[RP] La Tour

" On a de la compagnie !!!! attention !!!! " dit Karhéwynia à la magicienne humaine.

" Je ne sais pas ce que c'est mais c'est préssé de venir à notre rencontre ....et à sa perte si c'est un énnemi !! "

" est tu avec moi??"demanda t'elle à l'encontre de Miria

Brandissant fiérement son épée la maîtresse des épées s'apprétait à recevoir le(s) nouvelle ' invité(s).....

Änndgrim ressera la prise sur le manche de sa hache, il aperçu les machines au sol et se mit à réfléchir sur la raison pour laquelle la terre était encore chargé dedans, mais ne les observa pasp lus que ça car s'il le faisait il serait facile de le prendre par surprise.

Pourquoi y avait-il encore de la terre dans ces machines? Ici, on aurait dit que tout avait disparu brutalement, comme fauché par quelque chose. Tué ou en fuite, cela importait peu, le plus important était pour le nain, de comprendre pourquoi les mineurs n'étaient plus là. il releva quelques emprunte au sol mais ne su dire de quoi il pouvait bien s'agir.

L'Elfe laissa le Brise Fer de l'Aube Eternelle ouvrir la marche et lui emboita le pas. Derrière le Lion Blanc, Nandolf était obligé de courber légèrement la tête pour que son heaume ne se cogne pas contre les poutres qui soutenaient le souterrain. Hartmann avançait silencieusement, la torche que tenait Andelhion permettait au Chevalier de voir où il mettait ses bottes.

A mesure que le groupe progressait dans le tunnel, le chemin semblait s'élargir et s'agrandir. Enfin Hartmann pu redresser la tête, il dépassa l'Asure, c'est alors qu'il découvrit plusieurs machines au sol encore pleines de leurs chargements de terre. Visiblement la présence de ces machines abandonnées laissait son frère d'arme Änndgrim assez perplexe.

Il s'approcha alors du Brise Fer qui se tenait toujours sur ses gardes tout en observant le sol à la recherche d'empreintes.

"Ces machines encore remplis de leurs chargements me laissent penser que les mineurs ont du quitter les lieux précipitamment. Mais pour quelle raison ? Je ne saurai le dire. Tout cela me parait bien étrange..."

Le passage souterrain s'élargit soudainement, laissant place à des machines minières et des wagonnet rempli de marchandises.

*Ce n'est pas habituel chez un nain d'abandonner pareilles marchandises. Vos semblables sont bien connus pour défendre farouchement tels trouvailles* dit Andelhion à Ändgrimm.

Le Lion blanc s'approcha des deux autres membres du groupe pour apporter la lumière de sa torche, tout en essayant de repérer d'autres sources potentielles de lumières tel que des lampes à pétroles ou d'autres torches afin d'y voir plus clair.

"Enfin un peu d'action , je vais pouvoir dégourdir mes bras et mon épée !!!"

"Quoi qu'il est en haut ça ne peu pas rivaliser avec mon talent au combat"

Karhéwynia avança d'un pas assuré en direction du 3éme étage d'ou elle entendait des bruits de pas.
Mais ques ce que cela pouvait bien étre?? des gobelins perdus ?? des voleurs ?? la meilleur fagon de le savoir c'est d'aller voir...

"Les autres ou en sont ils?? plus de nouvelles depuis un certain temps" se dit elle à elle méme

mais pas le temps d'y penser pour le moment , l'immédiat ces se qui se passe en haut ... renfermant sa prise sur la garde de son épée la jeune maîtresse des épées poussa la porte du 3éme et s'attendi au pire ....

Drugnalf qui grimpait les escaliers menant au second étage entendait toujours les bruits de pas qui ne laissaient aucun doute sur le fait qu'il y avait du monde (outre les aventuriers) dans la tour. Alors qu'il allait atteindre l'étage supérieur il entendit une voix, la voix d'une elfe sans l'ombre d'un doute vu la tonalité chantante. Arrivant à cet étage il reconnu la maîtresse des épées qui faisait parti de leur groupe. Celle qui lui avait remis le parchemin auparavant... Le parchemin ! Avec toute cette agitation il n'avait pas pris le temps de le regarder et l'avait même oublié.

"Je crois savoir qu'une paire de bras supplémentaires ne serait pas de trop..." Dit-il en se postant à côté de l'elfe. "Je ne sais pas ce que nous trouverons derrière cette porte, mais vu l'endroit ça ne m'inspire guère confiance."

Sans attendre que l'elfe eu ouvert la porte complètement Drugnalf était déjà en posture de combat, les mains crispées sur le manche de son marteau, prêt à frapper quiconque surgirait de cette porte.

Apres que la porte fut brusquement ouverte, une multitude de Hobgobelins venait d'apparaitre face aux deux combattants.

L'agitation que cela procura aux gobelinoïdes empêchait quiconque de les dénombrer.

Sans attendre, les créatures ainsi révélées se jetèrent sur Karhéwynia et Drugni.

Le combat en intérieur n'est jamais une mince affaire, mais quand cela se passe dans un escalier...


[HRP] Comme vous êtes en escalier vous ne pouvez pas être au corps à corps tous les deux en même temps, les Hobgobelins non plus. Quelle est votre stratégie ? ^^ (Sans jouer les bourrins, hein :p) [/HRP]

"Que la fureur de Khaine s'abattent sur ces monstres !!!! " cria Karhéwynia à l'encontre des hobgobelins...

"Pourquoi ais je toujours raison??" se dit elle à elle même en repensant à tout ce qu'elle avait dit au sujet des habitants de la tour. " d'abords des hobgobelins et aprés quoi?? ces fichues nabots chaotiques ???" s'emporta t'elle.

" Mais une chose est sûre , c'est que je vais les renvoyer à leur sombres créateurs plus vite qu'ils ne l'avaient prévus"

"Ami nain laissons de coté nos rancunes et combattons en frère et sœur d'arme , attendons les à l'entrée du la pièce ou il serront canalisé par l'encadrement de la porte"

de plus sa longue épée à 2 mains risque de la gêner dans un endroit confiné , ses mouvements et ses attaques risquent d'étre prévisible.
Mais en temps que Maîtresse des épée elle se devait de combattre même dans ses conditions .... ( et au pire elle avait encore son casque à lancer^^)

Absorbée à vouloir déchiffrer des documents, Miria ne fit attention ni au bruit dans l'escalier, ni à l'agitation de l'elfe.
Ce n'est que lorsque l'escalier fut emplie de cris qu'elle se retourna, énervée, et cria:
Ahhh BOUCLEZ-LA !!! Je bosse !!!

C'est à ce moment qu'elle se rendit compte que la pièce était vide et que les cris avaient peu de chances d'être ceux de l'elfe. Elle s'approcha de l'escalier et tendit l'oreille.
Multiples cris aigus et nasillards: des gobs
Voix claire et haut-perché: ça c'était l'elfe
Ton bourru et posé: mais comment avait-elle réussi à ramener un nain ?

Apparemment ça ferraillait durement en haut. Les idiots... Dans un endroit confiné comme ça il lui aurait suffi d'un sort pour carboniser toute la cage d'escalier. Elle ne doutait pas qu'elle pouvait sans trop de mal incinérer tout ce qui s'y trouvait en un seul coup.
Mais il y avait ces deux-là. Bon... Dommage collatéral ? Pas-ma-faute-je -les-ai-pas-vus ? Les-gobs-les-ont-eu-et-je-les-ai-vengés ?

C'est pas vrai... se dit la mage en montant, je dois faire la nounou de types qui ont l'age d'être mes arrières-grands-parents....

HRP: désolé pour mon absence

"Par la barbe de Grimnir maudits peaux vertes !" Beugla Drugnalf en voyant émerger une marée d'hobgobelins. La cohue les rendait indénombrables, mais une chose était sûr s'ils ne se bougeaient pas ils auraient tôt fait de se faire submerger et mettre en pièce.

Au côté du capitaine des Mercenaires du Reikland la maîtresse des épées semblait avoir une idée, elle conseilla qu'ils se postent là où la porte allait limiter le nombre de leurs assaillants, ce que Drugnalf acquiesça sans l'ombre d'un doute.

"Ma chère amie voilà quelque chose pour quoi je suis taillé, sans vouloir vous faire de l'ombre je préfère me mettre devant ma taille s'y prêtera mieux... Faites gaffe tout de même de ne pas me raccourcir avec votre grande lame... Bwahahahaha !" Drugnalf parti d'un rire tonitruant, puis son visage se figea dans une expression rageuse tandis qu'il faisait tournoyer son marteau.

Torche à la main, Andelhion se rapprocha des deux membres de l'Aube Eternelle, c'est alors que le Chevalier remarqua la présence d'une lampe à huile accrochée à l'une des machines abandonnées par les mineurs Nains.

Nandolf s'en empara et l'alluma à l'aide de la torche du Lion Blanc illuminant ainsi le souterrain avec beaucoup plus d'intensité.

"Voilà, nous y voyons déjà un peu plus clair !" Dit il tout en observant autour de lui à la recherche d'indices ou de toutes autres traces suspectes.

N'ayant rien remarqué de suspect autour des wagons miniers et de leurs chargements le Chevalier s'adressa aux deux compagnons.

"Nous ferions mieux de ne pas nous attarder ici. Mes amis, le temps ne joue pas en notre faveur, poursuivons donc notre avancée, nous découvrirons tôt ou tard ce qu'il est advenue de ces mineurs..."

Hartmann marqua un temps d'arrêt puis il reprit la parole.

"Le plus important pour le moment est de savoir si ce souterrain peut nous permettre de sortir de cette maudite tour, alors ne trainons pas !"

Il souleva la lampe à huile pour dissiper l'obscurité devant lui et s'avança plus profondement dans la mine.

Änndgrim se tourna vers Hartmann.

Sans aucun doute, un boyau exploité n'est jamais relié à une tour du moins pas uniquement, il serait stupide de faire sortir le minerais par la tour et de l'acheminer à la surface, de plus vu l'état des poutrelles de sustainement d'acier qu'il y a ici, il y a peu de chance qu'il y ai d'éboulis bloquant le passage, à moins bien sûr qu'un traval de sape ait été effectué.

Le répurgateur ressentit la présence d’un bruit sourd et rythmé à travers sa conscience engourdie. Une voix lente et gutturale accompagnée de chocs lourds.

- Rééééépppuuuurrrgggaaaaateuuuuuuuur Peeeeeettrruuuuussss …


Les réflexes assoupis du répurgateur redevinrent progressivement actifs alors qu’il saisissait le sens de ce qu’il entendait. Phraséologie inquisitoriale incorrecte. Défaut de citation. Procédure entachée de nullité. Accusation induisant le doute. Un vrai travail de prêtre de Verena. Sale. Nul. 2.

Le sentiment de mépris qu’il éprouva à entendre cette plaidoirie qui n’aurait pas même été capable d’envoyer un gobelin au bûcher stimula les sens du répurgateur.

Une vague ombre dansait devant ses yeux suivant le rythme de chocs alternatifs sur ses joues. Ce n’est qu’après un violent effort qu’il réussit à distinguer un visage féminin.

Ce fut dans son esprit comme une explosion de lumière transcendantale.

Une femme se tenait face à lui et lui envoyait des baffes à travers la gueule tout en proférant d’absurdes et incorrectes accusations de cultisme.

Or il n’était pas cultiste. Ces assertions sans fondement ne pouvaient donc avoir qu’un effet, propager artificiellement le doute et par delà le cultisme. Il ne pouvait donc s’agir que d’une manœuvre maladroite et sournoise de la part d’un agent du chaos qualifié.

Il se trouvait donc en présence d’un candidat au bûcher.

Empli de cette délicate pensée, il serra amoureusement contre sa poitrine sa bombonne d’huile d’arabie.

Ce geste acheva de le ramener à la réalité. Il se trouvait à demi effondré sur un sol de dalles de pierre, il avait abominablement mal aux joues et aux mâchoires et il était épuisé.

Après de nombreux tâtonnements, il réussit à se mettre sur pied, alors que plusieurs individus passaient rapidement à proximité.
Un humanoïde dont le sommet du crâne se situait au niveau de son plexus attira son attention. Il sentait la krieg 66.

Le répurgateur reconnu instantanément Drugnalf Skani, capitaine de la compagnie.

- Fffffef ? Balbutia-t-il à travers ses lèvres tuméfiées.

Mais celui-ci avait déjà poursuivi son chemin. Le répurgateur entreprit donc de s’engager dans l’escalier avec beaucoup d'hésitation, sa bombonne toujours fermement serrée contre sa poitrine.

Borgir entendit les hurlements aux étages mais resta devant la gigantesque porte d'entrée de la Tour. Les cris se faisaient de plus en plus stridents dehors...

"Pourvu qu'ils s'en sortent là haut... se dit-il"

*Oui vous avez raison, ne nous attardons pas les autres comptes sur nous*

Andelhion avança alors encore plus profondément dans le tunnel, la torche à la main.

*J'ai hâte de sentir la douce brise de la surface.* dit il aux autres compagnons.

Héhé, tu risques de pas la sentir avant un moment ta douce brise de l'extérieur, si on arrive à l'autre bout de ce terrier vivant, on se retrouvera sûrement dans la forteresse dont nous parlait l'ordre de mission. reste un peu derrière, je doute que tu soit expérimenter dans le combat de gtunnel, "forestier".

Änndgrim accelléra le pas, il n'était en garde, pour ne pas perdre de temps mais était attentif.

" trés bien passez devant , mais attention avec les coups de marteau , je suis juste dériére et vous étes à la bonne 'hauteur' de plus!!" dit elle à Drugnalf sur le ton de la plaisanterie , un peu pour cacher son inquiétude au vue de la multitude d'adversaires. Ils sont si nombreux...

" il est peut éte temps pour moi de recommander mon âme à Moray-Heg et de demander le pardon à Lileath ; mais une chose est sûre si je viens à tomber nombres de ces monstres me suivront sur le serment de sang que j'ai fait!!!!"

Karhéwynia se campa solidement sur ses 2 jambes , juste derrière le guerrier nain , puis réalisant que son épée était bien trop grande pour un tel endroit elle décida de s'en servir comme une lance , la brandissant au dessus de sa téte la pointe vers l'avant préte à perforer le 1er peau verte qui se présentera ....

" Sarathai thalui urithair ceyl !!! " cria t'elle dans sa langue maternelle

"Khazukan Kazakit Ha ! Khazuk ! Khazuk ! Khazuk !"

Le cri de guerre de Drugnalf éclata comme le tonnerre résonnant dans une grotte. Et tandis qu'il se préparait à balayer avec son lourd marteau le premier des hobgobelins qui se jetterait sur lui il entonna un chant en Khazalid. C'était pour se donner du baume au cœur et exacerber sa fureur.

Il n'allait pas être à son aise, il ne pouvait prendre le risque de blesser la maîtresse des épées à ses côtés avec un coup perdu, et le cadre de la porte était bien trop étroit pour prendre toute son aise. Il ne pouvait compter que sur sa force.

Le nain, l'humain et le haut Elfe du souterrain continuèrent leur avancée dans la mine sombre, et tombèrent sur un parchemin qui semblait être abandonné ici, surement en hâte.

Ils le prirent et l 'ouvrirent lentement, la boue et le temps l 'ayant grandement endommagé. Un vague schéma se présenta alors à eux, avec la représentation de la surface par une ligne, la tour en hauteur, et le souterrain qui continuait vers le nord, passant sous la rivière. Le schema était tâché, il ne permettait pas de voir où débouchait le tunnel. Plus loin après le passage sous la rivière, une grande cavité bien plus large était annoncée par le schéma.
C 'est alors qu'en tendant l 'oreille ils purent entendre de faibles bruits d'eaux , la terre étant légèrement plus humide à cet endroit du tunnel.

Un écho vint dans leur dos. Un cri strident. Un cri de peaux vertes, des coups, lointains.


Deuxième étage :


Le premier Hobgobelin fut hors d 'état en un coup, mort en percutant le mur de la tête après le coup de Drugnalf. Environ 6 hobgobelins suivaient, maintenant gênés par leur compatriote étendu dans l 'escalier entre eux et Drugnalf.


HRP : me revoilà, encore désolé pour mon absence !! Donc au deuxième étage, à vous de combattre les Hobgobelins, se sont des npcs, ne vous attardez pas à attendre mes commentaires ! enchainez si vous pouvez !

Dans le souterrain, vous avez vos infos, à vous d 'avancer ou de reculer !

Pour le rez de chaussé et le premier étage, rien ne change, à vous de vous déplacer avec ce que vous avez déjà donc !

*Nous avons notre souterrain de sortie !* dit Andelhion d'un air satisfait.

*Vous voyez nain, ma brise de la surface est plus proche que vous le croyez* dit il ironiquement à Änndgrim.

Soudain, des bruits venant de là où ils venaient se firent entendre. Des hurlements couplés à des bruits de combat.

L'elfe se retourna instinctivement en direction du chemin qu'ils avaient empruntés.

*La porte a cédé...* chuchota le Lion Blanc.

*Vite hâtons nous, ils vont avoir besoin de nous. Il ne sera peut être pas trop tard....* reprit il tout en se dirigeant de vive allure vers la Tour.

" et de 2 de moins "
s'écria Karhéwynia lorsque la pointe de son épée traversa la gorge d'un guerrier hobgobelin , le tuant sur le coup.

"Par contre ils sont encore beaucoup , mais si on continue comme cele tout devrait bien se passer"
dit elle à l'encontre du nain qui s'apréter à fracasser le crâne d'un nouvel assaillant.

une lance jaillit du groupe de monstre et lui percuta violament la téte , lui arrachant son casque et la sonnant légérement.

" pas mon casque !!!!! pas encore !!!! "

et enhardies par cet acte audieux envers sa personne , elle redoubla d'effort et refrapa dans la masse ...

Une rafale de borborygmes gobelinoïdes suraigus se fit entendre, immédiatement couverte par la basse d’un hurlement de guerre nain.
Malgré les bourdonnements qui emplissaient ses oreilles gonflées par les tartes, le répurgateur reconnu immédiatement la voix de Drugnalf Skani.

Le capitaine était confronté à des cultistes verts plus haut dans les escaliers, il fallait aller l’aider à tuer tout le monde.

Serrant plus fort sa bombonne sur sa poitrine, le répurgateur contracta sa mâchoire et s’avança avec un peu plus de résolution dans les escaliers.

C’est alors qu’il remarqua une silhouette féminine quelques marches au dessus de lui.
Il constata la présence d’une chute de reins, signe indubitable qu’il ne s’agissait pas d’un elfe.

Le souvenir d’une magistère flamboyante se fit jour dans son esprit embrumé, mélangé à une voix sourde et à des coups sur la gueule.

Il fut alors envahi par un terrible soupçon. Cette cultiste camouflée avait elle décidé de jeter bas le masque et de prêter main forte à ses alliés verdâtres en prenant à revers les forces de la purification ?

Un minimum de précautions allait s’avérer indispensable.

Passant sa réserve d’huile à bûcher dans son bras gauche, il tira un pistolet, l’arma et le pointa en direction du dos de sa victime potentielle.

- Maviftère ? Lança-t-il d’une voix douce quoi que d’une élocution difficilement compréhensible.

En se retournant, Miria se trouva à deux pas d’un individu au visage bleui par les coups, à l’œil glauque enfoncé dans un magma de cernes de fatigue et encadré par des oreilles écarlates ayant triplé de volume sous l’effet des baffes. Ses lèvres tuméfiées arboraient un rictus qui se voulait probablement un sourire et il tenait comprimé par son bras gauche une bombonne dans une gangue d’osier. Le pistolet qu’il tenait de la main droite pointait directement sur le ventre de la sorcière.