[RP] Chemin des Nains

[RP]



Venant d'une lointaine forteresse du royaume nain pour rejoindre la vallée de Krunk, les nains viennent du Nord Ouest après avoir traversés de nombreux petits sentiers bien peu empruntés. L 'appel a été lancé, tous ceux qui se sont rassemblés pour rejoindre la vallée par l 'ancienne voie des nains ont fait route commune jusqu'ici. Les montagnes sont hautes, et la neige ne facilite pas la progression de la troupe. On comprend pourquoi une armée n 'a pu être envoyée.

Leurs informations sont claires. Les Peaux vertes envahissent la vallée de Krunk à coup sur, selon les sources des Trois Serments. Le Klan Kass Krâne approche, et ne doit surtout pas passer, ou prendre possession des ruines de la forteresse. De plus, un petit village de mineurs a été installé. C 'est la première chose qu'ils rencontreront en entrant dans la vallée, selon leur carte. Encore quelques jours de marche avant d 'y arriver.. Qui aura répondu à l 'appel à part les nains ? Les humains et les Haut elfes tenteront-ils un passage par le sud, afin de les rejoindre plus rapidement ? Le Klan Kass Krâne sera t'il le seul adversaire coriace de cette expédition ? aucun nain ne possède les réponses à de telles questions, alors qu'ils vont bientôt arriver en vue de la vallée.


[HRP]

Vous ne possédez que les informations écrites ci dessus pour le moment, concernant la géographie de la vallée, et les personnages venant par les autres voies. Ce topic correspond à la partie encerclée en rouge sur la carte. Vous arrivez du bord de la carte pour approcher de la vallée. Le reste de la carte et ce qu'il s'y passe est encore inconnu, à vous de le découvrir, après avoir évolué sur ce topic.

Tout le monde peut connaitre RP parlant les informations suivantes :

Citation :

Il y a bien longtemps, une guerre sans fin entre les Orques et les nains existait dans une vallée reculée du royaume nain. La vallée possedait deux entrées, si bien que les renforts arrivaient toujours pour remplacer les morts.
Un jour, un ingénieur nain eut l'idée d'utiliser des explosifs très puissant pour boucher l 'accès des orques à la vallée, et stopper cette guerre.
Suite a une expédition dangereuse de l 'autre côté de la rivière de la vallée, qui appartenait aux orques, les nains réussirent à déclencher une avalanche monstrueuse qui avala le campement orque et la plupart de ses troupes, et qui obstrua la voie d 'accès des orques, si bien que la guerre cessa.

Des siècles passèrent, et tous oublièrent la signification des ruines de cette vallée si reculée... La vallée prit le nom de "Krunk" qui signifie éboulement en khazalid. Ce nom aurait du suffir à rappeler aux nains le danger qu 'il représentait.

De nos jours, des nains intrépides ont installés leurs familles pour utiliser les minerais de la vallée, et créèrent un village au bord de la rivière de la paisible vallée de Krunk. Des commerçants et des chasseurs passent parfois les cols qui mènent à la vallée, ou alors empruntent la route qui mène au coeur du royaume nain. Le grand éboulement qui stoppa jadis des milliers d 'orques en flot continu est désormais recouvert de végétation, comme ci la nature elle même tentait d 'effacer ce terrible souvenir.

Bonne chance, et n'oubliez pas, votre imagination alimentera l 'événement et ne pourra que l 'améliorer, si vous restez cohérents !

Résumé

Un résumé sera posté ici lorsque vous aurez progressé en RP.

L'homme sécurisa sa prise sur son grand chapeau sombre et tenta de s'emmitoufler encore un peu plus dans son manteau doublé de fourrure.

Il se demandait comment les Nains faisaient pour progresser dans cette véritable tempête alors que lui, avec ses longues jambes avait bien du mal.

Il tenta en vain d'allumer sa pipe, sans succès... Un bien morose trajet qui l'avait conduit dans cette sinistre vallée, il n'avait jamais entendu parler de la Vallée de Krunk, et durant tout le voyage il posait sans cesse la même question a son Patriarche et à ses amis Nains.

"Pourquoi s'entêter à aider ceux qui ne nous montrent aucun intérêt ?"
Lesquels répondaient toujours de la même façon : "On n'explique pas...Ils sont Nains, ils ont besoin d'aides, on vient... C'est comme ça depuis la Guerre de la Barbe et ça sera comme ça bien après notre mort."
D'autres, à l'écart lui murmuraient qu'ils faisaient la meilleur bière de la région.

Il sourit à ce souvenir, décidément les Nains étaient bien d'étranges personnes, et soudain il éprouva un élan de fierté, tant du Clan étaient venus....

Au moins, le voyage promettait d'être intéressant.
Un voile perplexe se posa sur son visage encadré par de long cheveux noirs. C'était un saut dans l'inconnu...

Belk se couvrit les yeux à l'aide de sa main gauche. La droite tenait fermement son bâton runique pour éviter qu'il ne glisse. La neige lui fouettait le visage à tous les instants. Même la silhouette imposante de Jadis qui le précédait ne parvenait pas à endiguer le vent et les flocons. Personne n'avait tenté de parler depuis un bon bout de temps : de toutes évidences, cela aurait été inutile du fait du bruit assourdissant que provoquait le vent en se fracassant sur les flancs déchirés des montagnes avoisinantes. Mais le silence n'avait aucune forme d'importance : le Clan Neanias avait répondu à l'appel. Jadis, le porte-étendard, Arnfiarnunn, le Patriarche, et tous les autres. Belk était particulièrement fier d'être ici aujourd'hui, pour défendre les régions qui lui étaient chères. Au loin, en contrebas dans la vallée, le Nain put apercevoir une bande de ciel bleu.

<<Prenez garde, Peaux-Vertes, nous arrivons...>>

Florencio secoua la tête pour faire partir la neige qui s'accumulait sur son crâne.

-Dites, c'est encore loin ? J'ai les articulations des mains gelées à force de serrer ce fichu marteau.

Il regarda par dessus son épaule pour voir l'amas de bois accroché dans son dos.

-Mon chevalet prend la neige. C'est du bois blanc, il va pourrir si je ne le sèche pas bien à l'arrivée.

Florencio continua de grommeler à voix basse.

KarakAlaric essuya de son avant-bras ses lunettes d'ingénieurs, qu'il avait ressorti pour l'occasion, et dont les verres étaient désormais opaque, à cause de la neige qui semblait vouloir tomber jusqu'à les enterrer.

Ses deux mains tenaient fermement son fusil long, qu'il avait enroulé plusieurs fois dans du tissu épais afin de le protéger des inconvénients provoqués par le climat sur une arme à feu, même un chef-d'œuvre de ce genre.
Pas question qu'il refuse de tirer le moment du combat venu, tout ça parce que de la neige fondu empêche la poudre de s'enflammer.
Il avait été envoyé par la Confrérie des Mercenaires du Reikland, afin d'aider au plus vite le corps expéditionnaire Nain, en attendant que le gros des troupes négocie leur paye, et donc, si les mercenaires seraient présents en force ou pas.

A vrai dire, qu'il y ait de l'or à la clé ou pas, l'ingénieur serait quand même venu aider ses pairs. Mais puisqu'il pouvait en tirer bénéfice, autant en profiter... Il avait toutefois demandé une somme modique, ce qui avait convaincu l'employeur de s'acheter ses services presque sans poser de questions. Le Nain avait rapidement préparé ses affaires, et partit trouver le Clan Neanias, qui semblait diriger l'expédition. Il resta avec ceux-ci, à travers le haut-col.

Il dépassa l'humain, Florencio, qui ne cessait de se plaindre depuis quelques temps. Il ne comprenait pas ce qu'un homme non-mercenaire venait faire dans une expédition Naine, mais tout renfort était le bienvenue.

Cesse donc de gémir, l'humain, et considère-toi honoré de pouvoir participer à une telle expédition. De par chez moi, on n'aurait pas accepté d'hommes de l'Empire pour des missions d'explorations de ruines, par peur du pillage. Enfin, j'imagine que les temps ont changé, et que tous les bras disponibles sont les bienvenues...A quelle époque vivons-nous, je vous le demande... Ça serait moi, j'vous d'manderait de faire demi-tour...
Les paroles du Nain devinrent de plus en plus inaudibles, à mesure que la neige s'accumulait dans sa bouche désormais découverte.

Le vent glacé qui givrait l'eau sur ses gros sourcils roux ne semblait pas le moins du monde incommoder Todin qui avançait, imperturbable aux côtés des siens.
Il y avait des raclures de Peaux-Vertes à exterminer et rien, sinon la vie de ses frères Nains, ne passait avant l'assouvissement de l'Ancestrale Rancune contre ces immondices.

Voyant que certains de ses compagnons peinaient à suivre le rythme du groupe, il se mit à chanter :

"Nous sommes les Nains sous la montagne"
CLANG CLANG
"On creuse le jour, on boit la nuit"
CLANG CLANG
"Et on aime pas ceux d'la surface ..."

Et malgré le bruit de la tempête, il entendit d'autres reprendre le couplet suivant !

La tempête gelait sa barbe, malgré tout Arnfiarnunn, comme tous ses frères Nains avançait sans montrer la moindre gène, on allait se battre et c'était pas ces quelques flocons qui allaient nous en empêcher!

Il entendit le chant familier à son oreille et pu reprendre la chanson de justesse avant la fin
Amis restons bien à l'abri,
Mangeons, buvons dans nos maisons de pierre
"Allé patron, sers nous donc une bière!"

Il en profita pour vérifier que sa gourde n'était pas vide.

*glouglou*

C'est bon, mais ça ne sera qu'une question de temps...

Le brise-fer avançait silencieusement aux côtés des siens, la neige s'accumulait sur son armure et ses pas étaient lourds mais déterminés. Bien que son heaume masquait son visage, on pouvait aisément deviner qu'il faisait la tête des mauvais jours.

Comment peux-tu avoir le cœur à chanter par ce temps? Je donnerai n'importe quoi pour être dans une mine en ce moment, on serait au sec! Je suis pas dans mon élément à l'extérieur. En plus, l'air libre ça empêche la barbe de pousser, j'vous l'dis!

Le nain saisit alors brutalement son large bouclier rond qu'il avait attaché dans son dos et le brandit devant lui pour se protéger des intempéries. Il continua alors sa marche, non sans râler plus avant.

J'supporte vraiment pas l'eau, vivement qu'on atteigne le village des mineurs. J'en ai marre de ce temps...

L'homme se redressa.
Il était à moitié courbé car une bourrasque de vent froid faillit faire voler son haut chapeau.

Lui qui était devant ,à côté de son Patriarche et non loin de ses amis se retourna.
Il observait pensivement la troupe étrange. Des Nains, -bien sur- faisaient la majorité mais il y avait aussi un étrange humain.
Prêtre de Sigmar... Il fronça le nez de dédain puis se concentra sur son entourage.

Il sourit en entendant Olaf grommeler , le brise-fer ne se taira qu'à sa mort, il en était certain, puisse tous les Elfes du Vieux Mondes trépassent, il aura toujours matière à ronchonner...

Puis, malgré la bise, il entendit la chanson... l'Hymne du Clan Neanias.
Il reprit en cœur, un léger sentiment d'insouciance, tant qu'il y aura un Nain pour la chanter, il serait heureux.

"Un jour mon ancêtre Gurdiiiiileuuuh ! Fut envoyé creuser dans la fôreeeeeeeeet"
Les mots se perdant dans un autre coup de vent.

La vallée n'était toujours pas visible, de part et d'autre ils pouvaient à tout moment se briser le coup dans les hautes falaises, il fallait à tout prix être vigilant. Il espérait vraiment que les Nains n'avaient pas assez bu. Une fâcheuse tendance quand ils s'en vont en guerre.

Theon était occupé à enlever la neige des articulations de son armure, pour éviter qu'elles ne gèlent, quand les murmures du chant nain parvinrent à son oreille. Il s'apprêta à chanter mais il retint sa voix, plus pour évier les railleries que parce qu'il était fatigué.

Il reporta son attention sur l'étendard qui flottait devant. En accélérant avec difficulté dans la neige il aperçut deux personnes étrangères à lui, le premier étant visiblement un prêtre-guerrier, mais il avait l'air de l'être seulement en apparence. Le second était un ingénieur nain, qui trimballait un long fusil et tout un attirail d'alchimie.
"Vivement qu'on arrive au village, avec un peu de chance on aura de la bière avant l'affrontement." dit Theon à voix basse.

Le chevalier reçut une tape amicale sur l'épaule mais n'eut pas le courage de se retourner pour voir qui en était l'auteur et se contenta de bailler.

Belk était toujours plus ou moins à l'abri derrière Jadis et Arnfiarnunn. Il fut assez amusé par la passion avec laquelle le répurgateur Hark tentait de maintenir son chapeau de cuir recourbé sur le haut de son crâne. L'étendard, devant lui, flottait et s'agitait dans tous les sens ; c'était en quelques sortes le témoin de la violence du vent en cet endroit. Mais il était indispensable. Le Prêtre des Runes n'osa pas imaginer une campagne sans que les couleurs de son clan fussent représentées. Alors qu'un chant bien connu par delà les Montagnes du Bord du Monde s'achevait dans l'allégresse, Theon, le Chevalier Flamboyant, le dépassa par la droite en se plaignant du manque d'alcool. Belk appréciait le guerrier imposant, il lui avait toujours semblé fort sympathique et aise à discuter sans souci. Le Nain, dans un élan assez rare de générosité, posa sans ménagement la main sur l'épaule métallique de son comparse et lui tendit sa gourde d'hydromel.

Ce n'est pas de la bière, mais c'est toujours ça...

Le Repurgateur jura !
Cette fois-ci le vent avait gagné. Dans un sursaut son grand chapeau se détacha et dans une bourrasque il s'envola vers la vallée.

_Pourquoi diable SImon Phoenix ne nous accompagne pas ?! C'est en ces circonstances que j'aime les sorciers !

Il jura encore une fois et ce rembrunit.
Ses cheveux libres voletant partout autour de lui , il se décida de les nouer en catogan avec une lanière de cuir.

Devant l'illarité de ses compagnons il ravala une replique acerbe en Khazalid.

Puis son visage ce rembrunit , son chapeau , Morr seul sait où il avait atterit , risquait d'attirer l'attention sur la troupe de guerrier.

Florencio toussa.

-Sûr qu'un bon vieux mage flamboyant pour réchauffer l'ambiance ça ferait plaisir.

Il se secoua pour faire partir la neige qui s'accumulait et ajouta :

-J'ai horreur du froid, même plus je hais ça. Enfin bon, comme ils disent en Estalie "son cosas de la vida".

Et puis comme en doutant :

-Tout de même... Le soleil de Tilée me manque dans ces moments là.

Theon avala deux savoureuses goulées du breuvage que lui avait donné Belk.

_Ca fait du bien par où ça passe !

Il rendit au prêtre des runes sa gourde en le remerciant d'un sourire, qui s'amplifia en voyant un "mystérieux" chapeau survolant la troupe pour s'éloigner vers la vallée.

_Hé ! ceux de devant, on sort bientôt de ces maudites montagnes ou quoi?

"Si c'est vos courtes pattes qui vous genent je peux vous porter sur mes épaules, moi." faillit dire le chevalier, mais il préféra s'en abstenir pour son avenir.

Marchant au côté d'Arnfiarnunn, leur patriarche valeureux et bien aimé, Jadis luttait contre les bourrasques de vent pour maintenir la stabilité de l'étendart des Neanias, son tissu claquant au vent, son manche fermement tenu et appuyé contre l'épaule gauche. La marche avait été longue, mais ils étaient finalement en vue des premiers reliefs de leur destination: la gigantesque vallée de Krunk, perdue dans de hautes montagnes et dans de vieilles archives que plus personne ne consulte.
Faudrait penser à recruter des magiciens ou je ne sais quoi dans le clan qui soient capables d'arrêter ce fichu vent! On n'arrivera jamais, ou alors les peaux vertes auront déja fait de la forteresse leur nouveau bastion! D'ailleurs, je me demande bien si ils ont à affronter le même temps que nous...
L'ingénieur, au grand desespoir de ses voisins, parlait sans s'adresser en particulier à quelqu'un depuis plusieurs bonnes minutes, et sur un ton guilleret quelque soient ses paroles.

Le voyage promettait d'être long...

Le Repurgateur entendit les paroles du Porte-Etendard et fronça les sourcils , l'air serieux d'un coup.

Il se rapprocha sans bruit et lui murmura à l'oreille.

_Un seul magicien est bien trop...

Il grogna l'espace d'une seconde , impossible de savoir si on avait imaginé ça ou pas.

Puis il entedit le Tilée , chose étrange qu'un Prêtre Guerrier suive les pas des Nains.

_Comment un Tiléen , -Prêtre Guerrier qui plus est- ce retrouve dans cet enfer blanc ? Si ma mémoire est bonne les gens de votre espece de ne melangent guères avec les autres...

Il intensifia le mot "espece" d'une expression dédainieuse et l'espace d'un instant une lueure rouge passa dans ses yeux plissés de colère.

Florencio secoua les épaules de telle façon qu'on ne pouvait dire si il les haussait, s'il secouait la neige, ou s'il faisait les deux.

-Et bien à vrai dire Herr...

Il avisa les pistolets.

*A oui, fichu fonctionnaires, toujours à surveiller ce que vous faites.*

-Hum je crois que la neige fait disparaître les bons usages. Je me nomme Florencio Da Silva. Excusez les apparences, si j'ai l'air d'un de vos hum... confrères herr répurgateur.

Il s'assura que son chevalet était toujours bien attaché.

-C'est une méprise qui arrive régulièrement, elle n'est due qu'à un armurier Miraglianais peu scrupuleux qui m'a fait un tel rabais sur cette armure, dont j'ignore comment il a peu sa la procurer, qu'il justifie tout les quiprocos du monde.

*Il va me prendre pour un rapace mais peu importe.*

Il s'ébroua en faisant mine de ne pas remarquer qu'on le regardait d'un mauvais oeil.

-Pour le reste, nous autre Tiléens avons parfois besoin de voyager pour notre commerce. Le mien étant de peindre, prêter et parfois faire office d'intendant. J'avais pris le parti de peindre ces splendides paysages, quoique trop froids, quand les nains du village où je m'étais arreté sont venus me euh... chercher pour m'annoncer qu'il fallait que je parte affronter les Forces du Mal.

Il marqua une pause et prit un air de regret.

-Je crains qu'ils ne se soient trompés, eux aussi, sur ma condition...

Et ajoutant d'un air qui se voulait réjouit.

-Toutefois, il y avait une telle ferveur dans leurs regards, que je n'aurais jamais eu le coeur à leur créer la moindre désillusion.

Si l'homme parut satisfait par la réponse il n'en montra aucuns signes.
Néanmoins il ajouta d'un air plus détaché.

_Ainsi vous êtes peintre ? La peinture est une des nombreuses choses que j'aurais aimé faire étant plus jeune...

Il jeta un coup d'oeil discret pour savoir si l'homme s'appretait à rire de lui ou pas , mais il ajouta :

_Peut-être que vous pourriez m'expliquer les rudiments de votre art. Aprés...tout ceci.

Il baissa la tête et sembla se concentrer soudainement sur ses pas dans la neige compacte.

Florencio allait ajouter un "ce serait avec plaisir" d'un air enchanté mais l'air plutôt maussade. Se tournant vers le porte étendart.

-Hum herr porte-étendart, vous parlez de peaux-vertes mais est-ce tout ce que nous risquons de rencontrer ?

*Si il n'y a que eux, ce sera une partie de plaisir, à part le froid.*

Jadis cessa de parler tout seul et sembla étonné qu'on témoigne de l'intérêt à ses paroles. Il répondit au mercenaire humain:
Certes non, la vallée est inconnue et inexplorée.... Ses yeux se perdirent dans le vague, il fit une pause, puit reprit brutalement le fil de sa réponse Nous allons probablement devoir lutter pendant des jours contre une faune, voire une flore, hostiles, contre des peaux vertes mais peut être aussi contre des humains... Déviants, et leurs homologues elfiques.
Il rétablit l'équilibre de l'étendart sur son épaule, ce qu'il faisait très régulièrement, renifla bruyamment et s'arrêta soudain. Quelques membres de la colonne se heurtèrent.
Que pensez-vous de faire une pause, puisque nous sommes enfin sur un plateau à la taille suffisante pour monter un campement?
Le regard de ses camarades lui indiquait quelle serait leur réponse mais il était résolu à essayer...

_Une pause ? Pourquoi donc ? Si j'ai bien compris il y a un village de mineurs dans la vallée , et faire une pause ici serait trés dangereux...

Il réfléchit un instant , malgrés ses membres endoloris tout lui disait dans son esprit de continuer côute que coûte.

_Faisons encore un effort , notre position n'est pas assez bonne nous sommes beaucoup trop loin de la vallée et avec cette foutue tempêtes nous n'avons pas de visibiltés à une demi-lieu devant nous !

Pour se faire entendre, avec le vent qui ne cessait de souffler, Belk dut hausser la voix.

Oui, je suis d'accord avec Hark. Il serait bien idiot de s'arrêter en pleine tempête, et dans la neige qui plus est, pour monter un bivouac. Le village ne doit plus être très loin désormais, encore quelques efforts et nous pourrons nous reposer au chaud.

Le Prêtre des Runes était en tête de cortège. Il se retourna pour s'assurer que personne ne trainait derrière. Rassuré, il reprit sa marche difficile, s'aidant toujours de son bâton runique comme d'un appui.