[RP] Chemin des Humains et des Hauts elfes

Sans hésiter, Mornund chargea de nouveau, un allié était en danger, il était invincible.

"Tiens bon !" hurla-t-il.

Son Marteau rougeoya de nouveau, et ses yeux s'allumèrent encore, et il donna un coup puissant dans le genou droit du monstre, puis encore un, moins puissant mais rapide, dans le gauche.

"Essaye de lui crever les yeux !"

Dsilée arriva. Elle dégaina son épée et approcha par l'arrière de l'animal. Elle aurait aimé crier à ce moment là, mais elle se contenta de serrer les dents. Des deux mains, elle brandit son épée, lame vers le bas, et tenta de l'enfoncer dans le dos de la bête.

Celà faisait maintenant des heures que Garek, marchait seul sur les traces de ses compagnons. Son retard était inexcusable, il devrait présenter toutes ses excuses aux membres de l'aube dès qu'il les rattraperait.

Le baptême de l’air du répurgateur fut bref mais intense.

Après s’être ratatiné la gueule dans la neige, il reprit ses esprits avec le sentiment d’une gueule de bois mémorable. C’était étrange. Il n’avait pourtant pas l’habitude d’abuser outre mesure de la bière naine. Et il n’avait pas le souvenir de l’avoir fait récemment.

En plus, il avait froid d’un coté du crâne et chaud de l’autre. Et un étrange goût dans la bouche, qui lui rappelait quelque chose … L’interrogatoire improvisé d’un cultiste qui s’était terminé à coups de boule …

Mais il n’avait pas de souvenir d’interrogatoire récent non plus.

Faisant un effort considérable, il réussit à dégager son épaule gauche qui était coincée entre son corps et le sol et réussit à se mettre à quatre pattes.

Un liquide coulait de son visage au sol. Mais ce n’était pas le dégueuli qui aurait été logique avec une gueule de bois pareille. Non, c’était bien du sang et ce goût était bien celui de son sang.

Et puis il y avait énormément de bruit à proximité. Quelque chose tournait de travers.

Il se retourna et s’assit lourdement dans la neige, tentant de comprendre la situation.

Plusieurs ombres fantomatiques dansaient ensemble en poussant des hurlements et en agitant des instruments dans tous les sens.

Voilà qui était suspect. S’agissait-il de cultistes accomplissant leurs fétides dessins ?

Réalisant un effort de concentration, il réussit à distinguer un prêtre armé d’un marteau, donc très suspect, plusieurs épéistes et même une femme entourée de flammes !

Sa conviction était faite : le chaos était à l’œuvre et l’épuration avait déjà commencé puisque l’une des coupables subissait son juste châtiment.

Mais un élément attira tout particulièrement son attention. L’une des formes, gigantesque et pâle dans la faible lumière, semblait attirer l’attention de tous.

S’agissait il d’un avatar de Sigmar revenu combattre l’hérésie ? Ou au contraire un cultiste rendu encore plus répugnant que d’habitude par les mutations du chaos ?

L’absence de cornes et de tentacules faisaient pencher la balance en faveur de la première solution.

Le répurgateur se redressa et parvint tant bien que mal à maintenir son équilibre.

Il distingua alors l’un des protagonistes : il s’agissait du chevalier de Castagne, un compagnon mercenaire.
Et il combattait l’avatar de Sigmar.
Voilà qui changeait tout.

Etant officier à la Confrérie des Mercenaires du Reikland, il ne pouvait combattre au coté du chaos. Cette créature gigantesque était donc un rejeton des forces obscures particulièrement vil tentant d’abuser par l’illusion la bonne foi des combattants impériaux.

La haine qui s’empara alors de lui face à cette ignominie anéantit tous les efforts de compréhension qu’il avait pu réaliser jusque là.

Ce cultiste géant devait disparaître, le plus vite possible.

En tentant de tirer sa rapière, il réalisa qu’il était désarmé.

Tant pis, faute d’embrocher, on troue.

Alors qu’il dégainait alors son pistolet droit, un nouveau problème se posa.
Comment trouer efficacement un cultiste aussi massif ?

La tête bougeait dans tous les sens, il était mobile et trop épais pour qu’il soit possible de viser efficacement une zone mortelle. Et il avait des crocs. Plein. Très gros. Et il ouvrait sa gueule de gibier de bûcher putatif tout le temps.

Voilà la solution.

Il fallait lui fermer la gueule en lui envoyant une balle entre les crocs, pour qu’elle aille fracasser ce qui pouvait se trouver au fond de sa gorge.
Il aurait du mal à continuer à beugler après ça !

Il ne restait plus qu’à l’attirer dans cette direction.

Le répurgateur souleva son bras et visa comme il le put en direction de la gueule.

Puis il lança d’une voix faible et chancelante :

- Hé, cultiste, tu veux du pain !

Il n'avait en effet pas encore récupéré des conséquences de son vol plané et son élocution comme sa verve s'en ressentaient.

Lioudane, bien que pas encombré par une armure, était un peu plus court sur patte que Dsillée et donc un peu plus géné par l'épaisse couche de neige, arriva peu après le chevalier.

Voyant Borgir, son frêre d'arme, en difficulté, Lioudane chargea l'ours à son tour.

" Pour Grimnir et pour l'Aube... ! " hurla lioudane

En arrivant au contact, il asséna à l'ours un coup avec sa première hache, avant d'armer son bras pour porter un coup avec sa seconde arme ...

Admin Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 20/04/2008

Tournoyant sur place, assaillit de toute part, l 'ours se sentait devenir fou. Ne voyant que d'un oeil, la douleur troublant sa perception, il rugit une nouvelle fois avant de sentir la lame de Dsilée percer sa peau.

Avant que la lame ne s 'enfonce trop profondément, l 'ours se déporta de côté d'un bond à quatre pattes, l 'épée restant à moitié enfoncé dans son corps. Lors de son mouvement brusque il renversa Lioudane qu'il percuta de plein fouet, qu'il renversa. Essayant de protéger son vaste corps, l 'ours resta sur place, ses pattes menaçant grandement d 'écraser le nain renversé qu'il avait déjà oublié.

Il rugit à nouveau, en direction de Petrus et les autres dans son champ de vision, crocs largement visibles.

La puissance avec laquelle l'animal effectua son mouvement destabilisa la guerrière. elle dût reculer de quelques pas, son bouclier toujours en mains. Après deux secondes à jauger la situation se rua en direction de l'ours et tira son poignard. Arrivée à un mètre, elle projeta aussi fort qu'elle le pouvait le bras tenant le bouclier en direction de la tête de la bête.
En murmurant le nom de sa déesse.

Lioudane n'avait pas vu le coup venir, il ne savait même pas s'il était parvenu à blesser la bête. Tout ce qu'il vit à cette instant, c'est qu'il se trouvait trop prés des pattes de la béte. Encore au sol, lioudane frappa aussi fort que possible la patte la plus proche de la béte avec l'un de ses haches...

Mornund vit la bête devenir encore plus menaçante, et il se mit en quête de l'empêcher de respirer en frappant son cou.

Il tenta le premier coup, et se prit un coup de griffe sur l'œil gauche, il cria de douleur, l'œil en sang. Le monstre avait donné son coup à sa portée maximale, si il avait été plus près, il l'aurait tué.

Mornund, fou de rage, abattit violemment son arme entre les deux yeux de l'ours, et continua avec frénésie de frapper tout en tentant d'esquiver les coups acharnés du monstre.

Soudain, Mornund roula sous le monstre, il était en dessous. Il se mit alors a lui frapper le ventre et les pattes pour l'immobiliser. mais si le monstre s'effondrait, il serait écrasé par la masse de la bête.

Le répurgateur vit soudain apparaître deux rangées de crocs au-delà du canon de son pistolet.
L’haleine qu’il respira ne lui laissa plus aucun doute, il avait bien affaire à un cultiste de nurgle.

Il pressa la détente de son pistolet et le coup partit.

- Prend ça dans ta gueule, rascal ! Eructa-t-il faiblement, car les effets de la baffe conjugués à la dure journée de marche ne l’aidaient pas dans sa formulation.
Il chancela sous le choc du recul de son arme.

Grâce à ses amis Borgir n'avait pas été blessé par l'ours.
Son compagnon allait se faire écraser par la bête.
Borgir ne rélféchît pas plus longtemps.
Il déclencha une seconde salve de son pistolet.
L'écho gronda dans la caverne une seconde fois...
La balle partit en direction de l'oeil de la bête.
Aussitôt Borgir sauta sur l'énorme bête et s'accrocha à son cou.

"Lioudane ! Dsilée ! Préparez-vous à frapper !
*J'espère que ca va l'énerver assez pour...*"

Borgir planta sa lame à dents pointues dans le dos de l'animal.

Le monstre, reculant à cause de la balle dans sa gueule et son oeil, remarqua Mornund qui était en dessous de lui, et l'envoya valser d'un joli coup de patte à 5 mètres de lui.

On ne sut pas si il était mort, car le Prêtre-Guerrier ne bougeait plus.

S'étant mis hors de portée de griffes lorsque l'ours s'était débattu, Dangorn regretta sa lâcheté quand il vit Petrus faire son vol plané, par ailleurs joliment exécuté malgré un atterrissage un tantinet brutal. Des gnoblars qui jusque là s'étaient cachés dans les buissons levèrent de petites pancartes où l'on put lire les notes "9", "9,5" et "8,7".

Reprenant son courage à deux mains, ainsi que son épée, Dangorn revint à la charge.

- Pour CASTAGNE !

Se baissant pour éviter un coup de patte qui autrement l'eût décapité, il visa les côtes du mastodonte poilu.

Impossible. C'était impossible pensa Miria.

Avec tout ce qui se passait autour de l'ours, elle ne pouvait pas avoir de ligne de vue claire. Tout bougeait trop vite.

Elle vit Mornund faire un beau vol plané et retomber lourdement dans la neige.

Joli

Ça lui donna une idée. Elle éleva la main vers le ciel et les cinq flèches, qui avait maintenant la taille d'un avant bras, partirent vers le ciel en un hurlement strident. Elles décrivirent un bel arc de cercle, s'élevant jusqu'à une trentaine de mètres, avant de retomber vers l'ours à la verticale.

De haut, t'es trop large pour que je te loupe ricana Miria, de la sueur coulant sur son front.

Borgir encore accroché à l'Ours se recoit une flèche d'Ukyo dans le bras gauche.
La flèche magique intensifie la douleur et Borgir lache prise pour finalement tomber aux pattes de l'animal.
Il rampe tant bien que mal un peu plus loin et sort son pistolet au cas où la bête chargerait.

Admin Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 20/04/2008

L 'ours était maintenant totalement désorienté. Trop de douleur... Une balle lui arracha un morceau de machoire, ses crocs volant au loin. Une autre manqua de peu son deuxième oeil, frottant sa peau de justesse, le brulant.

Des coups d 'épées, des lames.. Ses pattes, son ventre, son dos. L 'animal si colérique est intérieurement empli de détresse. Il voudrait maintenant fuir, la douleur est si intense, son sang coulant lentement par ses plaies.

Dans un dernier effort, il se dressa sur deux pattes, afin de repousser ses adversaires collants, tel des parasites. C 'est alors que le coup de Dangorn lui coupa le ventre. L 'ours hurla une nouvelle fois, vers le ciel, au moment où des flèches de feu s 'abattirent sur lui, tel le jugement dernier, lui otant toute chance de vivre. Tout ça pour se venger de son repas... Fuir dans la forêt.. fuir.. trop de douleur...

Sa fourrure s 'embrasa sous le choc des flèches, dans la tempête, le transformant en torche immense, lentement. Poussé par le coup de Dangorn, l 'ours fit un pas en arrière, s 'écartant de lioudane, tenant debout par miracle. Puis un autre, en agitant les pattes, se saisissant la tête dans un hurlement plaintif, d 'extrème agonie. Puis soudain il bascula... et s 'écrasa sur la neige, tombant lourdement sur le corps de Borgir sans toucher sa tête, inerte, les flammes consumant sa fourrure lentement.

Lioudane se releva, se demandant comment il avait fait pour ne pas se faire pietiner.

Une douleur lui iradia le thorax, lorsque l'ours l'avait percuté, il avait du lui féler une côte. Il regarda autour de lui si tout le monde allait bien avant d'aviser Borgir emprisonné sur la carcasse fumante de l'ours.

" Mieux vaudrait le sortir de là avant qu'il n'étouffe sous le poids du monstre ..."

Borgir perdait haleine. Il était d'autant plus difficile pour lui de respirer car il avait une des flèches d'Ukyo plantée dans le bras gauche , et qui le faisait souffrir.

Dsilée passa à côté de Lioudane et alla reprendre son épée, encore plantée dans le dos de Winnie. Elle rangea l'arme dans son fourreau tout en regardant Borgir, puis s'accroupit à côté.

"On dirait que votre vie dépend de différentes personnes, dont moi, désormais..." lui murmura-t-elle. Puis, aux autres:

"Il faut le dégager."

Mornund se remit à quatre pattes lentement, puis réussit à se mettre debout et tituba jusque au cadavre de l'ours, dont était prisonnier Borgir, sous la bête.

Il but une gorgée de bière à sa ceinture et souffla faiblement:

"On pourrait tailler le corps de l'ours pour le dégager..."

Il avait l'œil gauche crevé, une longue balafre partait du haut de son œil à la hauteur de ses narines, il saignait mais la douleur était supportable.

"Dépêchons-nous, que ceux qui ont des lames taillent le corps de l'ours pour libérer Borgir, à moins que vous ayez une autre solution..."

"On ne va pas tailler, on va soulever. Ce n'est pas en le faisant saigner encore plus que l'on y arrivera mieux, Mornund..."

Mornund considéra le corps de l'ours et sa taille imposante et dit:

"C'est ça qu'on doit soulever ? Bien..."

Et il alla près du corps de l'ours, et tenta de soulever.

"Alors, vous venez ?"

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 21/10/2007

*Stanika s'approcha de la bête, puis prenant mentalement quelques mesures, il annonça*

-J'crois que je vais opter pour le taillage en pièce de s'te bestiau!

Borgir parvint à chuchoter
"1 ...2..3"
Borgir poussa la bête de toutes les forces qu'il lui restait.

Mornund s'empressa de faire de même:

"Venez, vous autres !"

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