[RP] Autour de la Forteresse

Plus loin, Florencio mis pied sur la terre ferme... Du moins le pensait-il en descendant du radeau ! L'appréciation des distances dans l'eau étant trompeuse, la profondeur qu'il jugeait négligeable était plus grande que prévu... Il eut les pieds mouillés ce qui l'agaça fortement.

*Si j'enlève mes bottes maintenant, je ne pourrais plus les remettre...*

Il lança donc d'un air désagréable à Tyrion et Kronir.

-On ferait mieux d'amener le radeau sur terre ferme. Il pourrait servir.

Il avait envie d'un feu pour sècher ses vêtements. L'envie d'explorer la forteresse fut forte.

*Si jamais il pleut, l'endroit peut être rempli de de skavens, d'orcs, de gobelins, de trolls, d'enfant du chaos, de vampires, de dragons, de nains du chaos, de chaotiques, de démons, tout ça réuni, le Seigneur de la Fin des Temps lui-même peut y être que ça ne m'empêchera pas d'entrer, de les mettre dehors et de m'installer au sec et au chaud.*

Il soupira.

-Daï daï, magnons-nous. Comme c'est parti pour durer, installons des tentes. Mais je préviens, en cas d'averse, je pars me mettre à l'abri dans la forteresse et peu importe ce qui s'y cache.

"On pourrait essayé d'arriver à la foteresse avant que l'eau n'arrive ? ce serait le comble que l'on traverse les rapides secs, mais que l'on soit trempée par une pluie un peu forte !
Essayons plutôt de raser la montagne, nous trouverons peut être une grotte où nous pourrions nous cacher, pour éviter cette satanée pluie !
Je crain que nous ne pourrons utiliser ce radeau plus lomgtemps, il va nous ralentir plus qu'autre chose ..."

Kronir vérifia que sa sacoshe où était sa poudre était bien hermétique, puis attendit ses compagnons ...

-Que nenni !

Florencio se reprit.

-Pas du tout, je veux dire. Gardez ceci en tête maître ingenieur : Toute chose qui peut être utile doit le rester et rester à disposition.

Il se souvint des vendettas tiléenne.

-Chez moi, lorsqu'un abri possible est découvert, on y cache des provisions "au cas où". Croyez-moi, ce radeau pourrait resservir. L'idéal serait de le camoufler également. Je sais que ça peut paraître inutile, mais c'est le genre de chose qui peut faire la diffèrence entre la vie et la mort.

Il sortit une corde de son sac.

-Vous m'aidez à tirer ça Tyrion ?

HRP: un petit jet de dés les MJ pour savoir si on se prend l'averse et, de fait, si Florencio va ou non à la forteresse ?

"Soit, ce n'est pas idiot, mais j'ai peur que cette pluie qui ce prépare ne mouille ma poudre. Je pars devant, vous me rattraperez facilement a pieds, je prend le chemin le plus droit vers la forteresse, vous ne pourrez pas me louper sur cette plaine."

Sitot dit, sitot fait, kronir prit son pacquetage et partit au devant du groupe.

Il héla Kronir.

-Essayez de trouver Mordrep et un endroit où l'on pourrait monter un camps. Lorsque le gros de la troupe arrivera, il faut qu'ils puissent s'installer.

Il réfléchit un instant.

-Notez bien tout les endroits interessants. J'ai idée que connaître le terrain pourrait être utile : lorsque l'on découvrait un abri en territoire adverse, on cherchait les provisions et, s'il y en avait, on les prenait et posait des pièges à la place, sinon on l'aménageait pour nous.
Je pense qu'il serait interessant de faire de même par ici.

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'1d100' : 22

Kronir sentit quelque goutte tomber, puis vu la pluie arriver sur lui comme un mur d'eau. La plaine était grande, aussi il la vit arriver de lion, et il eu le temps de proteger du mieux qu'il pouvait sa poudre et son arquebuse.

Il avait dit aux autres qu'il estait au milieu de la plaine, aussi il recut la pluie de plein fouet et fus bientot trempés jusqu'aux os ...

Lorsque Florencio et Tyrion eurent fini de hisser la barque, ils étaient trempés comme des soupes. Florencio appréciait que l'eau ruisselle sur son crâne et passe sur son visage. En revanche, elle dégoulinait également le long de son cou jusque dans ses vêtements. Bilan des faits : cela le mettait de mauvaise humeur.

-Laissons tomber l'idée de camoufler le radeau et allons dans la forteresse nous mettre à l'abri.

Ils courrurent vers la forteresse. Lorsqu'il arriva au niveau de Kronir, il lança.

-Daï daï Kronir ! A moins que ça ne soit l'heure du bain bi-centenaire ?

La plaisanterie pouvait être mal prise, mais au moins l'ingenieur aller courrir.

Kronir vit les 2 hommes courir tel des lapins pour échapper a la pluie qui forçait le nain a patauger dans la boue

Lorsque que Florencio l'eut dépassé et insulté, la nain lui courut après.

"Accrochez vous a votre armure sire, vous risquez d'en avoir besoin !!"

Après quelques dizaines de seconde de course, le chevalier arriva devant la forteresse. Il s'arrêta net devant le portique et observa la forteresse avec un sentiment d'angoisse. Il avança sur le pont qui menait à l'intérieur prudemment, comme si quelque chose s'apprêtait à surgir du gouffre qui s'étendait sous le pont.

Avant de pénétrer le chevalier jeta un coup d'oeil à ses deux compagnons qui se trouvaient derrière tout en progressant vers la porte. Quand il s'y retourna il aperçut une lumière, une flamme qui virevoltait au milieu des ténèbres, lorsqu'il en s'approcha, la lumière se retourna brusquement, révélant la chose qui tenait la torche. Le chevalier cria tout en dégainant son épée, mais mit un terme à son geste quand il vit qu'il s'agissait de Mordrep.

_Ah, c'est vous, vous m'avez fichu une sacré peur...

Florencio, qui suivait Tyrion de près, manqua de se prendre l'épée dans la figure lorsque le chevalier dégaina. Par réflexe, il recula et heurta Kronir qui arrivait. Comme il portait son marteau en bandoulière, battre des bras ne suffit pas pour rétablir son équilibre et il chûta piteusement.

-Hum...

Il ferma les yeux et déglutis, tomber sur le dos avec une armure est un choc assez douloureux. La pluie continuait de tomber.

-Vous, savez Kronir, c'était une plaisanterie pour vous faire courrir sans poser de question.

Il fit le décompte jusqu'à trois, inspira un grand coups et se releva. Il remarqua Mordrep et sa torche.

-Ah ! Mordrep justement ! J'espère que vous n'avez rien tué sans nous, sinon je serais obligé de le noter dans mon propre livre des rancunes.

Il tapota son libram où était écrit grossièrement en motifs runiques "Les runes pour les nuls, tome 1".

"Enfin mordrep nous vous retrouvons, vous nous avez fait une belle frayeur...
Quand à vous, vous ne seriez pas tomber comme un gros ballourd, je vous aurez dejà coller mon poing dans la figure."

Kronir chargea instantanément son arme d'un geste fluide, et regarda l'intérieur de la forteresse...

"Vous deux, que l'un prenne la torche et aille devant, que l'autre garde nos arrières, moi et Mordrep pourront ainsi vous couvrir, pensez a prendre une autre torche"

- Quoi ? Mais comm... Mais hahum... Moui, ah ! Eheh.

- ... *Gratte la gorge*

- Il y avait du mouvement vers le sud, j'ai aperçu des fumées durant la nuit alors je suis partit en éclaireur, le tavernier ne vous à pas avertit ? Finalement je n'ai rien trouvé.

Au départ Mordrep ne démontra aucun enthousiasme à voir ses compagnons, hormis Florencio à qui il tapa amicalement sur l'épaule, puis scrutant le fond de l'obscurité, il leurs adressa un sourire.
Il pensa au skavens qui se ruaient sur la première once de lumière sans aucunes reflexion, finalement, c'était peut-être une chance. Clangeddin Barbedargent guidait sans aucuns doutes Mordrep dans sa quête visant à honorer son plus vieux frère d'arme.
Après avoir pensé aux skavens il tendit la torche au chevalier avec un sourire immense.

- Tient, il à raison prenez la torche. Entrons. On vous couvre n'ayez crainte !
Lui dit le mercenaire en apprêtant son fusil à l'épaule.

[edité. Mordrep]

Florencio ne s'était jamais vraiment battu en interieur, (mis à part quelques rixes) et n'avait jamais affronté de skavens.
Bizarrement, cela exitait sa curiosité, comment s'appelait ce compte electeur du Middenland devenu empereur et que l'on surnommait "le tueur de skavens" ? Marten ? Il n'était plus sûr, ses cours d'histoires remontaient à trop loin. Voir des skavens pourrait lui être utile si un jour il se mettait à vouloir peindre ou dessiner quelque chose d'historique.

Et puis il avait envie de tuer du rat, la Tilée avait souvent eu des problèmes avec ces créatures au cour de son histoire. Le grand Borgio de Miragliano ne les avait-il pas lui-même combattue ?

Il prit son marteau en main.

*Je ne le rangerai pas avant longtemps à mon avis.*

-J'ai toujours rêvé de faire ce que nous allons faire.

Alors qu'il s'éloignait de la mine et de la zone du combat et qu'il approchait de la rivière, le chariot transportant les 4 nains arriva en vue de la forteresse abandonnée. Le majestueux édifice semblait avoir traversé les âges et sa construction devait surement dâter de l'époque dorée de la race naine. Bâtie à même le flanc de la montagne, la forteresse se dressait telle un rempart immuable que l'on ne pouvait atteindre qu'en empruntant un immense pont de pierre. Les tours et les murailles portaient les nombreuses cicatrices que les années et la guerre lui avaient infligé mais la citadelle semblait toujours être une place imprenable.

Faciné par la forteresse et les histoires que racontaient chacune de ses pierres, ce n'est qu'après plusieurs minutes que le brise-fer apperçu les radeaux ammarés sur la rive opposée.
-Regardez là en bas, près des bosquets, ce sont les radeaux de Théon et des mercenaires. On devrait pouvoir les attraper avec nos cordes, comme ça on pourra traverser rapidement avec notre materiel.

Belk descendit sans une once de grâce de la charrette et rejoint ses compagnons installés au bord de la rivière en traînant des pieds. Une fois à leur niveau, il releva ce qui avait attiré leur attention. Le radeau de Théon et des autres était amarré sur l'autre rive. Puis, le Prêtre des Runes regarda au loin. C'est là qu'il aperçut la forteresse, immense et majestueuse. Il en resta bouche-bée quelques instants mais Jadis le tira de ses pensées et lui balançant une corde de chanvre en pleine tronche. Il ne put s'empêcher de rire lorsqu'il vit le lancé de l'Ingénieur. Mais sa petite moquerie lui imposait de faire mieux. En ronchonnant et sous la pression, Belk fit tournoyer le bout de corde qu'on lui avait octroyé et le balança du mieux qu'il put. C'est avec beaucoup d'amertume qu'il la vit s'écraser dans la flotte, à plusieurs mètres du rafiot.

Hmmphf, elle est pas assez longue, t'as fait exprès...

Vexé, il se retira et observa les Neanias se démener d'un air blasé.

Les vaines tentatives du maître des runes eurent au moins le mérite de faire rire le brise-fer pendant quelques secondes...le temps qu'à son tour il s'essaie à ce difficile exercice.
Après plusieurs minutes et une vingtaine de tentatives infructueuses, Olaf commença serieusement à s'érnerver.
-PAR MA BARBE ET CELLES DE MES ANCETRES!!! C'est donc pas possibl'! Je t'en supplie douce Valaya, viens nous en aide ou je sens que je vais faire un malheur!

Alors qu'il tentait de se calmer, Olaf reprit ses tentatives déséspérées en grommelant.
-...foutu radeau...saleté de flotte...corde de mes...peuvent pas avoir un pont comme tout le monde...m'étonne pas que leur forteresse soit tombée...bande de paysans...umbaraki...j'boirai bien une bière, tiens...

Jadis leva les yeux au ciel en voyant les efforts infructueux d'Olaf. Il ne pouvait cependant rien dire sans risquer un retour houleux, incluant des insultes et des menaces de mort. Il prit alors la corde de Belk, et passa plusieurs minutes à faire un noeud solide entre les deux. Alors qu'Olaf se répandait en injures à côté de lui, il lança sa nouvelle corde qui atterit derrière le radeau sans difficultés. Jadis tira alors la corde précautionneusement, pour ramener le radeau vers eux. Lorsque la corde glissa du radeau pour la remière fois, il eut peur que le courant n'emporte le radeau, mais il n'était que faibl à cet endroi de la rivière.

Au bout de plusieurs minutes de tractaction, le radeau était prêt àl'emploi. Jadis s'avança vers le cariot pour commencer à emporter du matériel.

On va faire plusieurs passages, pour transporter tout le monde et tout le matériel. Que fait on de la charette?

Au bord de la crise de nerfs, Olaf fut très soulagé de voir que, par l'intermédiaire de Jadis, Valaya avait répondu à ses prières.
*Merci! Merci! Merci!*

-Bon, on n'a plus besoin du chariot donc on n'a qu'à l'abandonner ici. Déchargeons le materiel et posons le sur la rive, j'pense qu'il nous faudra faire quatre ou cinq voyages si on veut tout emmener, aussi ne prennons que ce qui sera utile et cachons le reste.
Le brise-fer inspecta rapidement alors le contenu du véhicule.
-On prend les pioches, les pelles, les cordes, la poudre et la bière. Allez, au boulôt.

Olaf ramassa les pioches et les pelles puis se dirigea vers le radeau.
-J'vous préviens, j'traverserai en dernier, quand le matos sera sur l'autre rive...j'pèse déjà assez lourd avec mon armure de gromril, j'ai pas envie de couler à cause d'un tonneau de poudre.