[RP] Chemin des Humains et des Hauts elfes

Dangorn montra Miria à Andelhion.

*C'est donc à toi, humaine, que reviens l'honneur de porter ce trophée*

Il tendit la peau de l'ours dont la tête faisait comme un casque à Miria et s'aperçut qu'elle était surdimensionnée par rapport à la frêle corpulence de l'humaine.

*Des retouches s'imposent magicienne...* lui dit il en souriant.

La bête avait été suffisamment grande pour faire une deuxième fourrure. Celle-ci fut apportée au répurgateur blessé.

*Prenez ceci amie elfe et cesse de vous acoquiner avec un humain, ce n'est de plus que déshonorant de la part d'une dame elfe.*
Il en aura grandement besoin s'il veux passer la nuit qui s'annonce glaciale* dit Andelhion tout en tendant la fourrure de l'ours.

Après avoir entendu un second hurlement Kyoshim lâcha subitement le cerf qu'il transportait avec le chevalier et disparut en courant dans l'obscurité vers la source des bruits qui venaient de leurs parvenir aux oreilles.

"Je ne vais pas abandonner un si beau gibier en le laissant au milieu de la végétation, n'importe lequel des prédateurs qui peuplent cet endroit aurait vite fait de s'emparer de la carcasse." Pensa le Chevalier.

A lui seul il ne pouvait porter l'animal qui devait au moins peser plus de 100 kg. Alors il attrapa à nouveau les bois de la bête et le tira derrière lui en trainant son corps sur la neige.

Il entendit au loin des hurlement sauvages, des cris humains et des tirs d'arme à poudre.

"Ça à l'air sérieux !" Dit il tout en pressant le pas dans la mesure du possible.

Soudains 5 projectiles de feu vinrent illuminées le ciel avec un bruit strident, avant de disparaitre derrière les arbres, éclairant temporairement son chemin. Les bruits se faisaient de plus en plus proche, le Chevalier ne tarda pas à arriver sur les lieux du combat qui avait déjà prit fin.

Il observa la masse qui gisait à terre. Il s'approcha et découvrit le cadavre d'un énorme ours, sa fourrure venait apparemment de lui être enlevé et il présentait une énorme plaie béante au niveau du ventre d'où s'échappaient ses tripes.

"Cela n'a pas dû être une mince affaire pour mettre hors d'état de nuire une telle bête."

Il poursuivit son chemin jusqu'à l'entrée de la grotte et laissa tomber le cerf au sol, exténué par l'effort qu'il venait de produire.

"Voilà pour ma part ce que je vous ramène pour le diner."

Puis il s'assit prêt de la carcasse et s'enquit de la situation.

"Il y a des blessés ?"

Mauldred/Dangorn a écrit:

En Bretonnie seuls les hommes de sang noble peuvent espérer porter ce titre.

"Excusez-moi, glissa-t-elle dans un souffle à Borgir." Elle se leva une nouvelle fois. Elle ne fit ni attention aux félicitations qui fusaient, ni à l'arrivée de Nandolf. La grotte était semblable à un tunnel. A son bout, une seule personne, vers laquelle elle se dirigea. Arrivée à proximité, la première chose qu'elle fit fut d'envoyer sa main, paume ouverte, vers le visage du chevalier.

[HRP] Je ne sais pas si tu portes un casque. Si oui, j'éditerai mon message. Dans les deux cas, tu risques de prendre cher =)

Edit MJ : Dangorn ? [/HRP]

[HRP] Je ne porte pas de casque quand je parle à une damoiselle [/HRP]

Dangorn se prit une baffe monumentale devant tout le monde. L'incompréhension put se lire sur son visage, et sur sa joue pâle et mal rasée une marque rouge vif en forme de main se dessinait.

"Mais que... qu'ai-je dit de choquant ? C'est la pure vérité, en Bretonnie seuls les hommes peuvent porter les armes. J'étais juste curieux de constater que les mœurs de l'Empire sont visiblement différentes."

Humilié, Dangorn se tut, regarda un instant Dsilée avec des yeux ronds et tourna les talons vers la sortie de la grotte. Il était fourbu et il devait retrouver son étendart avant d'aller dormir.

"Pas si vite." Fit-elle sèchement, avant de lui emboîter le pas.

Lioudane toujours à l'extérieur en train de recouvrir la carcasse de neige, regarda Nandolf arriver.

" Belle prise Nandolf... Oui, quelques uns mais Mornund s'occupe d'eux. Borgir à quelque peu souffert je crois, il s'est retrouvé pris sous le cadavre quand nous l'avons térassé. "

Lioudane constata que malgré la couche de neige dont le corps était recouvert, une coulée de sang parvenait toujours à la traversée. Encore une idée d'elfe que de dépeucer la bête ...

Lioudane regarda ceux qui restaient dehors.

" Nous devrions rentrer nous mettre au chaud, non ? "

Sans attendre de réponse, il joignit le geste à la parole et rentra dans la grotte...

Dangorn s'arrêta de marcher et tourna la tête vers la chevalière. Son regard était dur.

"Qu'est-ce que vous me voulez ? Ca ne vous suffit point de m'avoir humilié en public ? Je l'ai peut-être mérité, mais maintenant laissez-moi en paix."

Sortant de la grotte, Dangorn balaya le camp du regard.

"Où est ce foutu étendard ? Ah, le voilà."

Couvert de neige et imbibé du sang de l'ours, la bannière de la CMR gisait par terre. Le bretonnien alla la ramasser, avant de revenir s'abriter du froid dans la grotte.

"Non mais, croyez-vous que..." Le chevalier l'ignora et alla chercher quelque chose dans la neige. Elle le regarda la recroiser et s'en retourner dans la grotte.
Elle revint à la "forêt" qui s'étendait devant elle, puis regarda ses mains. Elle défit un ruban de couleur qui entourait l'un des poignets, et s'accrocha les cheveux avec. Elle apercut alors Nandolf, avec Lioudane. Elle le regarda le temps de finir de se coiffer, puis poussa un long soupir avant de se décider à retourner dans la grotte.

Borgir appercut Dsilée revenir et lui demanda
"Eh bien? Vous l'avez fait détaler... Pouvons-nous reprendre notre conversation ? Accepteriez-vous de me répondre?"
Borgir était toujours adossé le long d'une paroi de la grotte , se tenant le bras ,de temps à autre, qui lui faisait mal.

Dsilée s'apprétait à aller sermoner vertement le Chevalier. Mais elle se ravisa une fois qu'elle fut rentrée dans la grotte. Une nouvelle saute d'humeur ne serait sans doute plus la bienvenue à cette heure. Ca attendrait un peu. Elle se dirigea droit vers ses affaires, et ne répondit pas de suite à Borgir. Elle s'assit là où elle était précedemment.
D'une voix qu'elle aurait voulu moins coupante:

"Répondre à quelle question ?"

Borgir répetta mot pour mot ses questions
"Dites-moi , Dame Dsilée d'où venez-vous? Et qu'est-ce qui vous a poussé à devenir Chevalier? Il est vrai qu'il est rare de voir une Dame , qui plus est aussi charmante , embrasser la voie de la chevalerie..."

FOUTRIPAILLE! MORBLEU! SANGLEBOUC! Où suis-je maintenant? Foutu sanglier, foutu fringale, on me reprendra plus à aller chasser une de ces bestioles quand je suis dans un de ces convois, puis pourquoi ils vont si vite aussi? Pourtant j'ai pas pris tant de temps que ça pour le serrer ce bestiot, à peine une heure, ils auraient dû être toujours là quand je suis revenu. Bah je vais rentrer dans ste grotte, ste lumière ça doit être un feu je vais en profiter pour me faire cuire le bestiot.

"A croire que c'est contre-nature de porter une armure et de se faire appeler Dame, n'est-ce pas ? Mes raisons ne doivent pas beaucoup différer des autres Chevaliers. Même si j'en ai de plus personnelles. Et je suis déçue de constater qu'il n'y a peut-être que dans une bataille que l'on ne fait pas remarque comme celles que je dois supporter depuis que je suis ici."

Elle prit un petit caillou et le projeta vers le Bretonnien, avant de tourner la tête vers l'entrée de la grotte. Bling.

"Merci Lioudane, je pense que j'ai eu beaucoup de chance en tombant sur sa piste. Je n'allais pas laisser passer une telle occasion."

"Je ne me fais pas de soucis pour ce vieux Borgir il sera remit sur pieds d'ici demain matin après un bon repas et une bonne nuit de sommeil."

Le Chevalier se releva et entreprit de déplacer le corps du cerf dans la grotte à proximité de l'entrée pour le garder au sec et éviter que des charognards ne s'en emparent.

Il se retourna et aperçut alors Dame Dsilée entrain de se recoiffer. Il n'avait pas encore eu l'occasion de discuter avec elle depuis le début de l'expédition. Elle semblait énervée.

"Ce n'est peut être pas le bon moment, cela attendra un peu." Pensa t'il.

Nandolf emboita le pas de Lioudane et s'enfonça dans la grotte. Il se dirigea vers l'endroit ou il avait laissé ses affaires avant de partir en chasse. Le Chevalier décrocha son étui dorsale dans lequel était rangée sa javeline et détacha son baudrier en cuir noir où reposait à sa droite le fourreau et son épée "Lowehart". Il s'agenouilla et déposa ses armes au sol près de son bouclier. Le Chevalier jeta un coup d'œil autour de lui tout en se relevant.

La plupart des combattants étaient réunis autour du feu. Le Nain Anndgrim qui venait seulement de retrouver la troupe commençait déjà à exprimer son mécontentement.

"Hey Maitre Anndgrim ! Vous parlez de casse dalle c'est bien celà ? Il se trouve que je viens de ramener de la chasse, un très beau cerf. Que diriez vous de le préparer pour le diner de ce soir ? Il y a d'autres volontaires ?"

Nandolf cherchait du regard Kyoshim qui l'avait laissé avec sa prise au milieu des bois. Il comptait bien que l'Asur se rattrape en aidant à préparer l'animal pour le repas de ce soir.

Mornund, toujours souffrant, avant accepté le bandage et remercia l'elfe. Il appuya encore plus son bandage en guise de bandoulière sur l'œil.

"On aura de quoi manger ce soir, un ours géant, un cerf..."

Il déposa son marteau contre la paroi de la grotte et s'asseya à côté, contre le mur, pour se reposer.

"Maintenant que le danger est passé, pouvons-nous reprendre l'élection du commandeur de la troupe ?"

Änndgrim sortit un manuel de son sac:

Cerf, cerf cerf... Alors j'ai cerf bouillie à la bille de troll et flambé à la laitance de baleine arc-en-ciel.
Ah euh l'inconvénient c'est qu'il faut de la bile de troll... et euh de la laitance de baleine arc-en-ciel ah et faut un mois et demi de cuisson.

Änndgrim entendit des soupirs soulagement.

La seconde recette c'est du cerf grillé à la bière.
Faire griller arroser avec de la bière, servir avec de la bière.

Bon bah je crois qu'on peut commencer.

Borgir répondit sèchement à Dsilée
"Et bien , si vous faites le choix de prendre toutes mes questions pour votre pomme...
Vous prenez toutes les remarques pour du sexisme Dsilée.
Très bien , restez dans votre coin. Aurevoir."

Borgir quitta la conversation , se leva et alla voir Nandolf.

"Mais..."
Elle le regarda s'en aller, et poussa un nouveau soupir. Elle défit le fourreau accroché à sa ceinture et y rangea rageusement son arme, qui était restée par terre. Ssschlakk. Elle se redressa et commença à défaire les lacets de cuir qui maintenaient le haut de son armure.

Andelhion a écrit:

*Prenez ceci amie elfe et cesse de vous acoquiner avec un humain, ce n'est de plus que déshonorant de la part d'une dame elfe.*

La colère empourpra les joues de l'elfe et sa main se crispa sur la garde de son épée. Seul la présence d'un Petrus convalescent à ses cotés l'empêcha d'aller plus loin.

"Je n'ai aucune honte à porter secours à un être que je considère comme un frère..." A peine plus qu'un murmure mais une rage contenue dans chacun des mots prononcés.

Alana détailla rapidement son interlocuteur, le mépris incrusté dans ses traits s'accentua encore lorsqu'elle posa les yeux sur la fourrure de lion blanc qui recouvrait Andelhion.

"Un simple garde du corps qui n'a jamais connu autre chose que les conforts d'un palais ne pourra jamais comprendre le lien unissant de vrais frères d'armes."

Au fil de sa phrase le ton de l'elfe s'était adoucis jusqu'à devenir neutre, toute colère s'était évanouie de sa voix. Ce n'était pas la faute de cet imbécile de lion blanc, après tout.
Il ne pouvait pas comprendre. Il souffrait d'un trop sévère défaut pour cela.
Il n'était ni guerrier fantôme, ni membre des mercenaires du Reikland... son clan... désormais.

D'une main distraite, elle utilisa la fourrure, en orientant la partie ensanglanté vers l'extérieur, pour couvrir son corps ainsi que celui de Petrus. L'odeur qui se dégageait de l'objet était immonde et elle se doutait qu'une multitude puces et autres immondice le recouvrait, mais c'était un mal nécessaire.
Son frère en avait besoin, c'était l'esprit de la meute...

Reposant sa tête contre la poitrine du répurgateur, Alana ferma les yeux. Elle ne désirait plus q'une seule chose, désormais, se reposer... dormir.

Les cœurs s'échauffaient dans la caverne. Et si cela continuait, le groupe ne tarderais pas à être divisé. D'un côté les sexistes, de l'autre les arrogants. Voilà une belle bande de bras cassés.

"Au moin cet humain passera la nuit en de fort bonne compagnie" ricana Andelhion.

L'elfe se dirigea ensuite vers Änndgrim qui s'était improvisé cuisinier tout en s'adressant à lui.

*Hola nain, n'oublies pas que ta recette s'appelle Cerf à la bière et non bière au cerf* puis lui tapota amicalement l'épaule.

Le guerrier passa à côté du répurgateur blessé et lui offrit quelques bandages, histoire d'en avoir d'avance le cas échéant.

*Prends ceci humain, tu en auras plus besoin que moi a l'heure actuelle*

Et pour finir son tour de caverne alla à la rencontre de la femme chevalier, ayant repéré un endroit adéquat pour passer la nuit.

*Puis-je m'assoir à vos côté Guerrière ?* tout en affichant un sourire à Dsilée.

La tête de Miria oscillait. Elle avait du mal à rester éveillée et demeurait à demi consciente de ce qui se passait autour d'elle.

Elle vit Dangorn lui parler sans comprendre un mot de ce qu'il disait. Elle n'avait pas l'énergie nécessaire pour parler et se contenta de penser très fort:

Crève

Apparemment ca aurait sans doute été une bonne réponse car elle vit dame Dsilée se lever. Elle eut le courage de tourner la tête, juste à temps pour voir une magnifique gifle. Elle sourit un peu, même si c'était difficile.

Entre temps, quelqu'un s'était approché pour lui mettre une sorte de peau sur les épaules. Elle était sale, puante, encore dégoulinant de sang. Mais c'était chaud et agréable. Et c'était en ce moment tout ce qui l'importait. Dormir...

Änndgrim, regarda Petrus mal en point, ils avaient combattus côte à côte lors du siège de Karinka, et Änndgrim le tenait dans ces sentiments comme un frère d'arme.
Hey Petrus, tu sais pourquoi on dit que la bière naine est le meilleur des remèdes?
Änndgrim saisit un tonnelet de la taille d'une chopine dans son sac et le lui jeta. Le nain faisair un grand sourire, levant sa chope à Petrus.

"Il n'y a pas de places assignées que je sache..." répondit-elle à l'Elfe, neutre.
Elle posa les deux pièces de son haut d'armure à côté d'elle. Elle portait un vêtement de cuir en dessous, duquel dépassaient les cordons d'une chemise blanche. Puis elle s'attaqua aux pièces d'avant-bras.