[RP] Forêt de Krunk, côté Ordre

Lioudane regarda Petrus

" Marquer notre route peut être à double tranchant, des ennemis pourraient tomber dessus et remonter nos traces. Je pense que malheureusement nous allons devoir nous fier à nos deux éclaireurs... "

Lioudane avait pris en ligne de mire la tour avant de la perdre de vue poursuivait sa route en ligne aussi droite que possible.

Aki, interrompue par Dangorn, ne put répondre à Änndgrim.

Lorsque le Chevalier termina sa phrase, la Répurgatrice le regarda avec deux yeux ronds.

*Mais il a quoi dans la tête celui la ?* Pensa-t-elle.

« Heu… Ce n’est pas très reposant comme posture mais pourquoi pas après tout, ça ne peut qu’améliorer les relations entre mercenaires. »

Aki s’approcha de Dangorn qui commença à la saisir afin de la positionner correctement sur la monture imaginaire. C’est alors que la Nippone ressentit une légère palpation sur son postérieur.

*Ah… Il avait donc ça dans la tête…*

Après ce cours moment de réflexion, la Nippone se ravisa :

« Heu… En fait je vais peut être aller sur les épaules du nain… »

Änndgrim prit l'humaine sur ses épaules, accusant le coup, puis se redressa:

Dites-moi, vous venez de l'orient à ce que j'ai compris, vous avez dû traverser les Royaumes Ogres et les Terres Sombres, vous devez ^zetre une sacré bagareuse.

Après s'être assuré que son heaume était bien ajusté sur sa tête pour une protection optimale, Dangorn diminua l'allure de sa monture imaginaire pour se mettre au niveau de Dsilée avec apparemment l'espoir de se racheter.

"Damoiselle Stark, vous avez l'air fatiguée, acceptez-vous de prendre place sur mon destrier ?"

Borgir leva la tête après des heures à fixer le sol .
Il fit remarquer à la troupe qui piayait comme un oiseau
"REGARDEZ. ON SE RAPPROCHE. La forêt n'est plus loin maintenant..."

Elle regarda le Bretonnien ralentir pour venir se placer à ses côtés, d'un air sceptique quant à son attitude, parfaitement risible. Elle se décida à ne pas le lui faire remarquer. Elle reposa ses yeux sur le chemin lorsqu'il fut à sa hauteur. Il lui posa sa question, à laquelle elle releva immédiatement les yeux vers les siens, ou plutôt vers la fente de son heaume, les lèvres pincées. Elle esquissa un sourire.

"Oh... un destrier ? Mais où donc ?"

"Bon d'accord, j'arrête."

Dangorn défit le lacet qui tenait ses deux moitiés de noix de coco à sa ceinture, les entrechoqua pour entendre une dernière fois le "cataclop" qu'elles produisaient, et les jeta dans la neige.

"J'étais seulement nostalgique de ma fidèle monture Patapon car je n'ai pas pu l'emmener. Mais ma proposition tient toujours : avez-vous besoin d'être portée ? J'ai pensé que cela pourra renouer les liens que notre petite altercation avait brisés."

Le répurgateur retourna son coup d’œil à Lioudane.

- Vous avez raison maître nain, nous ne devons pas laisser de traces qui puissent nous trahir. Et qui seraient d’ailleurs inutiles puisque des coureurs des bois fiables se trouvent à nouveau parmi nous.

Il consacra à nouveau toute son attention à la surveillance des alentours.

Le bruit de la chevauchée du chevalier le gênait dans sa surveillance sonore de l’environnement.
Mais il s’habitua à la régularité du pas du cheval et put reprendre son guet sans que cette interférence le trouble.

Qui plus est, il éprouvait une certaine admiration pour le bretonnien car lui seul avait réussi à passer le col avec une monture.
Et quelle monture !
Un destrier, cheval de guerre qui serait bien utile pour lancer une charge brutale contre d’éventuels opposants !
Opposants qui seraient à coup sur dépourvus de cavalerie, eux !
En plus de ça, le cheval ne laissait pas de traces de sabot et combinait donc la discrétion à la puissance de la masse.
Et ces noix exotiques, quel coup de génie !
Les bretonniens avaient beau être rétifs à la technologie, ils se posaient là en matière de cavalerie. Il y avait des leçons à prendre à ce niveau et le répurgateur décida d’observer de près les manœuvres de Dangorn : la connaissance de la guerre à cheval ne pouvait qu’être utile à terme.

Il se mit alors à détourner une partie de son attention de la surveillance des alentours pour suivre les variations de rythme des noix de coco, les manœuvres effectuées par le destrier pour aborder les obstacles et la tenue du cavalier.

Il eut un petit sourire en observant les tentatives du cavalier envers les membres du beau sexe du groupe. Bien sur, ça ne valait pas un bon chevalet de torture, mais c’était tout de même un excellent moyen de contact.

Cet élément finit de le convaincre : il faudrait qu’il trouve un suspect possédant un cheval de guerre, pour pouvoir suivre les conseils à Dangorn après l’exécution.

C'était bien la première fois qu'elle se voyait proposer un tel service... Dsilée aurait bien aimé voir le Chevalier, et savoir si un sourire moqueur se cachait derrière ce heaume ou si, au contraire, il était sérieux.

"Heu... non, merci bien... J'arrive encore à marcher..."

Elle fit jouer ses cheveux, en souriant intérieurement.

"Des liens dites-vous. Et lesquels ?"

"Eh bien, voyez-vous, votre main a eu naguère un contact très fort avec ma joue, et après coup j'ai senti, enfoui sous la haine et la violence de ce premier contact, une volonté de me punir non pas par simple méchanceté, mais aussi pour faire de moi quelqu'un de meilleur... sans doute en vue d'un contact ultérieur, peut-être moins douloureux et davantage à votre goût (et au mien) ?"

En disant cela, Dangorn avait, sans s'en apercevoir, ramassé les deux moitiés de noix de coco et les avait fourré dans sa besace. Son inconscient refusait de se séparer de ces noix, qui représentaient son bien-aimé destrier à ses yeux, comme un fétiche.

"Changer n'incombe qu'à vous. Ma réaction n'avait aucun objectif si ce n'était vous faire arrêter de fanfaronner. Heureusement que vous avez été prévoyant d'ailleurs..." fit-elle en désignant du doigt le heaume du Chevalier. Elle soupira..

"J'aimerais m'en excuser, mais je crois que c'est au-dessus de mes forces. Chevalier."

"Vous vous sous-estimez, ma damoiselle. Mais que vous les formuliez ou non je les accepte, ne vous donnez point ceste peine."

Le bretonnien émit un rire qui résonna sous son heaume.

"Puisque vous n'avez point besoin d'aide, je ne vous ennuie pas plus longtemps. Hue Patapon, à la proue de la formation !"

Sans le réaliser, il avait de nouveau attaché les deux moitiés de noix de coco à sa ceinture tout en parlant avec Dsilée, et il était reparti en trottinant, le bras gauche tenant toujours une bride imaginaire.

- Hem.

Une petite toux se fit entendre.
Le répurgateur s’adressa à Dsilée en parlant sur un ton très doux, son visage arborait un petit sourire timide et reflétait une grande délicatesse.

- Si je peux me permettre … Au cas ou vous éprouveriez des difficultés à vous excuser, je peux vous aider … Il suffit que vous m’indiquiez les organes dont vous ne souhaitez absolument pas vous séparer comme vos dents, vos yeux, quelques mètres d’intestin et toute cette sorte de chose. J’ai avec moi quelques instruments et je dispose du savoir faire qui me permettent de vous assurer que vous aurez la volonté, que dis-je, le désir le plus absolu de vous excuser après être passé par mes mains.

Une rougeur virginale empourpra ses joues.

- Mais ne vous pressez pas, prenez tout votre temps pour décider de votre choix et surtout, désignez moi un organe que vous ne voulez absolument pas perdre. C’est le principe de la manœuvre, si j’arrache violemment votre foie par exemple, alors que vous n’y voyez aucun inconvénient, cela ne vous encouragerait pas à vous excuser.

Il renouvela son sourire timide et prit un peu de champs.

[HRP] Je sais même pas comment on pourrait réagir face à ça xD...[/HRP]


"Mais qui sont ces gens..." se demanda-t-elle. Elle ne fit que gratifier le Répurgateur d'un semblant de sourire, avant de baisser les yeux vers le chemin qui, d'un coup, lui semblait étrangement intéressant.
Elle avait apercu Nandolf, un peu plus loin. La jeune femme n'avait pas encore pris le temps d'aller le saluer. Elle accéléra le pas pour se rapprocher de la tête de la troupe.

Andelhion progressait au sein du groupe qui suivait les pisteurs.

Il regardait tout ce beau monde et prononça quelques mots

*Je ne donne pas cher de notre expédition. Apparemment l'altitude fait délirer nos pauvres petits humains.*

Puis il regarda Änndgrim, la Nippone sur ses épaules.

*Et maintenant les nains s'acoquine avec les humains. Ils sont déjà repoussant mais là si en plus ils se reproduisent avec ces barbares...*

Tout ceci ne l'amusait pas vraiment. Mais au moins la confiance s'installait lentement dans le groupe et ça c'était une merveilleuse nouvelle.

/HRP/ y'en a qui ont de ces idées tordues des fois /HRP/

Nandolf progressait dans la neige d'un pas déterminé. Il couvrait le flanc gauche de l'avant garde en scrutant les environs. Depuis l'altercation avec cet Asur vaniteux, le Chevalier était resté silencieux, préférant se concentrer sur l'observation de son environnement.

Sa concentration fut perturbée par des bruits de sabots en milieu de convoi. Il se retourna et observa quelques instants le manège du Chevalier Bretonnien et ses noix de coco, auprès de la Nippone. Nandolf ne pu s'empêcher de sourire.

"Décidément ce Chevalier n'a pas peur du ridicule." Pensa t'il.

Nandolf reprit immédiatement son observation. Dans son dos le Chevalier Bretonnien trottait au coté de Dsilée tentant une nouvelle approche moins abrupte que la veille. En vain...

Le répurgateur nommé Petrus s'approcha de la guerrière et échangea quelques mots. Visiblement cela n'était pas du gout de Dsilée qui pressa le pas pour se porter en tête de formation.

C'est alors que Hartmann remarqua sa présence. Il retira son heaume libérant ainsi ses cheveux blond et prit la parole.

"Mes salutations Dame Dsilée ! Comment vous portez vous ? Vous avez une petite mine, la nuit a dû être courte, je présume."

"Je suis désolé de n'avoir pu vous présenter mes hommages plus tôt mais vous sembliez tellement hors de vous hier que j'ai préféré remettre cela à plus tard. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur."

Tout en prononçant ces paroles le Chevalier ralentit légèrement afin que Dame Dsilée puisse reprendre son souffle après l'effort fournit dans la neige pour se porter en tête du groupe.

Alana a écrit:

"Il y a aux alentours un bon nombres de cuvettes rocheuses remplies de neige. En ce qui me concerne, j'ai un besoin impératif d'un bon bain chaud... et je dirais qu'il en va de même pour vous..."

"Pendant que vous vous chargez de faire fondre la neige, je remplirais la cuvette de neige au fur et à mesure. Et nous laisserons le groupe nous devancer un peu... Mais ne vous inquiétez pas, je retrouverais leurs traces très facilement et je vous attendrais tout le temps qu'il faudra. Je ne pense pas qu'ils soient très difficile à rattraper"

UN BAIN ?!

Miria regarda l'elfe d'un air abasourdie. Elle était sidérée... Elle était censée se trouver dans une compagnie guerrière entrant dans une foret inconnue et potentiellement très dangereuse, plus sans doute que même la montagne... Et cette Asur avait envie de prendre un BAIN, et même lui faire chauffer l'eau... Çà la dépassait complètement. On ne savait pas quelles bestioles rodaient ici, trolls, araignées géantes, et peut-être même de vils orcs... Et elle voulait un bain... Miria n'y croyait pas... Il y aurait finalement des choses qu'elle ne pourrait jamais comprendre.

En plus, proposer ça à une sorcière flamboyante. Elle n'avait sans doute pas prit de bain depuis qu'elle était entrée au Collège de Magie, et ça faisait maintenant plus de 15 ans. L'eau, horrible chose. On pouvait en boire à la limite, bien qu'elle préférait largement l'alcool, fort de préférence. Naviguer dessus aussi. Mais c'était tout. L'eau était sale, charriait les immondices et repoussait sa magie. Trop d'eau lui évoquait plus la noyade et la suffocation qu'autre chose. Se laver avec, alors que les flammes, elles, la débarrassait de toutes souillures ? N'importe quoi.(HRP: oui, légèrement sectaire mon perso /HRP)
Elle chercha les mots pour répondre

Et bien, euh... Personnellement, à la limite, je veut bien vous faire chauffer l'eau. Mais je pense qu'il serait bien plus sage de ne pas trop s'éloigner du groupe. Je ne doute pas de vos capacités à le retrouver, mais je n'aime pas me retrouver seule en foret (en partie à cause de tendance pyromane élevée). Il vaudrait mieux attendre une pause par exemple où vous pourrez faire ce que vous voulez.
Et où je pourrai me laver à ma façon.pensa-t-elle.

Quoique, en regardant le chevalier bretonnien et ses noix de coco (mais où diable les avait-il trouvé ?) et son "comportement" avec la nippone arrivée durant la nuit et Dsilée, il valait mieux qu'Alana garde un couteau non loin si ce dingue en armure apprenait qu'elle prenait un bain. D'un autre coté... le metal était un excellent conducteur de chaleur...

Elle souffla en arrivant à sa hauteur.

"Bonjour Chevalier. Vous auriez pu m'approcher sans crainte je pense, le port d'un casque aurait été inutile pour vous."

Elle soupira.

"Je ne vous vois pas avoir les mêmes manières que..." elle jeta un coup d'oeil derrière elle, en direction d'un certain Chevalier, puis revint au chemin.
"... d'autres personnes. A moins que ce soit la fatigue, l'appréhension... mêlés aux remarques que l'on me fait subir..." Elle s'arrêta.

"Hum... mais ça peut aller. Si ce n'est le froid... Et vous donc, depuis notre première rencontre ?"

Nandolf écouta calmement Dsilée sans cesser d'avancer dans la neige.

"Je vois bien de qui vous voulez parler." Dit il tout en souriant.

"Mais dites moi Dame Dsilée quel genre de remarque vous a t'on faite ?"

Au même moment elle s'arrêta répondit à la question du Chevalier et interrogea à son tour Hartmann.

Le Chevalier stoppa également sa marche et se mit sur le bas coté.

"Comme vous pouvez le voir je me porte très bien. Pas mal de chose ont changé au QG de l'Aube Eternelle depuis votre venu. De nouveaux combattants nous ont rejoint mais aucun Chevalier du Soleil Flamboyant. Je trouve que nos semblables se font très rares ces derniers temps. En est il de même pour les Trois Serments ?"

Kyoshim commençait à revenir vers le groupe ayant fini sa mission d'éclaireur. Umbre lui avait continué sa mission, il avait donné l'ordre à Kyo de revenir au camp alors de toute façon il ne pouvait que s'exécuter. L'Asur retrouva le groupe très facilement, primo à cause de leurs traces de pas très voyantes dans la neige mais on ne peut rien y faire et secundo le bruit interminable du fracassement des deux noix de coco sur elles mêmes. Dans une forêt, l'Asur était toujours en hauteur, c'est à dire percher à un arbre, c'était son point de vu, il exécutait chacune de ses missions en forêt en sautant d'arbres en arbres, il trouvait qu'on pouvait avoir une certaine légèreté, une certaine aisance, tout en alignant rapidité et adresse. Tous ces points définissaient bien une remarquable singularité et intelligence de la race des hauts elfes. Après s'être perché sur un arbre qui semblait adéquate aux yeux de l'elfe, il fixa avec mépris le chevalier qui s'amusait avec ses noix de coco.
L'Asur sauta dans la neige, cela fit un petit bruit qui alerta seulement quelques personnes aux alentours. Il se dirigea vers le chevalier Bretonnien et dit :

"Pourriez vous, vous débarrassez de ces objets qui vont nous mener à notre perte, vous ne voyez donc pas tout le bruit que font ces choses, qui n'ont d'ailleurs aucune utilité. Vous savez que je les entends à plus d'un kilomètre à la ronde et si par malheur un éclaireur orc passait par là et aurait comme moi l'ouïe fine car il ne faut pas rêver, ils ne vont pas choisir n'importe qui pour une mission qui pourrait changer le cours d'une histoire, c'est à dire qui se solderait soit par leur mort ou la notre. Alors je vous prierai de laisser ses "trucs", et entre vous et moi vous n'êtes plus un gamin, enfin je l'espère et ne me dites pas que votre cheval vous manque à ce point."

L'elfe gardait toujours son air assez méprisant et hautain.

"Le genre de remarques auxquelles on doit s'attendre à être confrontée quand on n'est pas homme dans un milieu militaire... mais ça faisait longtemps justement, que je n'y avait plus eu à faire..."

Elle s'arrêta.

"D'autres personnes ont rejoind notre cause également, dont un Chevalier... Mais nous sommes loin d'être nombreux. A croire que les nôtres préfèrent se battre à la demande des Comtes Electeurs, plutôt que de nos chefs." Elle s'arrêta là quelques secondes, puis haussa les épaules.

"Quand on voit les individus qui peuvent former une pareille troupe, je comprends qu'il y ait des réticenses à nous rejoindre..."

Bon... l'elfe avait bien compris, en voyant l'expression horrifiée de la mage, que celle ci n'accepterait pas de s'éloigner ne serait ce que d'un fifrelin du gros du convois.

Attendre une pause et réitérer sa demande à l'humaine ? Non... quoi qu'accepte la mage, ce sera toujours trop près des autres à son goût. Poussant un long soupir, Alana hocha la tête.

"Comme vous voulez."

Ralentissant encore, elle laissa Miria la dépasser pour se retrouver, seule, en toute fin du détachement.
La main de l'elfe se porta, presque naturellement, à la poche intérieure de sa veste. Celle qui renfermait les quelques champignons hallucinogènes qu'elle avait emmenée pour l'expédition.

La promenade lui plaisait de moins en moins et elle avait besoin de se remonter le moral...
Les doigts agiles de la petites elfe sélectionnèrent avec soin quelques uns de ses plus beaux spécimens. Pas grand chose, juste de quoi voir ce vieux monde d'une manière un peu plus... coloré.

(Du vrai caoutchouc... autant au niveau de la consistance que du goût.) Pensa t-elle, en grimaçant, lorsqu'elle se mit à mâcher les champignons.

Le Chevalier posa sa main gantée sur l'épaulière de la guerrière.

"Ne vous focalisez pas sur ce genre de remarque Dsilée, ce n'est pas parce que vous êtes une femme, que vous êtes moins bon qu'un homme l'épée à la main."

"Vous comme moi savons parfaitement que seule, la force brute ne suffit pas pour triompher du mal. Il faut savoir mettre sa force physique au service de son intellecte et cela très peu de guerriers peuvent parfaitement combiner ces deux éléments au moment voulut."

Hartmann se rapprocha de Dsilée pour qu'elle soit la seule à entendre ce qu'il avait à lui dire.

"Vous avez certainement moins de muscles que ce Chevalier Bretonnien, mais il ne fait aucun doute que vous savez mieux que lui vous servir de votre tête. Vous êtes intelligente Dsilée, n'oubliez pas les enseignements de notre Déesse !"

Le Chevalier reprit ensuite la marche tout en invitant Dame Dsilée à le suivre.

"Il est fort probable que les nôtres préfèrent se battre pour les Comtes Electeurs, pour ma part c'est le Maitre de notre Ordre qui m'a envoyé chez l'Aube Eternelle pour renforcer leurs rangs et je ne regrette absolument rien, je suis même très fier de représenter notre Ordre au sein de l'Aube."

"Puis je vous demander ce qui vous a poussé à rejoindre les Trois Serments ?"