsilée Stark   [Background] Dsilée Stark Icon_minitimeSam 29 Mar - 20:57

1ère partie du BG


Quelque part, au Nord-Est de Praag.


La forêt était baignée par les derniers rayons du soleil. Des oiseaux s'envolèrent au passage de cavaliers. La troupe était composée d'une dizaine de chevaliers avec à leur tête, une femme. A sa droite chevauchait un homme à la posture hautaine. Tous étaient revêtus de lourdes armures frappées du symbole du Soleil Flamboyant, sur lesquelles le soleil irisait encore faiblement.
"Notre victoire a été grande aujourd'hui, ma soeur ..." fit le cavalier, en tête de la troupe.
"En effet ..." répondit-elle d'une voix traînante. "... mais nous avons perdu beaucoup trop de temps ..."
"Nous avons gagné ! C'est tout ce qui compte. Tu vas recevoir les honneurs de notre seigneur, et pour Sigmar, nous repartirons aussitôt ! Nos hommes mourront pour toi et notre cause !" La femme sourit à cette remarque et regarda son frêre, en rapprochant sa monture de la sienne.
"Nous continuerons, tous les deux, n'est ce pas, Carl ? ..." fit-elle.
"Oui, tu le s ..." Une flèche déchira l'obscurité et se planta dans le cou du jeune homme qui ne put finir sa phrase, sa voix se transformant déjà en gargouilli sanglant. Une deuxième flèche à la hampe sombre atteignit sa monture qui se cabra, et jeta son cavalier à terre.
"Carl !" cria la jeune femme. Celui-ci gisait à terre, ses yeux s'agitaient et les seuls sons qui sortaient de sa bouche étaient des râles rauques, noyés dans le sang.
Une autre volée de flèche s'abattit sur les cavaliers. L'humaine regardait frénétiquement autour d'elle, mais les assaillants restaient invisibles. Elle reporta son regard vers son frêre, dont les jambes remuaient encore, lorsqu'un projectile la frappa avec violence à l'épaule. Elle lacha un cri et porta sa main sur la hampe de la flèche. Une seconde flèche la toucha à la cuisse. Un second cri, suivi d'un gémissement. Elle sentit des larmes, les premières depuis bien longtemps, lui monter aux yeux. Sa vue commenca à se brouiller. Elle ne sentait plus la douleur. Le monde tourna autour d'elle alors que son cheval se cabrait et la jetait au sol. Le choc avec la terre humide lui arracha un nouveau cri. Elle put apercevoir deux des cavaliers d'escorte s'échappant dans la nuit tombante, et essaya de les appeler. Aucun son ne sortit de sa bouche.
La douleur la submergea et elle ne vit plus rien.

Et le calme revint.


La veille, à l'aurore.

L'armée impériale encerclait la forteresse. Cela faisait dix jours déjà que les catapultes tiraient sans relâche sur les épaisses murailles ceinturant la ville, occupée par les forces d'un seigneur de la Destruction. Trois jours que ceux-ci résistaient au déluge de pierre et de feu. Le champs de bataille était jonché de corps, la plupart humains, certains agonisant depuis le plusieurs jours sans que l'un ou l'autre des camps ne s'aventure à aller les chercher, ni même les achever. Les murailles portaient les stigmates des violents assauts. Des corps grimaçant, figés dans la poix sèche, gisaient dans des postures grotesques. Les seuls occupants du champ de bataille, à l'aube de ce dixième jour étaient les charognards.

"Les hommes sont prêts, les sapeurs ont quasiment achevé leur tâche. Commandeur." Du haut d'une petite colline, un groupe de gradés impériaux contemplaient le levé de ce jour nouveau. La seule femme du petit groupe ne se retourna pas en entendant ces paroles, continuant de fixer l'édifice qui leur résistait depuis trop de temps déjà.
"Le seigneur Tarc est-il averti ?"
"Oui, commandeur, il l'est."
"Bien... Kert, faites tirer les catapultes, et tenez vos hommes prêts..." dit-elle "... notre seigneur n'attend que notre signal pour lancer l'assaut de son côté."
"A vos ordres. Sigmar vous garde." Et l'homme partit rejoindre le camp, suivit par ses lieutenants.

La jeune femme resta seule. Le vent agitait ses cheveux blonds, et les premiers rayons du soleil les irisaient de reflets orangés. L'humaine pouvait apercevoir les défenseurs patrouillant en haut des murailles. De temps à autre, le cri d'un blessé venait troubler le silence.
La tournure que prenait le siège de la ville ne plaisait pas à la jeune femme. Elle avait été nommée commandeur en raison de sa pugnacité et de sa loyauté de fer en son seigneur, mais avait peur de trahir la confiance que celui-ci avait placée en elle, en ne prenant pas la cité à temps. Ce qui n'arriverait pas, essayait-elle de se persuader. Dans quelques minutes, les engins de siège reprendraient leur pilonnage. A ce moment là, les sapeurs finiraient un tunnel, creusé jusqu'en dessous des murailles, et y entreposeraient de grandes quantités de matières explosives. Une explosion devra ensuite être déclenchée, et devrait être suffisament forte pour détruire une portion des murailles. A cet instant, il était convenu avec le seigneur Tarc que celui-ci lance ses troupes de son côté, afin de diviser les défenses de la ville, et s'attaquer à la porte protégeant l'entrée de la cité. La victoire ne serait alors qu'une question de temps. L'humaine leva la tête quand la brise la caressa, faisant jouer ses longs cheveux. Commandeur était un beau titre ... mais seulement deux centaines d'hommes étaient à ses ordres. Elle en voulait plus. Et elle ferait tout pour que son seigneur la reconnaisse comme l'égal de ses meilleurs officiers.

Le son d'une corne retentit et une nouvelle journée - la dernière ? - commença. La guerrière pris son casque et son épée, plantée dans le sol, tourna le dos au champ de bataille et descendit tranquilement vers le camp, situé en contrebas, perdue dans ses pensées. De lourds projectiles s'envolaient déjà, en direction des murailles.

Elle interrompit ses pensées en dépassant l'enceinte du camp. La piétaille s'affairait, les hommes couraient en tout sens. Elle allait entrer dans sa tente de commandement lorsqu'une voix familière l'interpella:
"Dsilée !" Elle sourit en entendant cette voix et se retourna.
"Carl, mon frêre..." Un jeune homme, aussi grand qu'elle, se frayait un chemin au travers la cohue, dans sa direction. Il arriva, essouflé, à côté d'elle.
"J'aurais aimé t'avoir à mes côtés ce matin, Carl..." Celui-ci fit une moue et fixa Dsilée.
"Grande soeur, les sapeurs ne termineront pas à temps..."
"Comment ?" l'interrompit-elle. "On vient de me dire qu'ils étaient sur le point de finir..."
"Je le sais. Mais une portion de la galerie s'est effondrée il y a quelques minutes. On compte six disparus. Le temps qu'ils déblayent, extraient les survivants et terminent leur travail ... " Il soupira. " ... on en a encore pour quelques heures à attendre." Le sang de Dsilée s'était glacé à l'écoute de ces paroles.
"Tu en es sûr ?" lui demanda-t-elle.
"J'en reviens à l'instant..." La jeune femme s'était retournée vers la place forte, au loin. Elle se mordillait les doigts en regardant les lours blocs de pierre s'écraser sur les murailles.
"Bon sang ... envoie un cavalier chez le Seigneur Tarc. Qu'il l'informe que le siège finira plus tard que prévu. Fait annuler l'assaut, que les hommes se reposent..." dit-elle, sans se retourner.
"J'y vais ... et ..." Dsilée se retourna vers Carl.
"Et quoi ?", fit-elle, irritée.
"Tu vas bien ? ..." Elle regarda son jeune frêre et regretta le ton qu'elle venait de prendre.
"Oui ... oui, ca va .. merci." Carl leva les yeux vers elle, et laissa échapper un sourire.
"Il le faudra, aujourd'hui. Si je puis faire quelque chose, tu sais que ..."
"... tu es là, oui je le sais." l'interrompit-elle en posant sa main sur le bras du jeune homme un instant.
"Va maintenant, le temps passe, que nous le voulions ou non."
Carl acquiesca et s'en fut en courant, non sans avoir jeté un dernier regard à sa soeur, laquelle s'était déjà retournée en direction de la forteresse.

La journée s'annonçait longue. Très longue.
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