[Ordre] La Confrérie des Mercenaires du Reikland.

"C'est qui les plus beaux ? C'est qui les plus forts ? C'est qui qui boivent comme des trous ? C'est qui qui tuent les orques à bout de bras ? Cherchez pas les mercenaires du Reikland sont là ! Pour l'or et la gloire ! Mercenaires, chargeeeeez !"

Ne vous y trompez pas, ce slogan typique de notre confrérie ne contient qu'une partie de la vérité.

On rigole, mais on n'est pas des quiches.
ou De la Discipline et de l'Organisation.

Notre réputation de joyeux lurons nous précède, et il est vrai que nous savons nous amuser entre chaque mission, mais ce n'est pas incompatible avec notre efficacité à la bataille. Bien au contraire.

Chez nous il y a un temps pour la marade, et un temps pour la guerre. Nos employeurs exigent du sérieux, une organisation sans faille, et une efficacité à la hauteur de la prime qu'ils nous paient.

Les mercenaires ne sont pas une bande de paysans désorganisés. Ce sont avant tout des militaires : la hiérarchie et la discipline sont des valeurs qui doivent être respectées, comme dans tout contingent d'une armée régulière.


Quoi ? Faut payer ?
ou Du Bien-Fondé du Proverbe "Tout Travail Mérite Salaire".

Non, ne partez pas ! Quand nous parlons de "prime" ou de "salaire", ce n'est rien d'autre que pour symboliser le fait que nous sommes des mercenaires, et donc que nous nous battons contre rétribution.

Rassurez-vous, nos prix sont très abordables et à la portée de toutes les bourses. Une part du butin, quelques produits d'artisanat, de la nourriture, n'importe quoi peut constituer un paiement. En bref nous sommes preneurs de tout ce que vous pouvez nous offrir en échange de l'aide que nous vous apportons, rien de plus.
(Nous acceptons tout aussi bien les pièces d'or sonnantes et trébuchantes. ).

A quoi qu'on peut servir ?
ou De l'Usage des Mercenaires.

Cela, c'est à vous d'en décider. Vous pouvez nous demander quasiment n'importe quoi (tant qu'on est payés). Escorte, infiltration, renfort de supériorité numérique, assassinat, récupération en territoire ennemi, etc., ce ne sont que des exemples de missions que vous pouvez nous confier.

En allant placer ses affiches à Nuln, Barberouge tomba sur une autre annonce, assez ancienne à en juger son état ; celle d'un groupe de mercenaires ; la Confrérie des Mercenaires du Reiksland.

"Hé! Peut-être, si mon entreprise prend son essor, serons-nous amenés à collaborer avec ces gens-là. Ou d'autres... M'est avis qu'aux vues des heures sombres auxquels nous devons nous attendre, plus d'une bande de mercenaires va voir le jour, et tous ne seront pas très respectables. Au pire, si rien ne marche comme je l'ai prévu, j'irais peut-être tenter ma chance chez eux..."

Son regard s'assombrit. Puis il secoua la tête, comme pour chasser ces tristes pensées, et entreprit de coller son affiche, à une distance respectueuse de celle qu'il venait de lire...

Pour les plus jeunes membres qui sont fraîchement débarqués et pour les vétérans qui sont tout aussi nostalgiques que moi je tenais à vous conter un peu l'histoire des mercenaires du Reikland. De l'aventure vous en aurez, mais pas seulement ! Parce que je vous promets de vous faire rire aussi ! Vous émouvoir ! Et vous faire rêver !
Comment est né la Confrérie des Mercenaires du Reikland me demanderez vous... Eh ben ça remonte à il y a fort bien longtemps. C'était déjà dans la Taverne du Squig Boiteux, bien que cette dernière à l'époque portait un tout autre nom. Drugni qui comptait quelques années de moins arpentait en temps l'Empire en quête d'aventure et de quelques pièces d'or. C'était un de ces nains qui avait du quitter les montagnes après la chute de leur grand empire. Toujours est il qu'à la suite d'une de ces aventures trépidante il décida de séjourner dans un petit établissement d'Altdorf la grande.

L'endroit était propice au repos, après avoir marché tant de semaines durant Drugni en avait bien besoin. Mais c'est surtout d'une bonne bière qu'il avait besoin. C'est ainsi qu'il franchit le seuil de la porte. L'auberge était plutôt calme, quelques gens de la ville étaient attablés, occupés à boire ou à jouer à des jeux de hasard, il y avait aussi un petit groupe d'Halflings venus tout droit du Mootland et au milieu de tout ça il y avait deux autres nains.

L'un d'eux se surnommait Kreikan, un vieux de la vieille on dirait, c'était un nain vénérable, sa longue barbe blanche indiquait que ce fier nain avait vu bien des hivers passer dans les Montagnes du Bord du Monde. A ses côtés l'autre nain se prénommait Dëmon, un vieux nain grincheux qui pestait sans arrêt, lui aussi était d'un fort bel âge et tous deux étaient assis à une table en train de siroter quelques bières.

A l'entrée de Drugni ils l'accueillirent en l'invitant à se joindre à eux. Drugni ne rata pas l'aubaine qui lui était donné, c'était un nain friand d'histoire sur les légendaires cités naines et sur les guerres contre les Peaux vertes. Et des histoires il en eut. Les deux nains étaient pour le moins qu'on puisse dire loquace, surtout Kreikan qui comptait à ses deux compagnons de beuverie ses exploits dans un sport issu de son Kazad que l'on nomme le Gong au Rat. Je vous passe les détails sur ce sport, vous ne tarderez pas à en entendre parler.

Alors que la soirée allait de bon train deux nouveaux individus firent irruption dans la taverne. C'était un drôle de duo, il y avait cet homme vêtu de drôles de guenilles qui sentait les égout et à ses côtés il y avait un énorme ogre, une véritable montagne de muscles, à la massue posée non chalemment sur l'épaule.

L'histoire aurait pu s'arrêter là si ces derniers ne c'étaient pas assis à la table des trois nains. L'homme s'appelait Volkar, c'était un campagnard qui avait fuit son village pour Altdorf et qui de fil en aiguille (ou plutôt par une succession d'épisodes malchanceux) avait fini par embrasser la carrière de ratier. L'ogre quand à lui se prénommait Gorgoth, dit la Barrique, sobriquet issu d'un épisode glorieux où il avait remporté un concours de boisson. Les compagnons passèrent la soirée à boire et à se raconter des histoires.

Mais alors que la fête allait de bon train un nouvel individu par la force des choses se joignit à eux. C'était un elfe... Oui un elfe. Il se prénommait Corendiel Undiaz et venait d'on ne sait où. Je vous passe l'épisode malheureux où ce pauvre Corendiel après avoir ingurgité une bière tomba malade et rendit son repas. Enfin toujours est il que c'est durant cette soirée que naquit la Confrérie des Mercenaires du Reikland.

La petite troupe décida alors de partir à l'aventure, ils parcourent les campagnes de l'Empire à la recherche d'une occasion de remplir leur bourse, mais les temps étaient durs et le peu qu’ils trouvèrent servait à payer le gîte et le souper.

Bien décidés à se faire de l'or les mercenaires reprirent la route d'Altdorf, là bas ils y accomplirent quelques taches peu glorieuse il faut dire mais ils parvirent à enfin gagner de l'or. Pendant que Volkar et Gorgoth traquaient les rats dans les égouts, Drugni mettait à contribution son talent pour la forge, Kreikan lui offrit de travailler à la Taverne et Corendiel devait sûrement danser et chanter comme savent le faire tous les elfes.

Après quelques semaines les mercenaires commencèrent à acquérir une certaine notoriété qui ne manqua pas d'attirer des gens volontaires pour les rejoindre. C'est ainsi qu'un jeune Tiliéen du nom de Francesco di Remas se joignit à eux. Mais il ne fut pas le seul, lors d'une soirée de beuverie ils firent la connaissance d'un prêtre illuminé du nom de Lauter von Carroburg, ce dernier se joignit lui aussi à la petite troupe.

Fort de ces nouvelles recrues les Mercenaires du Reikland gagnèrent en popularité. On commençait à faire appel à eux en tant que gardes du corps, ou bien pour assurer la sécurité de convois passant par les forêts. Avec tout ceci l'or s'accumulait et le butin devenait de plus en plus gros.

Kreikan proposa à ses compagnons de faire quelques frais, il fallait aux mercenaires des locaux pour servir de point de ralliement et c'est ainsi qu'ils rachetèrent la vieille taverne où tout avait débuté. C'est à cette époque que lors d'une de ces excursions Gorgoth rapporta une drôle de bête, un squig pas plus gros qu'une noix et à l'oeil brillant. Il devint rapidement la mascotte de la confrérie et ils le prénommèrent Bug. D'ailleurs les mercenaires baptisèrent l'établissement qu'ils venaient d'acquérir : la taverne du squig boiteux.

De nouveaux membres se joignirent à la compagnie. Urvan Forgefeu un vieux baroudeur se présenta aux mercenaires, accompagné d'une jeune femme à la beauté fatale qui se prénommait Shandra. Il y eut aussi ce jeune garçon des forêts Marxens Koëning, à l'air hirsute et qui empestait le fauve. Sans oublier Kasper Wilfried, un répurgateur aux tendances pyromanes.

La taverne tournait à merveille, Kreikan s'évertuait à l'art ancestral du brassage, tandis qu'Urvan faisait office de tavernier, Shandra quand à elle chantait à gorge déployée pour le bonheur des clients, Drugni lui s'occupait des finances et Gorgoth fit office de videur. Un jeune halfling du nom de Tave fut engagé comme assistant d'Urvan et serveur.

La vie des mercenaires du Reikland était aussi rythmée par les aventures, pas toujours heureuses il faut l'avouer (le postérieur de Volkar s'en souvient) mais elles firent la renommée des mercenaires du Reikland au delà de l'Empire. Un jeune chevalier en quête du Graal, se prénommant Dangorn de Castagne parvint jusqu'au Squig Boiteux, accompagné de son écuyer Martin. Les deux hommes prirent place eux aussi au sein des mercenaires.

Puis les temps de malheurs vinrent, une terrible menace venant du nord déferla sur l'Empire. Archaon le Seigneur de la Fin des Temps projetait d'attaquer l'Empire et plus précisément la cité de Middenheim. Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres, la confrérie vit l'occasion rêvée de s'enrichir. Ils parvinrent à Middenheim où ils furent tantôt affectés à la défense des remparts ou bien des réseaux de tunnels s'étalant sous la cité. Ils passèrent plusieurs semaines éprouvantes affrontant d'horribles mutants, de perfides hommes rats et d'autres horreurs à vous glacer le sang.

La fin de la Tempête du Chaos est connue de tous, Archaon fut défait aux portes de Middenheim, sont armée en miettes tenta de fuir l'Empire assaillit de toute part par les troupes de l'Empire lancées à sa poursuite. Epuisés par les combats éprouvants auxquels elle avait participé la troupe regagna Altdorf et le Squig Boiteux. Mais par malheur ils trouvèrent leur auberge mis à sac, la folie s'était aussi emparée d'Altdorf et des malfrats avaient profité de leur absence pour s'en piller leur repaire.

C'est là que Kreikan décida de partir en quête d'une mystérieuse recette de bière dont il avait eu vent. Il salua ses amis et fit route vers Cathay. Les semaines qui suivirent furent bien dures pour les mercenaires, ils durent remettre en état le Squig Boiteux et firent face à la défection de plusieurs des leurs. Il semblait alors que le sort s'acharnait sur eux.

Mais grâce à leur volonté de fer ils firent face. Le Squig Boiteux rouvrit et les affaires reprirent. Une jeune noble du nom de Sigmaris von Erckert frappa à la porte de l'auberge. La jeune femme avait un caractère bien trempée et demanda à faire partie des rangs des mercenaires. Devant une telle volonté Drugni ne put dire non.

Un jour un curieux contrat tomba sur le bureau de Drugni, il semblait que quelque chose de louche se tramait du côté de Marienburg. Fort occupé il envoya plusieurs de ses mercenaires rêgler l'affaire. Ces derniers furent rejoint par deux drôles d'individus nommés Laconfir et Daimon Death-Dodger (dit Dédé : p), deux sorciers à peine sortis des collèges de magie. Il y eut aussi ce tueur nain se prénommant Yadaraf et un ingénieur venu de Middenheim du nom de Bardin Gorimson. C'est dans les rues sombres de Marienburg qu'ils déjouèrent un cartel qui tentait de renverser l'Empereur Karl Franz.

Malheureusement encore des temps durs se profilent à l'horizon. Venu d'au delà des Montagnes du Bord du Monde un puissant orque du nom de Krag Kroc Nabot conduit sa féroce bande jusque Karaz-A-Karak dans l'espoir de piller l'antique cité naine. Drugni ayant eu vent de la menace pressante a décidé de faire route vers les Montagnes du Bord du Monde afin de faire mordre la poussière à ce vaurien. Mais c'est aussi dans le nord que le danger fait à nouveau surface, le nom de cette menace est Obscurs, une cabale chaotique bien décidé à faire régner la terreur dans l'Empire. C'est à l'orée de ce jour que va s'écrire dans le sang l'histoire des mercenaires du Reikland et c'est à vous qu'il revient de tenir la plume !

La suite, nous allons l'écrire ensemble en lettre de sang sur les champs de bataille du Vieux Monde !