[RP] Le village nain

KarakAlaric n'écoutait guère plus les discussions qui fusaient dans la taverne. Tout juste avait-il remarqué l'arrivée de la veuve naine, la proposition de Modrep de prendre le controle du village, ainsi que le plan des Neanias quant à la forteresse. Ils devaient partir demain ?

Le Nain passa cinq longues secondes à réfléchir. Des tambours roulaient dans sa tête confuse.
Je reste.

Quelques regards se tournèrent en sa direction.
Partez vers la forteresse si cela vous chante, moi, je resterai ici et je défendrai ce village.

Il était vrai que ce bourg ressemblait à s'y méprendre au village du Clan Alaric, son Clan, qui avait été perdu il y a de nombreuses décennies. Lui aussi n'avait plus que des femmes et de vieillards pour assurer sa défense. Lui aussi n'imaginait pas quel danger pouvait l'attendre. Lui aussi voulait simplement vivre une vie paisible.

Nous allons prendre toutes les armes disponibles dans ce village, et nous allons le proteger contre toutes menaces, jusqu'à la mort si il le faut. Enfin, je parle pour moi, bien sur.

On pouvait noter que le regard de l'Alchimiste avait changé. C'étais l'occasion, ici et maintenant, de se repentir de ce qui l'avait torturé pendant tout ce temps : L'abandon de son clan au mains des Druchi.

Il ferma les yeux et inspira profondement. Le Nain sentit que Kasqit ne s'y opposerait pas. Après tout, en quoi cela le generait-il ? Sa decision était prise, et rien ne pourrait la faire changer.

Kronir avait entendu la reponse de KarakAlaric et cela l'avait d'abord surpris , car aucun Nains de refuserait d'aller a l'avant des forces ennemis , surtout pour aller retrouver une forteresse qui recelait peut-etre encore d'autre trésor ..., mais cela le decida , il devait voir ce qui restait de l'arsenal de ce village , et faire son possible pour défendre le village , il s'approcha de KarakAlaric et lui parla :

" Salut ! , je sui d'accord avec toi , nous devons defendre ce village , nous ne sommes pas assez nombreux pour etre sur de defendre correctement la forteresse , nous devrions laissez quelque homme ici pour surveillez les arrieres ..."

Le Nain , bien que vraiment decider a defendre le village , n'exprimait entierement sont point de vue ..;, il esperait trouvez a la fin de cette histoire la gloire et les donnation du village entiers , plutot que d'aller cherche la mort au devant d'une forteresse abandonnée

Suite à l’annonce de la mort de son mari, la naine, le regard rivé sur l’alliance restituée, ne semblait plus faire attention à ce qui se passait autour d’elle.

Ce n’est qu’un peu plus tard qu’elle réagit aux propos de Olaf :

« Venger mon mari… Si tel est votre souhait alors ne protégez pas ce village… »

Se retournant une nouvelle fois vers le patriarche du village :

« Car c’est bien de votre faute ! A vous comme aux autres qui vous ont écouté ! »

Ces derniers jours avaient semble-t-il épuisé la naine aussi bien moralement que physiquement et c’est avec des vertiges que la naine s’interrompit.

Les deux femmes du village qui étaient entrées dans la taverne au moment des heurs vinrent soutenir la veuve avant que celle ci ne s’écroule.

« On te ramène chez toi… »

Le patriarche était très mal à l’aise suite à cette scène et c’est avec une gêne non dissimulée qu’il s’adressa de nouveau au groupe de guerrier.

« Heu… Veuillez l’excuser mais… Tout ceci l’a bouleversé et elle s’égare dans des digressions confuses. »

Puis le nain poursuivit :

« En ce qui concerne l’arsenal du village nous pouvons dire qu’il est plutôt réduit, n’en voyant plus aucune utilité nous avons réutiliser le métal pour d’autres utilisations mais nous verrons demain ce qu’il peut rester. Toutefois je tiens à vous signaler que les combats ne font plus parti de nos mœurs. »

N’attendant aucune réponse le patriarche continua :

« Pour dormir adressez vous à l’aubergiste, nous ne recevons que très peu de visite donc la plupart des chambres sont libre. »


[HRP] Bon, c’est à vous de jouer, vous avez plusieurs possibilités de conversations avec des NPC mais c’est à vous de les trouver. Les MJ feront réagir ces NPC en conséquence donc rien n’est figé ^^[/HRP]

Soit ! Nous resterons 1 ou 2 jour tout au plus pour vérifier l'arsenal et pour preparer le mieux que nous le pourrons le village ... !
Patriarche , nous devons examiner cet arsenal , quand axu naines , que les plus forte s'arme de hache , nous avons du pain sur la planche ... ( Kronir avait l'habitude de decouper son pain avec sa hache )
Kronir pris alors son guide de :
[color=orange] " Comment Tenir un siege en 10 lecons "

Jadis en avait assez. Il prit sa chope et tapa lourdement avec contre la table qui tremblait sous ses assauts répétés. Le silence se fit. Jadis se racla la gorge et parla d'une voix grave, profonde et mesurée, parfaitement audible par tous ses compagnons et tous les nains de la taverne.

Je crois qu'il est temps de cesser cette mascarade. Votre vallée est en guerre, et il est temps pour vous de réagir. Nous nous attendions à trouver un village armé, content de nous voir et qui serait prêt à nous ravitailler pour la route, nous renseigner sur les événements de la vallée. Au lieu de ça, une incrédulité polie nous as accueillies, et là, je vous parle en de façon littéraire, car le fond de ma pensée ne se fait pas en ces termes.
Alors écoutez moi bien: votre jeu suffit, vous allez nous raconter tout ce que vous savez sur les fumées dont vous parliez, sur les lieux interdits au sud, sur la forteresse. Les orques ont apparemment découvert un passage vers la vallée et des armées se réunissent ici pour s'emparer de cette fichue forteresse. Vos mineurs ne reviendront sans doute jamais, et vous vous obstinez à nous cacher vos secrets sous des prétextes fallacieux et des mensonges malhabiles. Et je pense parler au nom de tous mes frères! Avec tout le respect que je dois à des frères nains, nous réquisitionnons ce village, ses habitants, ses locaux et toutes ses ressources.

Je n'ai pas fini: quand nous aurons fini d'entendre ce que vous avez à dire, nous prendrons une bonne nuit de sommeil et nous partirons pour la forteresse. Mais pas seuls! Vous allez nous trouver quelques nains ou naines qui ont des connaissances dans l'art de la médecine et du soin, de même, nous voulons tous les animaux de trait dont vous disposez pour transporter des marchandises qui nous faciliteront le transport.
Si vous ne voulez pas coopérer, nous vous y forcerons. Je n'ai pas voulu cela, c'est à vous de choisir entre défendre votre vallée et votre peuple ou opposer une résistance à vos propres sauveurs potentiels.

Jadis tira de son dos son arquebuse déja armée et prête à l'emploi. Il mit en joue le partiarche du village sans que ce dernier ait le temps de faire un mouvement, engourdi par une vie paisible loin à l'arrière des combats.

Quand à vous Alaric et Kronir, défendre ce village est une absurdité. Si un quelconque ennemi atteint ce village, c'est que nous aurons échoué à la forteresse. Nous aurons besoin de bras là bas, et vous ne serez pas de trop. Rien ne vous attend ici, à part la vieillesse et la bêtise prématurée qui semble avoir touché les habitants. Je ne décide pas pour vous, mais je vous enjoins à changer d'avis.
Alors, dit il en s'adressant au chef du village, que décidez-vous?

Belk s'était tenu à l'écart depuis une dizaine de minutes, écoutant attentivement chaque intervention. Celle de Karak et Kronir lui parurent absolument absurde. Il était prêt à descendre leur théorie quand Jadis s'en chargea à sa place. Il parla longuement, avec une aisance et un charisme incroyables. Il énonça à haute voix ce que chacun pensait tout bas. Le Prêtre des Runes trouva tout ceci malhabile de prime abord. Mais, à mesure que l'Ingénieur déversait ses paroles acerbes à l'égard du village, il se sentait transcendé, prêt à tout pour le soutenir. Lorsque Jadis eut finit, Belk pensa d'abord qu'il marquait une pause, pour mieux continuer par la suite. Et c'est avec un mélange de déception et d'exaltation qu'il soutint son comparse Nain :

PAR GRIMNIR, OUAAAIS !!!

Belk sortit son bâton runique et fit briller Thurisaz de toute sa puissance, comme pour intimider encore plus leurs interlocuteurs.

Kronir avait failli s'emporter lorsque Jadis avait jugée son argumentation stupide , mais se qu'il avait dit avant l'avait convaincu , les villagois cachait quelque chose , et il voualit savoir quoi , meme si cela devait leur couter la vie. Il s'approcha de Jadis et passa son arquebuse a l'épaule et dit :
Je te suivrais pour prendre le controle du village , bien que cela me rebute de laisser ce village sans surveillance , et sans medecin !
Il marqua un temps ...

Nous n'avons pas besoin de monture , et nous pouvons rejoindre la forteresse en 1 ou 2 jour tout au plus ... La Riviere est-elle pratiquable ??

J'ai vu une carte , le seul pont se trouve au nord , et cela serait trop long de longer le fleuve d'un coté et de l'autre !

Je pense que nous devons au moins organiser quelque chose pour ce village , bien que le neutralité m'exaspere au plus haut point , nous ne pouvons les laisser se faire massacrer sans rien faire ...

KarakAlaric se leva de son siège, tranquillement, sans précipitation. Il chargea son arquebuse, et considéra un instant les deux camps en présence. Après avoir pris une longue bouffée d'air, et une derniere gorgée de bière, il s'avanca devant le doyen du village, et le fixa, droit dans les yeux.

Ce lieu est le dernier havre de paix dans la vallée. Le regard de l'Alchimiste était fade et morne.

Peu m'importe les trésors, la gloire, et ce genre de futilité, désormais. Je veux simplement protéger ces gens, qu'ils puissent continuer à mener leurs vies sereines.

Il se retourna, regarda un à un les membres du Clan Neanias, puis leva légèrement son fusil, sans mettre personne en joue, mais toujours en direction de ce dernier Clan.

Prenez les volontaires pour partir à la Forteresse, mais vous ne forcerez personne à se battre. Nous sommes ici pour sauver des vies, par pour garder quelques pierres. C'est de notre peuple qu'il s'agit ! Je ne le laisserai pas mourir sans rien faire encore une fois...

Le Nain déverouilla la sécurité sur son arquebuse, et mit Jadis en joue.
Maintenant, on va tout se calmer, et vous feriez mieux de baisser vos armes, compris ?

Nous n'avons ni le choix , ni le temps , dit Kronir dit d'une voix forte ...
Il observa l'assemblée , constitué de femmes , de viellards et d'un groupe d'aventurier qui venait d'on ne sait où pour mettre le village sous la loi martiale."

Tout ceux qui le désire partir a la forteresse prendront la riviere , je resterais 1 jour maximum ici , puis je vous retrouverais , rejoingnez moi a la forteresse dans 2 jour , je vous apporterez tous ce que nous j'aurais pus rapportez d'ici , installez vous dans la forteresse et fortifiez les positions ...

Cela me fent le coeur de separer cette communauté , mais nous ne pouvons nous battre !
Vous ,( Il se tourna vers le patriarche , le montrant du doigt ) Vous allez enfin nous expliquez ce qui se passe ici , ou je vous abandonne a votre triste sort , après avoir egorgé toute les naines devant vos yeux , puis m'entrainez a mon concours de neud de ballon avec leur boyaux !!Peut -on empruntez cette riviere , oui ou non ? vous avez des embarcation?

Il se tourna alors vers Jadis : "Quand a vous , on impose pas la loi martiale a tout bout de champ !"




Hrp:" faut qu'on discute Hrp de la tactique a employez parce que sinon on en a pour des heures de discution "

Florencio écouta avec délice la conversation s'envenimer sans rien montrer.

Il arriva derrière Jadis et posa la main sur son épaule dans un geste de soutien.

-Nous n'avons pas les mêmes vues en stratégies, mais vous bougez. C'est tout ce qui importe, porte-étendart du clan Neanias, pour avoir mon soutien. Je pointerais juste une chose :

D'un coup de menton, il désigna le doyen et sussura à l'oreille de Jadis.

-Ces nains sont gras et mous, cela pourrait faire de la chair à canon utile face à des ogres par exemple mais en cas de siège, ce sont surtout des bouches à nourrir. Pensez-vous vraiment qu'il soit necessaire de réquisitionner de pareils fardeaux ?

Plusieurs naines commençaient à pleurer, se réfugiant dans la reserve de la Taverne, ou aux étages supérieurs de l 'établissement.

Le doyen resta fixe, et encaissa toutes les paroles des nains. Lorsque Jadis parla, un vieux nain à ces côtés se leva, la fureur se lisant dans son regard, son couteau à saucisson à la main, faute de mieux. Le doyen posa une main sur son épaule pour le calmer, et le nain soupira, avant de s 'assoir à nouveau. fixant Jadis et Mordrep tour à tour avec un air mauvais.

La grande table ronde séparait les deux camps, Karakalaric ayant rejoint les villageois de leur côté, pointant jadis avec son arme à l 'autre bout de la table. Le doyen profita alors du silence pour parler, alors que la tension était à son comble.

"Aucun nain n 'a l 'autorisation dans ce village, pour aller au sud de la Vallée. Personne est revenu vivant d'un tel périple. Notre prêtresse des Runes dit qu'une énergie malsaine émane d'une tour très loin au sud, mais on ne sait pas ce que c 'est.
Recemment, des mineurs se sont plains, parlant de fumés dans la forêt où se trouve la tour. Mais personne ne peut survivre là bas, si se sont vraiment des orques, ils mourront. Nous ne craignons pas d 'attaques d'ici. Comme je le disais, nous ne combattrons pas. La vallée est calme et en paix. Le seul trouble ici, c 'est vous."

Il laissa ses mots planer un instant, dans un silence de plomb. Puis il ajouta :

"Vous devriez tous dormir. Vous nous avez largement assez offensés, après avoir profité de notre hospitalité à la suite de votre long voyage. Laissez les villageois en paix et demain matin, vous trouverez des vivres et des moyens de transport pour votre voyage. Si vous touchez à un seul d'entre eux... Nous irons a Karak'a'Karaz devant le haut roi lui même si il le faut pour vous faire payer, clan Neanias !!!"

Englobant la plupart des personnes autour du porte bannière, le doyen s 'arrêta. Il tentait de négocier, ne pouvant répondre par l 'acier à de tels affronts. Ah, de son jeune temps...Il remercia Karakalaric d'un regard embarassé et reconnaissant.

Hrp : j 'espère avoir répondu à la plupart d 'entre vous !! Je propose donc de lancer la nuit une fois que vous aurez réagis à cela, puis d 'enchainer vite fait sur le départ !
Suivants vos actes, vous aurez à votre réveil des moyens de transports pour compenser la perte de temps au village, ou au contraire vous n 'aurez rien, le vieux vous à prévenu ^^ Allez vous le menacer ? Le tuer ? lui obéir ? A vous de voir ! je vous fais avancer, mais vous restez libre de vos choix. Il est envisageable que le groupe se sépare, mais essayez de ne pas vous divisez en 5 ou 6 groupes, ça arrangerait les MJ pour suivre ^^

Je repasse cette nuit pour voir si j 'ai oublié des elements ou si vous avez ce que vous vouliez. Des reactions sur le topic discussion HRP, pas ailleurs, merci !!! (que les deux MJ puissent les lire)

Vugnus

Kronir dit alors :
" J'ai essayai de vous defendre , mais votre lacheté n'est pas digne d'un nain , mais je vous demande une derniere chose , fournissez nous juste une embarcation et de quoi pourvoir se nourrir , n'essayer pas de nous empecher de partir , et si votre honneur et si bas que vous ne voulez plus venir , n'empechez pas les autres d'etre plus courageux que vous ne l'etes !"

Jadis était rassuré: son clan marchait avec lui, Florencio l'humain aussi et Mordrep, à défaut de le soutenir, ne s'opposait pas du tout à ses dires. il considéra la discussion dans son ensemble et comprit que l'assistance attendait une nouvelle intervention pour que la situation évolue. Il décrispa sa poigne sur la gachette de son fusil et le baisse légérement, ne sentant plus le besoin de tenir qui que ce soit en joue.

Bien, bien... Allez donc chez le Haut Roi si la fantaisie vous en prend. Vous mourrez surement avant d'avoir franchi le col, de ce que je vois de votre inaptitude et de votre inexpérience dans les domaines martiaux. Je suppose que votre carcasse n'est pas plus mobile que cette taverne, et venant d'un nain peu sportif comme moi, ce n'est pas un compliment.

Il ne comptait pas se laisser faire par ce vieillard qui se prétendait intouchable.

Alaric IXe, je te conseille de baisser ton arme, et c'est pour ta propre sécurité. Tu es un nain combattant, assez brave de ce que j'en ai vu, et le clan Neanias apprécie les braves, les bons combattants et les bons vivants, ajouta t il avec un sourire malicieux. Il n'est pas dans l'intention de qui que ce soit de faire du mal à un nain de ce village, et si nous le faisions, ce serait par obligation.
De plus, tu es un mercenaire, et tu nous voudrais nous donner des leçons sur la justesse de nos actions? Nous ne partons pour la forteresse en quête de gloire, de richesse ou autres, bien qu'en récolter au passage ne serait pas désagréable. Nous parcourons le chemin libres de toute contrainte, dans la seule idée d'aider des frères nains. Notre peuple, si grand soit il, est dans le déclin. En voyant ce hameau de fainéants, je comprend désormais pourquoi... dit il avec tout le mépris dont il était capable.

Il prit le temps de laisser son discours agir sur les esprits. Le doyen allait s'échauffer, mais peu lui importait: il leur fallait trouver un point d'entente, et même si Jadis ne comptait prendre la tête du groupe, il voulait être son point de ralliement pour un soir, pour qu'ils puissent repartir avec ardeur sur la route menant à la forteresse. Il savoura l'effet de ses paroles et enfin tourna légérement la tête pour répondre dans un chuchotement et en pouffant à la remarque amusante de Florencio, qu'il commençait à apprécier:
Je réquisitionne le village et leurs ressources, et je doute que le moindre villageoie ici soit comestible vu leur état amorphe avancé!

Ne restait plus qu'à obliger l'autre mercenaire à arrêter de le mettre en joue, et Jadis serait content de lui.

Bon, à présent, je propose que nous disposions d'une bonne nuit pour refroidir nos esprits qui en auraient bien besoin, et nous reprendrons la route demain, avec ou sans votre bénédiction!

Sans plus attendre, il fit signe aux autres de s'engager vers la sortie de la taverne pour aller trouver l'auberge du village...

Belk, lorsque Kronir prit la parole, sentit son teint s'empourprer fortement. Une colère indescriptible montait en lui. En quelques phrases mal tournées et maladroites, il avait réussi à imposer des ordres sans queue ni tête à l'ensemble des membres de son Clan et à donner une réprimande à Jadis, son compagnon de toujours. Mais le Prêtre des Runes fit tout pour attiser sa rage et arriva tant bien que mal à se contenir. Malheureusement, Kornir eut le malheur de menacer les Naines du village. Bien que ce dernier n'offrait pas l'accueil attendu pour des salvateurs, c'était inadmissible. Belk s'approcha de l'impudent et le toisa du regard.

Faites extrêmement attention à ce que vous dites, jeunôt. Encore un mot plus haut que l'autre et je vous assure que ce qui vous arrivera ne sera pas, mais alors vraiment pas, agréable.

Sans attendre de réponse, Belk se replaça dans le rang Neanias tout en gardant à l'œil sa victime. Il écouta avec attention la réponse du doyen qui visiblement, sous la menace, avait tendance à relater les événements sans en omettre. Le Prêtre des Runes se tourna vers Olaf et annonça à voix basse, de manière à ce que uniquement ses comparses puissent entendre :

Il a raison. Nous devrions dormir ici et partir pour la forteresse aux premières lueurs de l'aube.

KarakAlaric, dès qu'il vit que Jadis avait baissé son fusil, fit de meme avec le sien. La tension avait baissé d'un cran.

" Et bien, vous voyez que vous retournez à la raison. Laissez-nous défendre ce village, avec ceux qui le voudront, et allez chercher ce que vous y voudrez, à cette forteresse. Et toi, Kronir, ne t'avises plus jamais à menacer des Naines, compris ? " L'alchimiste semblait plus détendu, tout à coup. Le pire avait été évité.

Il porta son regard sur Modrep.
" Mais vas donc la-bas, charger les peaux-vertes, si cela te chante. Mais je me vois mal voir notre employeur, qui nous a demandé de defendre cette vallée, et lui dire <Oh, escusez-moi, m'sieur, j'ai bien reussi à repousser les orcs, mais les derniers Nains de la région, reclus dans un village, ne nous ont pas été sympathique au premier abord, alors on les a laissé, ces femmes et ces vieillards, se faire massacrer sans aucune possibilité de se défendre, après avoir pris leurs vivres et leurs armes bien entendu.>
Ne penses-tu pas ? "

Le Nain remit la sécurité sur son arquebuse, et repris, à l'intention du groupe :
" Alors allez-y, si cela vous tient tellement à coeur, mais moi, je vais m'occuper de fortifier ce village. Au moins, si vous deviez etre repoussés, cela vous fera une base de repli, pensez-y. Ne pensez pas que c'est par couardise que je ne viens pas avec vous, mais il est de mon avis que nous avons mieux à faire ici.
Evidemment que nous vous laisserons partir, nous sommes du memes cotés, mais il faut parfois savoir choisir sur quel front se battre, et nous ne pouvons tous choisir le meme. "

Je suis d'accord avec KarakAlaric, je ne laisserai pas ces nains et naines sans défense abandonnés a leur triste sort..

Il se tourna vers karakAlaric.

Je resterai ici avec toi, un Prêtre des runes n'est jamais de trop

Il avait apprecié l'exclamation de Mordrep , car bien qu'il avait exclu de proteger le village , il n'abandonnait pas les villageois ...
" Je reste aussi , mais très peu lomgtemp , je ne m'attarderais pas en chemin , et je descendrais la riviere pour vous rejoindre et préparer la defense de la forteresse "
Kronir était content , personne ne s'était sauté dessus , et ils étaient quelques-uns a rester au village , cela leur sauverais la vie , Il en était certain
" Allez , que ceux qui parte se prepare , et que l'on amene le doyen !"



Hrp:Je veux descendre cette riviere , je la lacheraaaiiis paaaaas ( mode gandalf)

Florencio alla se rasseoir.

-J'irais là où le combat m'appelle Mordrep.

Il lança à l'adresse d'Alaric :

-Alaric, je ne trainerais pas ce caillou avec moi à la bataille. Puissiez-vous rester en vie et me le rendre lorsque le moment sera venu.

Il réajusta la lanière de cuir qui tenait son marteau en bandoulière.

-Je vais boire encore quelque bières *faute de mieux* et ensuite j'irais dormir. A l'aube, ceux qui ont du courage partiront au front et il vaut mieux qu'ils soient reposés.

Il ajouta d'un air négligeant.

-J'espère que le matériel promis ne nous sera pas donné trop tardivement. J'entend par "tardivement", après le lever du jour. Un vrai combattant se doit d'être un lève-tôt n'est-ce pas ?

Il jeta un regard narquois aux autres.