(* après une dizaine de pintes Got entrepreprend de raconter son histoire, il semble d’un naturel particulièrement bavard pour un nain ce qui ne manque pas d’attirer l’attention *)
Voici mon histoire, celle d’un nain de Kazad-Zhuf dont la forteresse garde le col qui sépare le pic de Karaz-werit de celui de Karaz-zaki..
En Khazalid, Kazakh-Zhuf signifie la forteresse du torrent ou de la cascade, celle-ci tien son nom du pic de Karaz-werit littéralement la montagne saoule appelée ainsi du fait du fait de l’éternelle flot d'eau provenant des glaciers qui se déversent en cascade du haut de la montagne puis s’écoule en un torrent violent jusqu'aux plaines de pâturage de l'empire. Les nains ont depuis longtemps dompté le cours du torrent en y installant des moulins tenus par les rangers du coin et qui permettent d'alimenter les grandes brasseries de la forteresse ainsi que ces innombrables mécanismes de défense.
(*d’un regard appuyé assortit d’un geste éloquent il fait signe au patron qu’a l’instar des moulins il lui faut du carburant*)
Sur l'autre flan de la montagne se dessine le pic du nain fou: le Karaz-zaki. C'est un pic gigantesque perdu dans les nuages et d'aucun disent que son sommet abrite l'antre d'un des plus anciens et des plus puissants dragons du vieux monde. Les nains l’appelle le Drakk-zoni ou Drak-dari ce qui signifie respectivement le dragon du soleil ou le dragon de l'épreuve. en effet nombreux sont les nains qui par défi ou après de trop nombreuses pintes de bière de Bugman ont fait le serment de grimper au sommet du pic et de terrasser le fabuleux dragon; mais aucun d’entre eux n'ai jamais revenu... La présence de ce dragon de légende attire toute une somme de tueurs au sein de la forteresse; ils grimpent par groupe entiers ou bien seuls pour relevé le défi impossible et accomplir leur serment. Tous peuvent les voir disparaître au dessus des nuages qui entourent le pic en permanence et sur lequel repose des centaines de corps de braves nains.
En vérité on ne sait pas s'il meurent de leur périple insensé où en affrontant le dragon, mais quel nain oserait prétendre qu'un autre nain peut mourir dans la montagne autrement qu'en combattant.
Les longues-barbes enseignent aux jeunes que les avalanches fréquentes du pic sont les signes de la sortie du dragon qui se produit à chaque fois que l'amas des dépouilles d’aventuriers montés le défier menace de boucher l'entrée de sa caverne, ils ajoutent le visage grave et impassible que si l’on n’a jamais aperçu la bête c'est grâce aux sacrifices de ces nains qui la combatte sans cesse et qui ainsi l'empêche de venir attaquer la forteresse. Ainsi il est de notre devoir de les honorer et de chanter leur saga. Leur sagesse les guide aussi à enseigner aux jeunes que tenter ce périple est plus un acte de folie que de courage tant que leur barbe est si courte et la nation naine si peu nombreuse. Pour les tueurs que la sagesse à depuis longtemps fuit, ils trouvent ici l'aboutissement de leur voeux de mort et ceci est digne, brave et juste.
Cela fait maintenant 5 mois que j’ai quitté la forteresse, mes cheveux roux et mes yeux couleur d’émeraude me destinaient à l’aventure et au combat, je ne pouvais ne pas remarquer qu‘il me faisaient ressembler aux fiers et tristes tueurs qui arpentaient les lieux de mon enfance, je voulais partir. Cela vous fera peut-être rire mais je devenais un peu plus chaque jour un brisefer claustrophobe. (* des nains rient avec bien bienveillance *) (* Got ne se vexe pas car l’aubergiste a la présence d’esprit de lui resservir une bière *)
Cela fait 5 mois maintenant que j’ai quitté les miens, je me souviens de mon père le jour de mon départ, le fier Kargrhim le roux avait la larme à l’œil en me confiant de l’or pour mon périple. Je ne saurais jamais si c’était le fait de me voir partir ou l’or qu’il m’a confié qui le mettait dans de telles dispositions, non je ne le saurais jamais… (*une lueur étrange à la fois amer et triste passe dans ses yeux*).Il y a deux semaines j’ai rencontré un marchand que j’avais déjà aperçu auparavant, un humain a qui nous vendions des épées fabriquées par nos apprentis forgerons. Il m’a appris qu... .
Bref, peu de temps après je suis repartis pour Altdorf, et c’est la que j’ai entendu cet homme; il parlait d’espoir et de héros, de l’aube qui resplendirais toujours après les ténèbres, de l’aube prospère aux vrais héros qui se retirent avant que ne viennent sur eux la lumière du plein jour. J’ai suivis cet homme et je suis là… Mon nom est Kaghrim-Got Le Roux, ou Got pour ceux qui préfèrent, mais j’ai déjà beaucoup trop parlé pour un Dawi et si je continue les caves de l’auberge ne seront plus suffisantes pour épancher ma soif.
(* il jette un regard circulaire sur la salle, la moitié des clients sont endormis leurs nez baignent dans la bière,les autres sont partis se coucher, il se retourne vers l’aubergiste hagard et passablement fatigué, lui sourit gêné, un rayon de soleil matinal passe par l’entrebâillement des volets*)
Tiens voilà l’aube…
(*il rote bruyamment*, fait une sorte de moue, mélange de sourire et de compassion, puis se gratte la gorge *)
Hrum, hrum,, faut que je sorte à la fraîche…
(*l’aubergiste se dit «non mais qu’est-ce que c’est que ce nain là? »*)
voilà c'est l'histoire de mon personnage telle que je l'avais rédiger pour ma présentation a l'aube éternelle...merci pour les commentaires
, quand au début de l'histoire des contes et légendes des montagnes grises je vois ca un peu comme les milles et une nuit en faisant apparaitre différents conteurs qui s'insèrent dans une histoire plus large.