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 [Récit] : Le Journal de Sepp Tolzen.

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Vulpes Fulvus

Vulpes Fulvus


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MessageSujet: [Récit] : Le Journal de Sepp Tolzen.   [Récit] : Le Journal de Sepp Tolzen. Icon_minitimeDim 18 Nov - 21:53

Bezahltag, 11 Ulriczeit


Cela fait maintenant 2 jours que j' ai quitté Burgenhof en direction d' Essen.
Ce voyage à pieds est particulièrement éreintant mais je n' ai pas le choix. Le seul chemin qui mène à Essen depuis l' Ostermark est de longer l' affluant du Stir.
Le long du chemin, je croise des convois de rondins de bois que l' on achemine jusqu' à Burgenhof.
Hier, j' ai d' ailleurs assisté à un évenement notable : Deux soldats tentaient de poursuivre un homme sur les troncs d' arbre flottants. Ce dernier semblait très agile et parvint sans mal à semer ses poursuivants. Mais 3 autres soldats apparurent sur l' autre berge et pointèrent leurs arquebuses sur le fugitif. Celui-ci les defia de l' attraper à jamais vivant, et à ma grande stupéfaction, plongea dans les eaux noires de la rivière. Les soldats et les bucherons ne le virent pas réaparaitre et le declarèrent mort.
J' ignore qui il était, ni même si il s' en est sortit, je ne devais pas m' attarder et j' ai repris mon chemin.

Festag, 14 Ulriczeit


Il me tarde d' arriver à Essen. La nuit dernière, j' ai été attaqué par un petit groupe de brigands qui m' ont prit tout ce que je possedais. J' ai heureusement réussi à dissimuler mes couronnes dans mes chausses. Je remercie d' ailleurs Ranald pour m' avoir épargné une fouille qui m' aurait été fatale.

Aubentag, 16 Ulriczeit


Les légendes et les reproches que l' ont attribus aux Strigany sont complètements infondés.
Sans eux, je ne serais surement pas arrivés à Essen vivant. Où tout du moins, sans une terrible pneumonie.

Mais je m' explique :

Alors que je suivait toujours la rivière, cette fois-ci au milieu de la foret, la nuit tomba sans que je puisse atteindre la scierie (j' avais dans l' espoir que les bucherons et les manouvriers m' accordent le gîte pour la nuit).
La nuit était noire et glaciale. Accablé par le froid et la fatigue, je recherchais désesperemment un endroit où me reposer. Je fut alors guidé par un chant mélancolique et des notes de guitare qui semblaient voler dans l' obscurité.
Je fut comme hypnotisé par ce chant déchirant et, contre toute prudence, je pnétrait dans le foret obscure, à la recherche du lieu d' où provenait la musique.
Une respiration brutale suivie d' une odeur de sang me ramena à la réalité. Là, quelque part autour de moi se trouvait une bête que je n' ose toujours pas nommer.
N' ayant d' autre choix, désarmé et dans l' obscurité, que de fuir, je courait à toutes jambes vers une lueur lointaine et tremblotante qui disparaissait de temps à autres derrière un feuillage invisible.
Alors que je sentait la créature ma rattraper avec une facilité déconcertante, plus je m' approchait de la lumière, plus je semblait distancer mon prédateur.
Je fit alors irruption dans une petite clairière éclairée par un feu de camp autour duquel étaient assise plusieurs individus de touts âges et de toutes tailles aux costumes colorés.
A ce moment là, je fut tiraillé entre le soulagement d' avoir échappé à la mort aux griffes de la chose qui m' avait poursuivie dans les bois, et l' appréhension de me trouver à présent à la merci d' une caravane de Strigany, dont on m' avait toujour dit qu' ils étaient d' ignobles voleurs, traîtres et coupes-jarrets.
Mais curieusement, bien qu' ayant remarqués ma présence, aucuns d' entre eux ne m' adressa la parole et personne ne m' accorda la moindre attention.
C' est seulement à ce moment que je remarquais que le chant provenait d' une magnifique jeune femme aux cheveux noirs comme les eaux de la rivière, accompagnée à la guitare par un homme au regard sombre.
C' est alors qu' une petite gamine d' à peine 6 ans s' approcha en trotinant vers moi et me prit la main pour me faire assoir au milieu de ses congénères.
Je passais donc la soirée à écouter les chants et les histoires des Strigany. Mes craintes s' envolèrent en fumée en même temps que mon ignorance vis à vis de ce peuple.
Je ne m' attarderais pas à decrire ici l' immense mélancolie de ce peuple aux origines prestigieuses et à la terrible malédiction. Mais jamais je n' oublierais leurs rires et leurs larmes.
Et je n' oublierais jamais non plus ma nuit avec Zatsiya, la jeune femme à la voix d' ange.

Le lendemain, ils m' avaient déjà adoptés et je fit la fin du trajet avec eux.
Ah que je regrette de ne pas les avoir rencontré plus tôt ! Mais j' ai davantage regrétté de les quitter si vite. En effet, les Strigany n' ont pas le droit d' entrer à Essen. C' est malheureusement le cas dans bien des villes de l' Empire.
Ils montèrent donc leur campement près des remparts, à l' abris du vent glacial du mois d' Ulriczeit.
Je leur promettaient de venir les voirs dès que j' aurais terminé ce que j' avais à faire en ville.

Essen est bien une morne ville. Les gens sont austères et tristes encore davantage. Les distractions proposés par les Strigany leur feront le plus bien.
L' auberge où j' ai demandé une chambre ne fait pas exception à la règle. Pas de musique, pas de rires. Les ivrognes ont l' alcool triste et les joueurs n' ont que des boutons de chemises à miser.
Je ne parle même pas du repas.

Il me tarde de terminer mon travail à Essen et de rejoindre mes amis Strigany.

Bezahltag, 19 Ulriczeit


Maudits soient les gens d' Essen. Il est très regretable que cette ville n' aie pas été rasée par les guerres des Comtes Vampire. C' eut-été un bon service rendu que d' effacer de la carte ce lieu maudit, dirigé par le mal et la cruautée barbare.

Marktag, je m' était rendu à la bibliothèque du temple de Morr. Un lieu encore plus sinistre que le reste de cette horrible cité. Mais à cette époque encore, j' avais besoin d' un travail et mes compétences de scribe étaient utiles pour un travail d' archivage.
Archiviste ! A 21 ans ! J' était bien aveugle pour desirer une existence pareille dans une ville pareille...

L' entretient d' embauche fut concluant, mais terriblement fastidieux. Il dura la journée entière ! Ces prêtres s' imaginent-ils que nous avons des siècles de vie devant nous ? Ils sont pourtants bien plaçés pour savoir la contraire. Mais à cette époque, moi aussi je pensais avoir une belle vie devant moi.

Dans ma naïveté, sur le chemin du retour, j' imaginais ma vie future. Travaillant la journée dans la tranquillité et le calme du grand temple de Morr, et rejoignant les Strigany le soir et les jours fériés, pour y faire de grandes fêtes et danser et chanter et rire jusqu' à l' aurore.
Je songeais même à épouser Zatsiya, bravant les idées reçues. Croyant que notre amour mutuel saurait braver tout les obstacles.

Pauvre de moi...

Quand je franchit les remparts pour rendre visite à Zatsiya, la nuit était tombée et la lueur de leur fait de camp ne brillait nulle part. Ne me souvenant plus de l' endroit exact où ils s' étaient installés, je fit le tour des remparts, dans l' obscurité glaciale, sans succès.
Me retrouvant finalement au point de depart. Je demandais au gardes si ils n' avaient pas vu les Strigany lever le camps. Il me répondit en ces termes execrables qui résonnent encore dans ma tête :

"Aucune idée... j' était pas là et c' est tant mieux pour ses porcs. Mais si vous cherchez une prostituée, f' rez mieux d' aller au bordel, elles sont pas si chères bon sang !"

Autant dire que je passais une très mauvaise nuità ressasser l' idée que ses merveilleux gens étaient partis pour toujours, sans me dire au revoir, tout comme ils ne m' avaient jamais dit bonjour.

Mais le pire m' attendait le lendemain.

Je ne sais par quoi commencer, je ne sais comment decrire l' ignoble spectacle auquel j' assistait alors que je me rendais au temple pour ma première journée de travail.
Jamais je n' aurais cru les hommes capables d' une telle monstruositée.
Jamais je n' aurais cru une telle chose possible, si je n' avais pas moi-même vu de mes propres yeux brouillés de larmes, les corps des Strigany se balancer au vent, pendus sur la place publique.

Ils étaient tous présents, tout ceux dont j' ignorais même le nom pour les avoir cotoyés si peu de temps.
Tous sauf Zatsiya et la petite gamine qui m' avait entraînée près de leur feu la nuit de la foret.

Je restais une heure à pleurer comme un enfant devant ce spectacle. Puis je demandais à un garde la raison de cette pendaison.
Celui-ci avait un air endormi et me répondu d' un ton monocorde qui restera, tout comme l' execrable discours de son collègue de la nuit dernière, à jamais gravé dans ma mémoire et dans ce journal :

"Euh... ils ont encore volé un truc je crois. Mais faut vraiment que ces Strigany soient imbéciles pour venir à Essen. Y a rien pour eux ici à part ça." Le garde designa la potence avec la pointe de sa hallebarde.

N' ayant plus qu' une crainte en tête, je demandais au garde où étaient les autres membres de la caravane. Il fut étonné que je sache qu' il y' en aie eu d' autres. Mais après un court instant de réfléxion, son regard s' illumina et il me declara qu' une jeune femme qui était venu assister à l' éxécution s' était soudainement avancée devant le juge et lui avait jeté un coq noir décapité sur sa robe en le maudissant pour son crime.
Le garde me dit avec une insuportable pointe d' amusement :

"Le juge à sortit une épée de sous sa robe et l' a décapité sur le coup. C' est epéxd...exepti...expéditif, n' est-ce pas ?"

Je sentit le monde se derober sous mes pieds. Zatsiya... pauvre Zatsiya...
C' est alors que le garde, sans le vouloir, fit revenir l' espoir dans mon coeur meurtri à mort.

"C' est incroyable qu' une si jolie blondinette soit capable de faire quek' chose d' aussi dégueulasse et d' aussi stupide. Mouais... bien dommage aussi..."

Il ne s' agissait donc pas de Zatsiya ! Et le garde avait participé lui-même à l' arrestation des Stigany et m' avait certifié qu' il n' avait eu aucune jeune femme aux cheveux noirs, et aucune jeune fille de 6 ans !

Zatsiya avait sans doute eu le temps de fuir, et était vivante, quelque part.

C' est ainsi que j' ai décidé d' abandonner mon travail de scribe et mon ancienne vie d' artisan pour me consacrer à une quête bien plus importante.

Je m' appelle Sepp Tolzen et je suis un simple vagabond en quête d' une femme que j' ignore si j' aime ou non.
Ce n' est pas cela l' important. Je veux quitter mon ancienne vie et partir de rien.
Je veux une vie d' errance à la manière des Strigany.
Je veux la liberté.
Je veux fuir les villes et tous les monstres qui s' y entassent.
Je ne sais pas me battre, mais j' ai desormais un but :

Retrouver Zatsiya et une petite dont j' ignore le nom.

Ca parait bien futile couché ainsi sur le papier. Qu' importe... la vie même m' es futile à présent.








((HRP : Voilà. C' est partit comme ça. Je m' ennuyais alors j' ai commencé à ecrire un petit texte sous la forme d' un journal et comme d' habitude, ça à prit des proportions plus grandes que je me l' imaginais Razz
J' ai une suite de prévu, mais je n' ai pas fini de l' ecrire, dites-moi déjà ce que vous en pensez, histoire que si y a des choses à changer, je ne refasse pas 2 fois les mêmes erreurs ^^ (Ou que si y a tout à changer, je ne me fasse pas suer à ecrire la suite [Récit] : Le Journal de Sepp Tolzen. 38619 )
Merci de votre lecture en tout cas ! ))
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[Récit] : Le Journal de Sepp Tolzen.
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