[RP] Le village nain

Le village était posé sur la plaine, coupé en deux par la rivière. Quelques dizaines d 'habitations sont debouts, les rues propres et la vie semble être tout à fait normale. Un son de métal en rythme semble annoncer la présence d'une forge, et une pancarte au centre du village une taverne, en même temps qu'une salle commune pour les citoyens. C 'est le bâtiment central du village, qui semble être le plus grand et le plus fortifié.

Un pont relie les deux parties du village, et quelques maisons possèdent une sorte de roue plongeante dans l 'eau vive. Ce village semble bien ancien, et peu mordernisé aux techniques naines de la capitale. Preuve de l 'autarcie de la vallée..

Quelque chose est presque choquant lorsqu'on regarde les habitants. Il n 'y a que des naines, quelques vieux nains, et des enfants. Environ 50 nains en tout.

Alors que la troupe avance vers eux, un vieux nain sort du lot de curieux qui observent aux portes du village, et se plante sur le chemin, attendant leur approche.


HRP : Les Npc comme le vieux nain qui vous accueille seront gérés par les MJ, car ils vont vous fournir des infos etc. Vous pouvez faire interagir des personnages comme un enfant nain si vous voulez, mais il ne pourra rien vous dire d 'important concernant ce qu'il se passe. Les MJs le feront.

Pour le moment verrouillé, en attente.

Jadis et les autres étaient sur le village à présent. Ils s'arrêtèrent respectueusement à deux mètres vu vieux nain. Jadis avança d'un pas, fit un salut long, et s'adressa directement à lui.
Nous sommes l'avant garde de la colonne de secours naine, membres du clan Neanias, dont je suis le porte étendart. Pouvez vous nous éclaircir sur la situation actuelle dans la vallée? Vos soldats sont ils déja partis? Pourriez vous vous occuper de notre camarade blessé, Todin Neanias?

Le vieux nain regarda Jadis avec un air franchement perplexe.

"Mon nom est Grombur, je suis le doyen du village. Que signifie tout ceci ?"

Le vieux nain observa toute la colonne de nains et d'humains qui arrivaient, surprit par les paroles de Jadis.

"Jadis, membre du clan neanias et porte étendart, j 'ai le regret de vous informer que vous êtes bien loin des zones de combat. Cela fait des siècles que notre paisible vallée n 'est plus en guerre ! Vous vous êtes trompé de route, la bataille ne vous attend pas ici.

Notre prêtresse des Runes va s'occuper de votre ami, dans l 'auberge."

Sur ces mots, trois naines sortirent du lot et vinrent chercher Todin, l 'aidant à marcher jusqu'à l 'auberge pour le soigner. L 'auberge est un batiment de deux étages, possédant 10 chambres pour les visiteurs. Ce n 'est pas le batiment commun qui sert de taverne et de salle de réunion.

"Vous semblez tous épuisés. Les villageois vont vous conduire à la taverne, nous vous ferons un bon repas avec une bière pour faire déscendre tout ça. Avez vous un chef avec qui je pourrais m 'entretenir ?"

Cette dernière phrase semblait légèrement plus tendue. Une oreille attentive pourrait peut être deviner que le vieux n 'a pas tout dit.

HRP : Fatality, tu dois maintenant attendre la réaction de tes camarades, pour une meilleure cohérence. Merci de ne pas trop poser de questions d'un coup dans la suite, pour que les MJ puissent interagir au fur et à mesure. Nous répondrons entre 18h et minuit en semaine, dans la journée ça ne sera pas possible.

Une vision paradisiaque s'offrait à Todin.
Q'ils viennent d'arriver dans un paisible village de frères Nains était déjà en soit source d'une joie incommensurable mais que trois belles Nains viennent le soigner, ça dépassait ses rêves (du moment) les plus fous.
Sentant déjà ses forces revenir, il prit un air viril et laissa les Naines l'entourer pour l'emmener.

Quel chance d'avoir recontrer de si jolies créatures !

Avant de disparaître derrière un coin de mur, il se retourna vers ses camarades :

Je vous retrouverais à la taverne après une bonne nuit de "sommeil" ! Buvez à ma santé !

Les mots taverne, bière et repas semblait avoir attiré l'attention d'Arnfiarnunn qui vint à la rencontre de Gromhur sans plus attendre

Il lui tendit une main amicale:

Arnfiarnunn Neanias, Patriarche du clan du même nom, enchanté!

S'en suivit une poignée de main virile

Merci d'vous occuper d'notre blessé.
Nos belles montagnes réserves parfois d'méchantes surprises qui d'mandent souvent l'combat.
Et l'malheur, lui, il épargne personne. Pas même les plus braves...

Ses yeux se perdaient dans le vide alors qu'il prononçait ces mots, certains événements passés ne sont jamais bien loin.

De où ils étaient, où qu'ils regardent, ils pouvaient voir de hauts sommets étouffés sous la neige. Ils semblaient si paisibles...

Revenant au sujet de leur visite il dit:

Il m'semble donc qu'vous soyez pas au courant d'la menace qui vous guette?

Puis, il fixa son regard sur un bâtiment non loin

Hey, mais ce s'rai pas une taverne qu'j'vois là bas?

Nous avons à causer et tout l'monde a l'corps fourbu après c'long périple, on s'ra mieux là bas autour d'une bonne bière, non?

Disant cela il tentait d'entrainer Gromhur vers la taverne.

Florencio trébucha sur un mauvais pavé et réussit à rétablir son équilibre de justesse malgré tout le poids. Il posa son cailloux et réajusta son marteau qu'il portait non pas dans le dos, mais en bandoulière à l'aide d'une courroie de cuir.

Il toussa, décidément le froid de la Vallée l'avait rendu malade. Il s'adressa à une des naines qui se retenait de rire.

-Oui bon... Comme ils disent en Estalie "Son cosas de la vida". Hum... La paix soit euh... sur vos ancêtres... Sauriez... Hum non. Y aurait-il un ébeniste ou au pire un charpentier dans ce village ?

Il désigna du menton le caillou.

-Et un tailleur de pierre également. J'ai ici un morceau de doigt de... sulamalamanche... dont je voudrais me faire une souvenir plus... transportable dirons-nous. Pour ce qui est de payer j'ai ce qu'il faut.

Le brise-fer était perplexe, les quelques habitants du village ne semblaient pas conscients du danger qui les guettait, pourtant il n'y avait aucun guerrier parmis eux et rares étaient ceux qui semblaient capables de porter les armes. C'était comme si tous les mâles étaient partis à la guerre.
Puisqu'Arnfiarnunn questionnait le doyen du village et que Todin était entre de bonnes mains, Olaf se dirigea droit vers la taverne sans plus de cérémonie. Il poussa la porte de la batisse et alla s'assoir à la plus proche table. Tandis qu'il posait son bouclier, sa hache et son baluchon contre le mur, il siffla à une serveuse pour qu'elle prenne sa commande.

-Hé, toi! Apportes moi une pinte bien fraiche de votre meilleur bière et quelque chose de chaud à manger, s'il te plait.

Olaf s'assit, retira son heaume et ses gantelets et sortit quelques pièces de bronze de sa bourse en même temps qu'il balayait la pièce des yeux. Il remarqua qu'ici non plus il n'y avait pas de mâle en âge de combattre.

-Mais qu'est-ce qu'il se passe dans ce patelin?! dit-il pour lui-même.

Ils étaient enfin arrivé au village tant attendu. Plusieurs guérisseuses prirent rapidement Todin en main qui semblait ravie de l'attention qui lui était portée. Cela soulagea Belk par la même occasion : il n'avait plus à garder constamment un œil sur les côtes endommagées de son aïeul. Olaf quitta le groupe assez rapidement. Le Prêtre le connaissait assez pour savoir que la direction qu'il prenait était celle de la taverne. Assoiffé, il loua sa brillante idée et décida de lui emboîter le pas, à une dizaine de mètres derrière lui. Il aperçut de justesse le Brise-fer, juste après un coin de rue, pénétrer dans un bâtiment qui ressemblait aux auberges traditionnelles. Belk parcourut la distance qui le séparait encore de la porte d'entrer et la poussa. La pièce était occupée que par quelques Nains, visiblement très âgés, qui discutaient autour d'une pinte. Olaf, quant à lui, s'était assis et demandait déjà à une serveuse qui passait de quoi le rassasier. Le Prêtre des Runes, toujours sur le pas de la porte, annonça :

La même pour moi, jeune Naine !

Sa commande prise, Belk s'installa sur une chaise, en face du talentueux Brise-fer de son Clan. Il remarqua une once d'inquiétude sur son visage :

Eh bien ? Qu'il y a-t-il ? Vous semblez préoccupé alors que nous sommes dans une taverne !

Khima était un peu envieux de Todin qui se faisait dorloté par ces trois naines

-Erf,j'aurais du me ramasser un coup moi aussi.. tsss,pour me consoler rien de mieux qu'une bonne bière!

Il prit la direction de la taverne

Dans la Taverne, les vieux nains discutent et fument leurs pipes sans se soucier de votre présence. La serveuse naine vous sert aimablement ce que vous lui commandez, avec le sourire.

Le vieux nain indiqua a Florencio où se trouvait le vieux charpentier, dans une petite maison du village. Beaucoup de murmures circulèrent à la mention du sumalanche, entre les vieux nains qui encerclaient le vieux chef.

"Nos tailleurs de pierre ne sont pas là, ils sont à la mine. Tous nos nains adultes travaillent à la mine. Je vous déconseille fortement de toucher à nos naines mariées, sinon vous en subirez les conséquences !"

Il s 'adressait à Jadis et Arnfiarnunn, esperant qu'ils transmettraient.

"Bienvenue Patriarche du clan neanias. Suivez moi."

Le vieux chef, entouré de ses quelques conseillers, entrèrent dans la taverne où se trouvaient déjà certains nains de l expédition. Les chaises furent tournées, le vieux nain s 'asseyant à la table principale de la taverne, une grande table circulaire. Les vieux nains se disposèrent à ses côtés, et les nains de l expéditions présent dans la Taverne prirent place en face d'eux, servis de bières et de nourritures.

"Nous avons décidé de vous dire ce qu'il se passe ici. Nous avions peur que vous en ayez après.. non rien. Donc, je disais.

Le village de la vallée utilise comme source de revenu la mine qui se trouve bien loin d'ici, où travaillent nos nains adultes. Sauf que la dernière fois qu'ils sont revenus au village, ils nous ont avertis qu'ils avaient vu une fumée très loin au sud dans la vallée, là où il est interdit de se rendre. Lors de leur départ pour la mine, ils ont décidés d 'envoyer un éclaireur une fois arrivé à la mine vers le sud. Ils l 'ont attendus plusieurs jours, mais il n 'est jamais revenu. Nous avons recu le message par un nain messager qui a fait l 'aller retour recemment.

Ceci date d'il y a trois jours. Nous n 'avons pas encore de nouvelles. Les mineurs ne devraient plus tarder avec leur chargement. A vous, racontez nous pourquoi vous êtes ici, en détail. Que se passe t'il ?"

L 'atmosphère semblait tendu. Ces nains ayant vécu si paisiblement semblent avoir refoulé depuis longtemps leur fierté et leur vaillance au profit d'une douce vie reculée loin de tout...

Florencio rentra dans la taverne une demie heure plus tard toujours en trimballant son caillou. Il avait l'air très agacé.

-Re-bonjour à tous et la paix soit sur les ancêtres de ceux à qui je ne l'ai pas souhaité !

Il alla s'asseoir en gromelant et posa le caillou sur la chaise en face de lui.

-Enfin quoi, ce n'est pas compliqué de faire un chevalet, tout au plus quelques heures, pourquoi me demander d'attendre 5 jours ?

Il remarqua qu'en divers endroits, il avait de vilaines plaies non-nettoyées. Plus qu'énervé, il sorti un mouchoir et une fiole, imbiba ce mouchoir du liquide contenu dans la fiole. Il passa négligement (mais discrètement )le mouchoir humide sur ces égratignures incommodantes, lorsqu'il le retira, elles avaient disparues.
Il lança à la serveuse naine en essayant de reprendre un air agréable.

-Per favore, une bière.

Il posa l'argent sur la table.

Theon trainait Hark derrière lui depuis qu'il avait quitté le combat avec le Sulamanche, en profitant que les autres l'ai occupé. Le poids du répurgateur inanimé combiné à celle de son armure avait contraint le chevalier à s'arrêter assez souvent pour souffler, et il arriva au village bien après les autres.
En entrant dans le village il remarqua l'absence de guerriers, étonnant pour des nains. Des bruits de conversation s'échappaient néanmoins de ce qui semblait être la taverne.

_Eh ben, ils ne nous ont pas attendus pour commencer à se saouler...

Il posa Hark contre une bâtisse du village :

_Est ce quelqu'un pourrait s'occuper de lui ? Je dois aller m'hydrater le gosier... dit-il à l'adresse des habitants qui le regardait avec étonnement.

Sur ce il se dirigea vers la taverne et y entra brutalement :

_Salut la compagnie ! Il y a moyen de trouver un peu de bière ici?


HRP : Désolé de l'absence mais ma livebox a dut faire un tour aux urgences.

Pendant le repas, dès que possible Mordrep alla trouver le doyen nain du village.
Tout d'abord il lui raconta brièvement à sa façon l'aventure avec le Sumalanche.

- Vous auriez du voir cela ! Une bestiole haute comme trois moulins, tout en pierre ! Mais... Il en faut plus que ça pour impressionner le vieux Mordrep, je me suis hâté de sauter sur son dos après l'avoir terrassé une première fois... <regarde autour de lui> avec l'aide de mes compagnons. C'est après lui avoir asséné un grand coup sur l'crâne qu'j'ai sauté boulé pour rejoindre les autres... oh chuis sûr qu'il à encore mal grahaharr !

- Bien, plus sérieusement, mon ami ci-présent Alaric et moi même représentons la confrérie des...<Fait semblant de tousser> Si vous savez bien ! La confrérie du Reikland, de fiers guerriers brefs ! Le reste de notre compagnie semble avoir emprunter un autre chemin. Mais en attendant les renfort maître, nous allons avoir besoin de charbon, de granit, de souffre, de forgerons, et de main d'oeuvre pour tailler des pieux. Tout vos combattant aptes peuvent désormais se considérer en temps de guerre et sortir leurs armes, ce ne sera pas de refus.

Pour sensibiliser le patriarche, Mordrep évoqua une vieille bataille connue car assez sanglante et expliqua que si l'aide était refusée, cette vallée serais le prochain camp d''attaque pour le chaos et les peaux vertes.

Proposant gracieusement une bonne poignée de tabac à fumer au doyen il lui glissa, sourire immense, à l'oreille :

- Si tôt terminé ce repas nous irons nous installer un QG d'ou nous pourrons diriger nos troupes et... gérer les finances, j'suis sûr que nous trouverons un... TRES bon terrain de partage des bénéfices à la fin de tout ceci.

Rien n'avais commencé que déjà le vieux mercenaire pensait aux bénéfices monnaitaires. Attendant les réponses du doyen il adressa :

- Oh mais, peut-être que mon compagnon Alaric souhaite rajouter quelque chose ?

Theon arriva enfin à la taverne, faisant une entrée fracassante et Olaf l'accueillit...à sa manière.

-Ben alors, c'est à c't'heure-ci qu'tu rentres?! On peut vraiment pas faire confiance aux zumains. D'ailleurs, qu'est-ce t'as fais d'Hark, tu l'as achevé ou tu l'as filé au sumalanche pour te barrer? le nain tentait de contenir une terrible envie de rire, voyant le chevalier blemir.

-Allez, viens t'assoir. Une chope bien fraiche et une gamelle bien chaude t'attendaient. accompagnant la parole par le geste, il désigna le tabouret vide que les siens avaient réservé pour leur camarade.

Theon prit place en retirant rapidement son heaume avant de saisir sa chope et de savourer une longue gorgée de ce breuvage divin. Olaf se pencha alors vers lui et lui glissa discretement à l'oreille
-Sans rire, t'as bien achevé Hark, nan?

Jadis foudroya Olaf du regard. Il chuchota à celui ci et à Théon qui venait d'arriver tout en faisant un petit signe de tête vers ce dernier:

On ne tue pas les membres de notre propre clan, Hark ou pas Hark.

Il se redressa pour participer de nouveau à la conversation avec le vieux nain du village. Plus il le voyait et plus il était soupconneux à propos de lui. Il cachait des choses. Jadis jeta un regard éloquent à Arnfiarnunn en éspérant lui faire comprendre de ne pas dévoiler la vraie raison de leur visite: si le vieux cachait son jeu, ils allaient eux aussi garder des cartes dans leurs manches. Il prit la parole, d'un ton fin mais d'où transparaissait l'intérêt qu'il avait pour cette question:

Pourquoi ne devez vous pas aller au Sud? Et quand exactement doivent arriver vos mineurs?...

Un silence tendu se fit autour de la table: tous attendaient la réponse du chef du village...

Theon acquiesça à la remarque de Jadis, mais quand celui-ci posa une question au vieux doyen nain, le chevalier parla discrètement à Olaf :

_J'ai déposé Hark à côté du lisier, j'ai demandé à une vieille naine, qui n'avait pas l'air commode, de s'occuper de lui. Tiens, d'ailleurs elle avait un air de famille avec le sumalanche, ça va lui faire drôle quand il se réveillera le Hark...

Le chevalier savoura de rechef une gorgée de bière et repris plus sérieusement.

_A part ça, il reprit une gorgée, question mâle autochtone on peut pas dire que ça grouille dans le coin... Je croyais cette région à l'abri des combats.

Olaf saisit une cruche de bière et re-remplit sa chope ainsi que celle de Belk dont le fond serait bientôt visible. Il vida sa chope d'un trait, la remplit une fois de plus, bu une petite gorgée et répondit au chevalier.

-D'après ce que le vieillard a bien voulu nous dire, les mâles devraient tous revenir sous peu de la mine. Ils ignorent encore que les orcs sont de retour dans leur vallée mais ils nous cachent quelque chose. son visage semblait tout d'un coup plus sévère

-Sinon, comment va Hark? Est-il si amoché que ça? J'espère le revoir rapidement à nos côtés, ses crises de démence me manque. dit-il en riant à pleine gorge avant d'assecher une fois de plus sa chope.

Il voulu alors se resservir mais un ignoble soifard avait totalement vidé la cruche.
-Tavernier! J'ai soif! Ramènes moi un tonnelet, et au pas de course si possible.
puis le Barbe de Fer se mit à grommeler comme seuls les nains d'un certain âge savent le faire
-Grrrmmblmmrgn...de mon temps un longue-barbe n'avait jamais à demander qu'on lui remplisse sa chope...les jeunots savaient encore respecter leurs ainés...tout ça c'est de la faute aux elfes...mon père m'avait bien dit de ne jamais leur faire confiance...

"Les mineurs reviendront lorsqu'ils auront terminés leur travail, demain je pense. Vous devriez vous reposer ici cette nuit. Alors, quelqu'un va m 'expliquer les raisons de cette expédition .. ?"

Le chef semblait attendre. Ignorant la question du sud pour détourner la conversation, il attendit une réponse. Le mot "sumalanche" et "orcs" commencaient déjà à circuler dans les oreilles des nains.

"Quand à vous.. Mordrep, j 'expliquais à vos camarades que nos hommes sont à la mine, assez loin d'ici. Mais euh.. Que voulez vous faire avec votre liste ? De quelle guerre parlez vous ? Des Sumalanches approchent de la vallée ??"


HRP : Je laisse ceux qui ne sont pas à la taverne gérer leur RP, celui ci étant personnel. Restez cohérent, petit village etc etc. Un forgeron, un charpentier, une auberge etc..

Florencio grimaça l'espace d'une seconde en avalant la bière avant de faire disparaitre vivement cette expression, même si par le passé on l'avait plus ou moins formé à apprécier la bière, il avait une préfèrence pour des alcools plus fins et nobles comme ceux d'Estalie.

Il regarda son caillou.

-Hum, on pourrait réduire la taille de façon à en faire bijoux ou une parure. Je ne sais pas si les salumalamanche ont des pouvoirs quelconque mais cela pourrait être intéressant...

Il regarda son libram puis les quelques prêtres des runes dans la taverne.

-Avec une rune qui irait de pair avec ce caillou. Peut être une de protection ou de force.

Il interpella Todin :

-Ahem Todin, dites moi que savez-vous sur les sumalalumanche et de ce que l'on pourrait faire d'un morceau de leur doigt ?

Jadis en était maintenant sur: ce vieux nain cachait des choses de haute importance, et n'était pas très fin pour le faire. Il avait glissé sur la question à propos de l'interdiction d'aller au sud.

Dans ce cas, j'accepte volontier votre hospitalité pour cette nuit. Ainsi nous verrons si vos mineurs reviennent demain.

Il fit exprès de sous entendre que les mineurs ne reviendraient peut être pas mais poursuivit pour éviter qu'on le questionne. Il allait faire attendre le vieux nain...

Sachez juste que je ne crois pas que les sumalanche soient assez intelligents ou assez nombreux pour attaquer de concert un village nain. Ne les craignez donc pas.

Il se tourna rapidement vers Arnfiarnunn, son patriarche, qui semblait plongé dans ses réflexions. Il espéra qu'il serait d'accord avec lui mais ne put lui en souffler mot ni prendre les devants: il était son patriarche. Il finit donc sa chope.

Je suppose que mes frères sont tous aussi fatigués que moi. Si cela ne vous dérange, pourriez vous nous fournir un logis pour que nous nous reposions un peu? Nous reprendrons cette discussion demain.

La nuit leur permettrait d'échafauder un plan habile pour forcer le vieil homme à leur livrer ses secrets, et ils pourraient voir si les mineurs revenaient de leur travail.

Lorsque Mordrep intima à ses compagnons de route de le rejoindre, Belk se leva en toussotant, comme pour feindre une déconvenue respiratoire. Ce n'était pas très habile de sa part mais il n'avait pas d'autre idée. Ainsi, il s'approcha de l'Ingénieur et attendit patiemment qu'il eut finit d'exposer son plan. Celui-ci lui paraissait très judicieux : le groupe ne prenait pas d'initiatives à risques envers le village tout laissant Prudence les guider...

Oui, je pense que c'est la solution à adopter.

Le Prêtre des Runes commanda une autre pinte pour essayer tant bien que mal de rester naturel...

La proposition de Mordrep était radicale mais il fallait bien reconnaitre que la situation était bloquée. Les villageois se méfiaient de la troupe fraichement débarquée et leur cachaient quelque chose d'important, aussi le brise-fer aquiessa mais avec certaines nuances.

-J'crois qu'on a pas vraiment le choix mais n'oublions pas que ce sont nos frères, inutiles de faire des victimes ou de les terroriser. De plus, je pense qu'il serait sâge d'attendre de voir si les mâles reviennent de la mine demain, comme on nous l'a annoncé.

Olaf posa sa chope puis bourra sa pipe tout fixant son auditoire, attendant l'aprobation ou une meilleure idée.
-Alors, qu'est-ce que vous en dites? dit-il tout en allumant sa pipe avant de prendre une grande bouffée et de la souffler en direction du doyen du village.

Florencio sirota sa bière sans laisser paraître que le breuvage lui déplaisait. Il passa la main sur le menton comme pour faire mine de réfléchir.

-Je ne suis pas certain de l'aide que pourraient fournir des femmes et des vieillards.

Il haussa les épaules.

-Quant au matériel, soit il n'y a rien, soit il y a des vieilleries.

Il s'accouda sur la table en se rapprochant.

-Alors vas-y, explique un peu plus ce que tu as en tête.