[RP] Chemin des Humains et des Hauts elfes

C'était complètement idiot et enfantin de sa part mais Alana était excessivement fière d'elle.

- Hey... il ne râle même pas. Pas si mauvais bougre, finalement." Murmura t-elle, autant pour elle même que pour ceux se trouvant à ses cotés.

Et en plus, il est raisonnable. Il était clair que bien peu dans le convois étaient en mesure d'endurer des marches forcées trop lourde. Laissant tomber son sac dans la neige elle se tourna pour parler à mi voix à ceux qui la suivait.

- On va faire une pause, on monte le campement, faites passer le mot."

Borgir s'arreta se placa de façon à être entendu de tout le monde.
Il désigna un petit terrain relativement plat , plein de neige poudreuse.
"On va installer les tentes en rond là-bas.
Il faut un groupe qui montera les tentes et un autre qui ira chercher de quoi faire un feu de camp.
Pour ma part je vais aller trouver du bois et préparer le feu de camp.
Je vous laisse de quoi faire ma tente."
Borgir jeta sa toile de tente au sol et partit avec une hache de bûcheron couper du bois pour faire un feu.

Mornund alla au tertre désigné par Borgir, et y établit sa large tente rectangulaire.

"Bon, il faut déjà débarrasser la neige du tertre, la tempête s'est enfin tue. Il faudrait une sentinelle aussi, qui se porte volontaire ?"

Il attendit la réponse de quelqu'un tout en regardant autour de lui.

La voix du Répurgateur lui parvint aux oreilles entre deux rafales de vent. Dsilée se retourna, et vit l'homme s'adresser aux personnes autour de lui. A ses côtés, une Elfe au sac posé à terre. La guerrière regarda les deux, puis s'avança d'un pas rapide vers la Dame Asur. Arrivé à ses côtés, elle laissa sa capuche filer, et ses cheveux se mirent à jouer, suivant la direction du vent. Elle s'adressa sèchement à l'Elfe, du mieux qu'elle put, ses dents s'entrechoquant.

"Est-ce vous qui avez donné cet ordre, Dame ?"

Le Répurgateur s'éloignait déjà.

Umbre arriva au camp qui était en train d'être monté.
L'air exténué et empli de rage il se dirigea vers le centre de ce qui ressemblait à un centre de décision empli de personne.
Il entendit Mornund demander une sentinelle et par pur réflexe il répondit :

Vu que vous avez tous l'air pitoyable et totalement faible après votre journée, je pense être le seul ici à être capable de réaliser cette tâche sans faillir, et je ne souhaite pas que ma vie soit mis dans les mains d'un barbu.

Il commenca à retourner vers la sortie du camp pour débuter sa garde.

L'elfe se tourna pour faire face à l'humaine l'ayant interpellée. Elle n'apprécia pas la manière dont la question fut posée ni ce qu'elle impliquait - une gueguerre pour le commandement n'était pas la bienvenue selon elle, vivement que les autres mercenaires pointent le bout de leur nez - cependant elle ne laissa rien paraître de ses pensées et répondit d'une voix aimable.

"Non, mais il m'avait parut sage. Inutile de trop forcer la marche pour se retrouver incapable d'avancer plus tard quand la moitié de ce monde aura les pieds ampoulés. Les plaies suivront aux ampoules et les infections suivront aux plaies. Je vous conseil de vérifier l'état des vôtres... dame."

Dsilée ne prit pas la peine de prendre le ton policé employé par son interlocutrice.

"Les miens vont bien. Et ils continueront à aller bien si on ne les expose pas de la sorte !"

Elle approcha son visage et baissa le ton, ses cheveux tournoyant autour de sa tête.

"Dame, je ne sais pas quelle expérience vous avez des campagnes, et vouloir ménager les vôtres est une bonne chose. Mais qu'espérez-vous en montant un camp ici, à découvert, sous la neige, que quelqu'un meure de froid ? Qu'une patrouille orque ou pire nous tombe dessus ? Comment pouvez-vous savoir que le temps ne va pas empirer ?"

Elle avait à nouveau haussé le ton, sans trop s'en rendre compte.

Borgr revint avec les premières branches à brûler.
"Calmez vous donc Dame Dsilée , dit Borgir les branches sur l'épaule droite , c'est moi qui ai demandé d'installer le camp ici car c'est le seul endroit où nous pourrons dormir à plat , sans avoir de bosses dans le dos.
Nous accorcherons solidement les tentes , et de toute façon , la tempête à l'air de s'appaiser."
Borgir ne prit même pas le temps d'écouter la réponse éventuelle de Dame Dsilée et alla préparer les branches pour le feu.
Il ramena tous ses tas de branches et les allluma.
Le petit feu de camp prenait place au milieu des tentes positionnées en cercle , alors que la nuit tombait.

L'elfe se hérissa, qui était elle pour oser lui parler sur ce ton ? savait elle seulement de quoi elle parlait ? Le méprit glacial que nourrissait le peuple d'Alana pour les races inférieur s'éveilla dans son cœur et c'est d'un ton emplit de rancoeur qu'elle crachat ses paroles au visage de son interlocutrice.

"Mon expérience, je la tire du pays des ombres... et si je n'essaie pas d'appliquer les règles qui régissent une troupe de guerrier fantômes à cette escouade, c'est parce que cette procession ressemble plus à un troupeau de porcs se laissant guider par son éleveur à l'abattoir qu'a quoi que ce sois d'autre !"

Reculant de quelques pas elle fixa l'humaine d'un regard farouche avant de se détourner. Que l'humaine est raison ou non, peu lui en importait. L'elfe se lavait les mains des décisions qui étaient prises ici. Elle appliquerait les ordres jusqu'à ce qu'elle retrouve enfin sa troupe et qu'on ne lui en demande pas plus.

Lioudane regarda le petit groupe commencer à établir un semblant de camp. Il entendit la réplique acerbe du guerrier fantome et le fusilla du regard.

Et dire que ca se prétend émissaire du Serment de Vengeance... même un orque saurait être plus diplomate et aurait au moins une once d'originalité dans ses réparties.

Lioudane embrasa la scéne du regard.

Dame Dsilée, je vous prie d'accepter par avance mes excuse pour les paroles que je vais prononcer. Sachez qu'hormis votre présence, j'ai l'impression d'avoir rejoints une compagnie de gueux sans la moindre expérience militaire. Regardez donc nos amis Asur, monter leurs belles tentes en pleine zone découverte et qui plus est dans ce qui forme un parfait couloir d'avalanche. Pour votre information si le blizzard se lève se n'est pas la maigre toile de vos tente qui vous empéchra de mourrir gélé sur place. Le seul endroit où nous pouvons espérer trouver un abri descent et défendable c'est de trouver une grotte.

Lioudane haussa les épaules en direction de Dsilée en guise d'excuse et reprit son avancée. Passant à proximité de Umbre, il cracha au sol.

Toi, prends bien garde à ne jamais te trouver à porter de ma hache, cela me serait d'une grande satisfaction mais nuirai à l'alliance qui unit nos confréries. A mes yeux, tu vaux désormais moins qu'un Drucchi !

Que ceux qui veulent survivre, reprennent la marche, les autres, commencez à prier vos dieux pour que les cieux soient cléments...

Borgir qui cmmencait à en avoir marre répondit à Lioudane et Dsilée
"Bon... Si vous ne voulez pas monter le camp ici on ne le fait pas , mais on se dépeche ! La nuit tombe et on est en terrain inconnu ici. Si vous voulez trouver une grotte alors on démonte le camp et on part maintenant... Mais grouillez-vous !"

[HRP] A partir de maintenant je suis Lioudane pour la journée. A demain =) [/HRP]

Mornund suivi le conseil du nain:

"Il a raison, prenez vos affaires, nous suivons Lioudane !"

Et il ramassa sa tente pour partir aux côtés du Tueur, courant pour le rattraper:

"Merci de vos conseils, je ne connais rien de ces contrées, savez-vous où il y a une grotte ?"

Umbre afficha un léger rictus après avoir entendu les mots de Lioudane.
Il se parla à lui même .

Ah mais ces barbus sont si simple à énerver et manipuler, je ne comprend pas comment ils ont fait pour ne pas se faire décimer par une race intelligente.

Il suivait le groupe désirant se déplacer, et arriva près de Dsilée.

Alors, j'ai entendu dire que vous ne vous entendiez pas avec une certaine Asur !
Raizenn m'a parlé de vous, et pour une fois qu'on me parle d'un humain sans le faire apparaître comme un tas de chair et d'os imbu d'alcool et qui est aussi éphémère qu'une feuille d'arbre.
Je resterai auprès de vous, afin de savoir si l'on vous a juger trop vite au sein de la connaissance.

Enfin il jeta un regard vers Lidouane.

A moins que vous désireriez rester avec ce rustaud d'imbécile à barbe qui prend la tête de ce convoi.
Si vous désirez mourir promptement, il n'y a pas de meilleure manière.

Umbre continua d'avancer le regard vers l'avant du groupe.

L'elfe, qui était aller s'adosser contre un roc, poussa un long soupir. Lorsqu'elle vit le convois s'ébranler de nouveau.

"Ils ne savent pas ce qu'ils veulent..."

Irritée, Alana replaça le petit paquet enveloppé de toile cirée, qu'elle avait sortit, dans la poche intérieure de sa veste. Son réconfort, comme elle se plaisait à l'appeler. Eh, bien, il faudra remettre cela à plus tard.
D'un pas las, elle retourna à l'endroit où elle avait posé son sac précédemment pour se le hisser de nouveau sur ses épaules. Elle attendit ensuite quelques instants pour aller prendre sa place à l'arrière, fermant ainsi la marche.

Miria n'avait pas trop suivi l'affaire mais l'ambiance semblait s'être brutalement alourdie dans le convoi. Apparemment les rivalité inter-espèces s'ajoutaient aux querelles de commandement.

Il fallait régler ça le plus vite possible, ou l'on aboutirait au mieux à une méfiance généralisé (et quoi de plus terrible que de se battre aux cotés de personnes en qui l'on n'a pas confiance et sans leadership ), au pire le groupe se scinderait en plusieurs petits qui iraient chacun de leurs cotés, prêts à se faire massacrer l'un après l'autre.

Elle ramassa sa besace et se remit en route avec les autres. Même si elle n'avait pas l'expérience de la montagne des nains,elle savait au moins une chose: il fallait trouver un endroit acceptable avant la nuit car avec ce temps c'était suicidaire de vouloir coucher dehors.

Elle avisa la guerrière devant elle, Dsilée apparemment, qu'un elfe venait de quitter et lui demanda:
"C'est toujours comme ça les relations entre vos guildes ?

La jeune femme avait rabattu sa capuche sur sa tête, et la maintenait de nouveau tant bien que mal. Et c'est avec autant de difficultés qu'elle articula sa réponse à l'Elfe.

"Il m'est agréable d'entendre enfin une éloge, si c'en est une... Et pour la Dame Elfe je ne sais pas si..." l'humaine arriva à ce moment. Dsilée tourna la tête à la voix qu'elle ne connaissait pas. Avnt de répondre, elle regarda derrière eux rapidement, puis répondit d'une voix lasse à l'inconnue, après l'avoir a nouveau examinée rapidement.

"J'appelerais plutôt ça des relations de circonstance. Entre des personnes sous-estimant les autres et mettant leur vie en danger, et d'autres plus soucieuses de ces mêmes personnes. Dame." Elle toussa.
"Je suis autant impatiente que tout le monde de me reposer, mais le faire ici eut été une très, très mauvaise idée." Et elle se retourna vers l'Elfe (Umbre).

Mornund entendait les discussions sur les races en guerre contre d'autres, las de cette situation, il s'arrêta et déclara:

"Frères et sœurs d'armes ! Nous sommes ici dans le but commun d'aider les Nains à protéger leur terre, le froid déteint sur votre humeur, mais ce n'est pas en vous disputant que vous allez avoir plus chaud. Gardez votre rage pour vos ennemis, et entraidez-vous. Vous pouvez ne pas aimer quelqu'un, mais en ce jour, nous devons nous entraider. Ceux qui se croient prêt à ça, qu'ils me suivent ! Pour ceux qui compte garder leur haine pour leurs alliés, ils ne sont pas les bienvenus ici..."

Il laissa ses paroles faire ses effets, et reprit:

"Question commandement, je ne me suis pas proclamé chef, mais j'ai une expérience, et j'agis dans le bien de tous, et si mes décisions ne vous plaisent pas, venez discuter avec moi. Je n'ai aucun pouvoir sur vous, et vous pouvez agir de votre gré, cependant, veuillez à prendre les bonnes décisions."

Et il s'enfonça seul dans la tempête un peu calmée, sans se retourner...

Après ce bref sermon, elle s'adressa à Umbre, en soupirant.

"Et voyez comment, même parmis les nôtres, tout le monde ne semble pas avoir bien compris... Il dit de s'arrêter ici, et une fois que certaines personnes repartent... il faut jouer son "expérience" pour s'arroger cette décision de trouver un endroit plus sûr... qu'ils restent là si ça les chante..."

Elle ajusta son sac sur ses épaules.

"Je ne sais pas pour vous, mais j'ai participé à des batailles, et pas en tant que simple soldat. Et jamais, elles n'avaient été précédées d'une telle désorganisation..."

Il répondit à Dsilée sur un ton monocorde et neutre

C'est un humain comme un autre, arrogant, assoiffé de pouvoir et totalement stupide.
Je ne souhaite pas mourir pour ces imbécilités mais si il peut garder avec lui ces semblables qu'ils les gardent.

Il continua de marcher quelque mètres, prit sa gourde et but quelque gorgées avec délicatesse comme si ca vie en dépendait.
Il reprit sur un ton sarcastique.

Quand à votre interrogation sur les champs de bataille, je n'ai pas eue le loisir de combattre sur des fronts rangés, j'ai pour habitude d'allez dans les lieux où les armées ne s'aventure pas.
Au moins, quand on est seul personne n'est là pour vous mettre en danger.
C'est une habitude faible de vouloir se regrouper pour être plus fort, vous devenez lent et prévisible.
Autant vous enfoncer vous même, votre épée dans le cœur, cela vous économiserait du temps et cela m'évitera d'avoir à vous protéger si besoin.

"Je ne pratique pas la bataille rangée."

A ces mots, Dsilée tira sa capuche plus bas sur ses yeux, et accélera la marche.

Bon, elle devait au moins reconnaître que le nain avait une utilité... de part sa simple masse, il creusait une véritable tranché dans l'épais tapis de neige. Permettant une progression plus aisée pour les autres.

"Brave bête, va..." Lâcha Alana, dans un murmure amusé.

Les mugissements du vent lui apportait, de manières déformés, des bribes de conversations de ceux qui la précédaient. Bénissant son ouïe elfique, elle se mit à tendre l'oreille, guettant les paroles d'une certaines guerrière qui allait surement se mettre à cracher dans son dos.
Une bonne partie des propos tenus lui échappa mais elle en entendit suffisamment pour se désintéresser de la conversation.

"Et moi j'ai fait cela... et moi j'ai fait mieux... ils feraient mieux d'économiser leur salive au lieu de s'envoyer des roses."

Pendant la pénible avancée du groupe à travers les chemins enneigés le Chevalier Nandolf était resté en retrait à l'arrière garde, observant avec attention chacun des combattants qui avaient répondu à l'appel de Vugnus des Trois Serments.

Il avait rabattu sur sa tête sa large capuche pour s'abriter des rafales de vent qui ne faiblissaient pas et avançait tant bien que mal. Sa lance Estalienne lui battait fébrilement le dos, à intervalle régulier, à chacun de ses pas.

Le groupe semblait s'être arrêté et déjà certains guerriers posaient tout leur barda au sol pour monter leur tente.

"Un camp ici à découvert, mais ils ont perdu la raison !" Se dit il à lui même.

Déjà Maitre Lioudane protestait en conseillant de poursuivre le chemin pour trouver refuge dans un endroit plus sur.

Le Chevalier Nandolf observait la scène avec un air amusé, appuyé sur son bouclier aux couleurs des Griffons de l'Aube. Voyant le nain à crête rouge s'éloigner, il reprit à son tour la marche.

En se retournant il vit une partie des combattants remballer leur toile de tente et suivre Mornund qui sous l'impulsion de Lioudane venait de changer d'avis.

Il pressa légèrement le pas pour se porter au coté de Lioudane.

"Quelle désorganisation ! J'espère que nous saurons nous montrer plus soudé et discipliné lorsque les choses sérieuses débuteront."

Au même moment, il dépassa Dame Dsilée qui conversait avec un Asur de sa confrérie. Il n'osa pas la déranger et lui adressa un signe de la main respectueux pour la saluer. Ne sachant si elle l'avait remarqué il poursuivit son chemin au coté de Lioudane.

Lioudane s'adressa au prêtre guerier qui marchais à ses cotés.

Quels est votre nom l'ami ? Moi c'est Lioudane

Si des nains ont déjà voyagé dans cette région nous trouverons une caverne d'ici à ce soir. Dans tout les cas, regardez autour de vous si vous voyez cette marque.

Lioudane s'arrêta et traca dans la neige le symbole runique du refuge pour donner un visuel au prêtre de Sigmar

Elle aura pu être apposée sur une surface plane, pour éviter qu'elle soient recouverte par la neige. Elle se trouvera à hauteur des yeux d'un nain.

J'espère ne pas vous avoir froissé tout à l'heure, mais cela était nécessaire pour vous faire réaliser l'erreur que vous commétiez. Pour ce qui est de la question du commandement, je ne le souhaite pas. S'il n'avait tenu qu'à moi, je serais venu ici seul pour y accomplir mon serment. Mais nous en discuterons ce soir une fois à l'abri car il faut clairement désigner quelqu'un qui décide dans ce groupe.

Je verrais bien Dame Dsilée dans ce role...