Châtiment
« Châtiment n’est bien sur par mon vrai nom tout le monde pourrait le deviner facilement, mais il est des nom que l’on ne souhaiterait jamais porter… »
Voici donc ma véritable histoire :
Je vis le jour il y a de cela 25 printemps et bien que mon age ne le prouve pas j’ai déjà vécue bien des vie… J’ai grandi au château de mon père le Marquis Von Friegstrad frère de l’actuel comte électeur du Norland, hé! Oui j’ai dans les veines le sang de la plus haute noblesse de notre saint empire.
J’ai donc reçu toute l’éducation qui siée à mon rang même si déjà je me rebellais face à mes précepteurs (qui de toutes façon n’arrivaient jamais à rien avec moi …) et les faisaient courir à travers tout le château.
Vers l’age de 7 ans mon père fut promu ambassadeur de son frère et m’emmena avec lui à travers tout l’empire au début, puis dans d’autres nations dont l’Estalie, la Tillée et la Bretonie. J’ai beaucoup appris aux cours de ces voyages dévorant le monde de mes yeux d’enfant, je sais ce que sont les alliances, les accords commerciaux et même les intrigues de cour.
Nous rentrèrent au château 3 ans après notre départ et ma vie reprit son court normal, enfin c’est ce que je croyais au car mon père m’apprit en ce jour maudit qu’il comptait me faire entrer au couvent des sœurs du martyr de sainte Mathilda un ordre de prêtresse Sigmarites qui officiaient dans le Nord à la frontière de l’Ostland.
J’eus beau crier, hurler même que je n’irais point, telle fût la décision de « Von Friegstrad » qui finalement eu le dernier mot.
Et donc du haut de mes 11 ans je fus conduite au monastère où m’accueillit avec chaleur mère supérieur Sophie. Je fus vite acceptée par toute la congrégation travaillant très dure une terre pauvre pour aider à la subsistance du couvent. On m’inculqua les valeurs et la foi en Sigmar, c’est à ce moment là que je découvris ce que c’était de croire en un idéal.
Les 4 années suivantes passèrent à une vitesse fulgurante m’endurcissant le corps au labeur des champs et l’âme en prières devant l’autel de notre dieu.
Les troubles commencèrent à cette période, la guerre faisant rage dans le nord, les réfugiés arrivant par dizaines plus ou moins blessés j’aidais alors sœur Fraye l’apothicaire du couvent à préparer les mixtures d’herbes pour soulager les malheureux.
C’est à ce moment que je découvris les horreurs de la guerre et les ravages de la corruption du chaos avec toutes les difformités qu’il entraîne. C’est là, seule dans la coure de l’abbaye accroupie devant une petite fille munie d’un troisième oeil au milieu du front que je j’appris la première leçon de ce qui est aujourd’hui mon travail.
« Ne t’approche pas d’elle fit une voix d’homme derière moi, elle porte la marque du chaos, son corps et son âme sont corrompus, tu ne peu rien faire pour elle, elle est condamnée. »
Je me retournais pour croiser le regard de Hans Kerslog le palefrenier qui s’occupait des bœufs et mules de l’abbaye, mais je ne reconnaissais pas sa voix, son timbre avait changé, je ressentais une haine refoulée depuis des années.
« Ne peut-on vraiment rien pour elle m’écriais-je, on ne peut décemment pas laisser une pauvre enfant seule dans la nature, même si elle est difforme. »
« Non, elle doit mourir par les flamme pour purifier sont âme et sont corps » me dit-il en sortant un long poignard de sous sa tunique.
N’en croyant pas mes yeux je tendis les bras vers Hans pour l’empêcher de s’approcher de l’enfant, mais d’un simple revers de la main il m’envoya au sol au pied de la fillette, et levant haut le bras il s’exclama : « Par le très saint Sigmar je t’absous de tes pêchés, je lave ton âme et ton corps dans ton sang, que sa divine bienséance t’accueille en son sein », sa lame décrivit alors une parabole parfaite et trancha la gorge de l’enfant m’éclaboussant de son sang.
Je le regardais ne sachant plus très bien ce qui ce passait, me sentant comme vaporeuse, puis je m’évanouie.
A mon réveil Hans était à mon chevet, il me parla d’une voix profonde et grave, « comment te sens-tu mon enfant ? Je devais le faire, rien ne pouvait la sauver, il est des choses qui doivent-être faites pour éviter des souffrances inutiles. »
Je lui demanda alors : « Mais qui es-tu Hans ? Pourquoi tout ceci, elle n’était qu’une enfant innocente ? »
C’est à ce moment qu’il me raconta sa vie, son récit fut long et ne s’acheva qu’aux premières lueurs de l’aube. Je connaissais la véritable histoire d’un des plus célèbres répurgateur de tout l’empire.
Après son récit, il me posa une question qui me troubla terriblement. « dis-moi, petite, quand tu parles à des inconnus ne t'arrives-t-il jamais d’apercevoir une ombre ou une forme au dessus de leurs épaules ? »
Je fus ébranlée par sa question, comment pouvait-il connaître ce secret que je n’avais jamais dit à personnes de peur de moqueries.
« Oui c’est vrai mais comment sais-tu cela lui demandais-je ? »
« Je l’ai ressenti de la même manière que tu vois ces ombres car vois-tu l’âme de toute créature pensante dégage une aura autour d’elle, plus ou moins sombre selon la pureté de celle-ci , et certaines personnes peuvent distinguer ou percevoir cette aura. Tous les répurgateurs on ce don ou arrivent difficilement à l’apprendre, et c’est pour ça qu’ils sont si craints. »
A partir de ce jour Hans m’enseigna toutes les ficelles de son art, à commencé par l’escrime et le maniement des pistolets à poudre noire. J’étais une élève assidue car pour la première fois j’aimais ce que l’on m’apprenait.
Il m’emmena battre la campagne m’apprenant à subvenir à mes besoins et débusquant d’horrible créature appelés hommes bête, des corruptions démoniaque que l’on ramenait la nuit au couvent pour en faire une étude anatomique complète.
Puis un soir la milice locale est venue chercher Hans, ils avaient besoin de lui pour juger une famille de fermier soupçonnée de pactiser avec les dieux sombres. Il m’emmena avec lui pour parfaire ma formation, mais tel ne fut pas m’on étonnement quand arrivé sur place il me dit : « C’est toi qui va faire le jugement de cette famille et tache de ne point te tromper la vie d’innocents est en jeu. »
C’est donc avec ce lourd fardeau que j’entrais dans la salle d’audience du tribunal improvisé dans la maison du bourgmestre, la première chose que je perçus c’est l’atmosphère de haine des villageois rassemblés ici puis tout au fond de la salle la pauvre famille de paysan composé de trois enfants en bas age et de leurs parents.
J’écoutais alors tous les témoignages fait par la populace locale, il en résultait en fin de compte plus de jalousie que de déviance même si je ressentais le mal dans la pièce.
Je rendis mon jugement le lendemain en déclarant les paysans non coupables des crimes leur étant reprochés, il s’ensuivit un brouhaha et des huées à mon encontre mais dans le même instant je pointais un doigt accusateur vers le bourgmestre en lui disant : « Par contre vous je vous condamne de pactiser avec le malin je vois votre âme souillée par l’engeance du démon. »
Dégainant son pistolet Hans mit en joue le malheureux et invita les miliciens quelque peu surpris à mettre au fer leur patron ce qu’ils s’empressèrent de faire.
Ce fut mon premier jugement et bien d’autres suivirent par la suite, le bourgmestre brûla au bûcher le lendemain même et c est moi qui l’alluma...
Puis un beau matin en fin de printemps une missive arriva de mon très cher père, m’enjoignant de revenir de toute urgence au château.
Le voyage ne dura que quelques jour mais me parut une éternité tellement les questions et les doutes m’assaillaient. Hans avait insisté pour m’accompagner et tenta en vain de me remonter le moral.
Enfin nous arrivâmes au château et furent conduis séance tenante devant le châtelain, qui m’accorda à peine un regard.
« Bonjour ma fille me dit-il, je t’ai mandé ici pour te faire savoir que tu épouseras en fin d’année le Duc Rumbert fils aîné du Duc Folcard de Monfort afin de sceller une alliance forte et durable avec nos alliés de Bretonie et ceci pas ordre de notre très saint empereur Karl Franz. »
Mon cœur s’arrêta de battre dans ma poitrine, je me sentis défaillir, ce n’était pas possible je devais rêver, pas ça, pas à moi.
« Mais père! m’écriais-je ne peu pas je me suis déjà engagée auprès de notre dieu Sigmar je suis à son service pas à celui d’une noblesse décadente qui ne sert que ses intérêts négligent le bas peuple que je me suis juré de défendre. »
« Tu ne peu en aucun cas remédier à tes obligations envers l’empire et ce serait un affront pour nos alliés ainsi que pour moi-même !! » S’écria-il.
Prise d’une soudaine folie je pris mes jambes à mon cou et pris la fuite du château, Hans m’accompagnant toujours, nous chevauchâmes pendant plusieurs semaine pour enfin atterrir au plus profond du Riekland.
Là pendant plusieurs année nous mimes notre épée au plus offrant escortant convois et bourgeois pour subvenir à nos besoins.
Un jour notre convoi tomba dans une embuscade tendue par une harde d’hommes bêtes et bien que nous réussîmes à les repousser Hans fut blessé à mort. Juste avant de rendre son dernier souffle de vie il me tint ces propos : « Ma petite, la route s’arrête ici pour moi, j’ai fais mon temps place aux jeunes, prends ceci me dit-il en me tendant un pendentif sur lequel était accroché la comète à deux queues, le symbole de Sigmar et qu’il te protège comme il l’a fait pour moi. Maintenant va et ne te retourne pas change de nom si tu veux continuer à chasser le démon, le tien ne te siée plus. »
Et alors que Hans expirait son dernier souffle d’air je lui dis : « Dorénavant on m’appellera châtiment, pour que tous sache ce qui les attendent en pactisant avec les forces des dieux sombre. »
Et depuis ce jour châtiment écume toutes les contrées de l’empire pour débusquer le mal dans ces moindre recoins…