[Campagne] A l'assaut de Karinka ! [Terminé]

Florencio regarda le fleuve un moment et se rappella le rafraichissement que l'on pouvait ressentir en se baignant durant une chaude journée de Tilée. Il s'assit et contempla longuement son marteau.

-Je n'arriverais pas à atteindre la rive avec mon marteau et mon armure...

Il sortit un rouleau de toile de son sac, gaspiller un tel matériaux lui faisait mal mais il savait qu'il ne pourrait, de toute façon, pas traverser avec. Malgré les bruits de bataille au loin, il défit et enveloppa soigneusement son armure et son sac dans la toile et les enterra. Il prit ensuite, sur un cadavre d'orc non loin, 2 kikoups qu'il planta en forme de croix dans le mur de bois.

*Florencio, tu as interêt à te souvenir de l'endroit parfaitement !*

Il commença à nager difficilement avec son lourd marteau vers le pont.

Grom gigot à la main était quasiment dans les premières lignes d'assaut. Le chaos était total, le fort était assiégé de toute part et les druchiis faisaient pleuvoir les flèches forçant l'ennemi à se mettre à couvert.

Grom arracha avec sa gueule un bon quartier du gigot qui lui faisait tant envie:
- Gâcher un si beau gigot… zallez m’le …zallez crever bande d’vermine !!
Balançant son gigot sur un nain qu'il reçu en plaine figure, il ramassa l’épée d’un chaotique mortellement touché.

- Pas mal le cure dent (ricanant), py ça brille tout bleu, ché chouet. (Un léger halo bleuâtre émanait de l’épée)
- C’est p’être une torche ?

Grom engageait le combat avec un nain, il avait du mal à manier la torche…heu l’épée. D’habile mouvement il parât toutes les attaques du nain et parvint à lui assigner une estocade à l’épaule. Celle-ci se mît à noircir comme si l’épaule se calciner sans la moindre flamme. Le nain épris d’une immense douleur, Grom lui assigna un uppercut qui lui brisa la mâchoire et s’étala à trois mètres plus loin inconscient.
- éh éh ça brûle bien les torches des chaotiques !!

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Aux cotés de Maître Änndgrim (sur les remparts?)
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- And'.

* Un nain posa sa grosse main sur l'épaule du maître brise-fer. C'était Harkon BriseCrane. Ses sourcils broussailleux surplombaient ses yeux noirs, ce qui lui dessinait son regard sombre si marquant. Il se plongea dans les yeux d'Anndgrim pour lui parlait avec tout son âme de nain. *

- Mon cousin est partit pour les profondeurs de la terre. Mon clan, les Belegar de Karak Hirn perdent la vie à cause de la peste. Alors je suis heureux d'être ici, de combattre à tes côtés Änd'. Parce que peu importe si nous rejoignons nos ancêtres aujourd'hui.
Nous allons en emporter un nombre incalculable avec nous !!!

* Toute la haine frénétique que pouvait avoir le dirigeant de l'Aube Eternelle lors des batailles, s'exprimait une fois de plus. Le nain levait sa hache, hurlant de sa voix caverneuse pour provoquer les ennemis et galvaniser les troupes *

Crevez tous !!! Venez nous chercher !!

Mygrioss avais fait répartir ses troupes dans le bourg au sud du fort.

Les druchii avais choisi les meilleures angles de tirs possible pour couvrir les murs et ses troupes c'étaient confortablement installée, parée pour un siège de plus longue durée.

En effet le maitre d'arme ne s'attendais pas a ce que les forces de l'ordre lache le morceau facilement , bien a l'abri derrières leurs immenses murailles.

- La famine et la maladie aura raison d'eux d'ici quelque temps... en attendant abattez moi le premier chien qui sort son nez un peu trop a découvert !

Le légionnaire acquiessa tout en continuant de lorgner le fort son arbalète a la main.

A ce moment précis une flèche enflammée partit d'une meurtrière dans la direction d'une des batisses ou c'était caché deux de ses hommes.
l'Archonte fronça les sourcils.

- Qu'est ce qu'ils esperent avec leurs flèches enflammée ?

Une explosion suivit du cri de douleur de ses deux légionnaires lui apporta sa réponse.

- BON SANG ILS ONT PIEGE LEUR MAUDITES MASSURES ! SORTEZ DE LA EN VITESSE ET ALLEZ VOUS METTRE A COUVERT HORS DE PORTEE DE LEUR FLECHES.

Mygrioss sortit promptement alors que les trois hommes posté avec lui firent répercuter ses ordres.

Une autre explosion se fit entendre un peu plus loin, mais heureusement les deux autres tireurs présent dans la maison avait réussi a sortir de justesse alerté par la premiere explosion.

L'Archonte leur fit signe de reculer pour se mettre a couvert.

Rapidement la petite troupe Druchii se rassemblat a la limite Sud Est de la palissade , non loin des Orks et des chaoteux.

- Combien de pertes ?

- pas grand choses archonte, les deux premiers a avoir pris l'explosion ont été gravement brulé et ils sont hors combat mais ils devraient vivre... on les escorte au bateau en ce moment même. Sinon un blessé leger lors de la seconde explosion.

- bon... allons voir avec les chaoteux qu'ils nous nettoient ses foutus piegent avec leurs cadavres enflammés. nous reprendrons nos position ensuite.

Aenor ordonna aux balistes de faire feu sur les archers qui se tenait sur la muraille du fort, et sur les prisonniers. Ils n'auraient jamais parlé, mais autant abréger leurs souffrances. Une pluie de flèche de baliste s'abattit alors sur les murailles en pierre du fort. Quelques soldats tombèrent des murailles, livré à la merci carnivore des Orks, mais les dégâts n'était pas visible depuis le bateau (jet de dès :p?).

Aenor descendit des quais et alla rejoindre Mygrioss en ville, il avait un plan.

Sous le pont.

Florencio arriva péniblement aux bases du pont. Au dessus les peaux vertes traversaient en un flot interminable tout en se chamaillant. A un endroit, un peu de terre et de vase lui permirent de se tenir debout. Les algues le piquaient dans son pantalon mais ses bottes de cuir lui protègeaient les pieds.

*Lorsque je vais sortir de l'eau, le cuir en sèchant va se durcir et rétrécir.*

Il regarda autour de lui, les peaux vertes n'avaient pas du le repèrer. La horde de singes verts beuglaient leur combativité. Il entendit un plouf suspect suivis de cris comme une noyade, tournant la tête il vit un gobelin se noyer et être emporté par le courant vers lui. Lorsqu'il arriva à portée il lui fracassa distraitement le crâne d'un coups de marteau puis s'adossa au support du pont.

*Comment vais-je faire pour survivre à cela moi ? ...Déja me placer en aval, lorsque les peaux-vertes vont tomber, il vaudra mieux que cela ne soit pas sur moi.*

Prenant son courage à deux main il commença à attaquer à coups de marteau la base du pont que les paysans avaient scié aux trois-quarts mais qui n'avait pas pu être détruit à cause de l'absence de brûlots.

-Sigmar donne moi Ta force !

Les coups qu'il devait porter necessitaient plus de force que tout ce qu'il avait jamais du donner comme coups de marteau auparavant. Poissant de sueur, il retira sa chemise et la passa autour de la taille tout en ayant une pensée pour les tailleurs de pierre.

-Sigmar, ait pitié de l'âme de ton humble serviteur. Que cet acte en Ton nom tue tes ennemis et rachète mes actions impures lorsque j'ai failli.

Son marteau émit une faible lueur en réponse.

Änndgrim se retourna vers Harkon, l'air apaisé:
La vie n'est que la première partie de la mort, viendra le jour ou nous quitterons ces terres qui nous ont vu naître et nous irons fouler les dalles étincelante du Hall des Ancêtres, alors nous retrouverons tout ceux que nous avions perdu et que nous aimions, nous connaîtrons alors un monde sans crainte, sans guerre, nous verrons alors se dérouler les guerres du monde sans que notre paisibilité n'en soit nullement affecté.
La lueur changea brusquement dans son regard, qui sembla alors refléter un ciel tonerre et de fureur:
Et ce jour là mon frère, je monterais jusqu'au trône de Grimnir, le dieu de la guerre et je réclamerait, tel le fit Grombrindal, de redescendre sur ce monde et de retourner à la fureur des batailles, car tant que mon âme sera sauve mon frère, ma hache hantera le champs de bataille, retrouvera la fureur de la guerre et mourront de ma main des créatures, jusqu'au jour ou même mon fantôme ce sera dissipé dans les lymbes du temps.

Dans un violent retour à la réalité il se retourna vers les elfes noirs qui pointaient leurs arbalètes vers lui, qui était une cible facile debout dans son créneaux sur le parapet:
ET VOUS TOUS? DRUCHIIS PERFIDES, ORQUES SERVILS, OU CHAOTIQUES DEGENERE, VOUS TOUS, MOURREZ DE MA HACHE, OU DE CELLE DE MES FRERES ET CEUX QUI NE MOURRONT PAS AINSI, VOUS FINIREZ HAPES PAR LA FAUX DU TEMPS ET BRULEREZ DANS L'ENFER, ET LA PIRE TORTURE QUE VOUS CONNAÎTRES SERA D'AVOIR RETROUVER VOTRE ÂME ET DE REGARDER ALORS TOUS VOS CRIMES!!

Voyant les elfes noirs s'apprêter à appuyer sur la gachette de l'arme il réagit enfin:
Hoho!
Il plongea alors sur le chemin de ronde quand les carreaux partirent, se relevant:
Ah, ben ça fait du bien!

Le maitre d'arme fixa la nain lors de sa menace criée a leur face et fronça les sourcils lorsqu'il vit les quelques arbalètriers qui avaient repris les position préalablement nettoyer le rater de justesse.

Il ne put s'empecher de lacher dans un commun approximatif sur le même ton avec la même puissance dans la voix pour etre sur que le nain l'entende :

- ET BIEN SORT DE TON TROU LE NAIN, ET VIENS ME PROUVER CE DONT TU ES CAPABLE AU LIEU DE FANFARONNER EN ATTENDANT TA MORT. VIENS L'AFFRONTER EN FACE SI TU L'OSES !!!

Mygrioss cracha au sol et fixa les rempart tout en faisant signe aux arbalètriers de se tenir prèt au cas ou le petit malin aurait la stupidité de sortir a nouveau la tète.

Mordrep, assis dos à la muraille non loin d'Änndgrim, mis son casque sur le canon du fusil et le fit dépasser un peut. Une volée de flèche virent le projeter à terre, voyant cela Mordrep ce laissa glisser un peut plus bas en gonflant les joues. Il adressa aux deux nains à ses cotés :

- J'ai d'jà vu la mort d'assez prêt mais la, j'pense pas qu'on y coupe.

Mordrep réfléchissais comment détruire leurs orkapultes puis il réalisa autre chose, il regarda les habitations du fort, et il se mit alors à taper du poing très fort par terre, puis souffla dessus après s'être fait mal.

- Änndgrim ! Än... Änndgrim ! R'garde ces maisons, leurs murs sont construits en brique d'pierre n'est ce pas ? Au nombre que nous sommes on aura vite fait de détruire quelques murs et récupérer ces pavés voyez vous ?
Bien, quand à leurs poutres et planchers, j'suis ingénieur nom d'une pipe en bois d'catin ! J'pense qu'avec de l'aide j'peux assez rapid'ment en faire une ou deux mini catapultes. M'faudra d'la corde aussi.
Autour de lui il adressa :
Trouvez moi d'la corde !
Puis il repris aux deux nains :
Avec des poutres évidement ce s'ront des p'tites on ne pourra pas leurs expulser ces cadavres mais... Les briques... Dans la tronche c'est mortel, c'est pas grand chose mais c'est le seul moyen de riposte que nous avons ! Et nous tirerons à couvert en plus.
A défaut de briques on pourra lancer les armes d'nos morts, et tout ce qui s'ra lourd ou tranchant dans l'coin.
Aller en avant ! A vos masses et vos haches les nains.

Sur ces mots, Mordrep alla vérifier que les habitations étaient bien construites en brique.

Ruisselant de sueur, Florencio s'arreta avant de porter le dernier coup.

*Si ça s'effondre sur moi, qui saura que c'est moi qui l'ait fait ?*

Il jeta un coups d'oeil au gobelin mort.

*Il faut que l'on se souvienne de ma contribution.*

Sans répugnance, il mit sa main dans le crane ouvert du gobelin qui dérivait et avec de la cervelle et du sang, écrivit clairement sur le pillier d'en face "Florencio Da Silva". Il se lava les mains dans l'eau et saisit son marteau.

-Quand faut y aller faut y aller.

Il abattit la derniere portion du pillier et fonça sur le côté pour se retouver en amont. L'éboulis fut rapide et il manqua de peu de l'écraser. Des tas de "Zooooooooooog" se firent entendre. Un peau verte se pencha par dessus le trou sur le pont et contemplant ses camarades emportés par le courant qui se noyaient dans leurs lourdes armures déclara en se grattant la tête :

-Si j'konnéssé l'grot k'a fait pété l'pont...

Dès qu'il entendit le bruit fait par les Peaux Vertes, Le chef d'Obscur envoya une troupe de maraudeurs détecter l'origine de ces hurlements.

Ces derniers partirent en courant, avide de sang et vexés de ne pas avoir encore pu combattre physiquement.

Le Sombre leur apposa ses Marques puis il se retourna dans la direction ou Kalhos était parti avec ses troupes pour découvrir une éventuelle issue de l'Ordre que personne n'aurait vu préalablement.

Le catapultage des cadavres enflammés faisant son effet, de la fumée dépassait des murailles en divers endroits.

Ademor hargua ses plus forts combattants.
"Que les plus costauds d'entre vous aillent chercher de gros morceaux bien lourd à catapulter pour détruire les constructions la dedans !

Dalek apparut au coté de Mygrioss. Il avait mit du temps à arriver, occupé ailleurs, et tout le début des hostilitées s'était fait sans lui, mais apparament, la bataille était encore loin d'etre finie.
"-Eh bien, Mygrioss, on dirait que l'assaut n'avance pas beaucoup, je me trompe?"
Son ton était légèrement moqueur, et il avait un sourire en coin, mais il redevint bientot sérieux. Il était plutot en bon termes avec le maitre d'arme et désirait autant que lui la réussite de la bataille.
"-Je vais aller derrière ces murs, mais j'aurais besoin d'une diversion. Tu peux me fournir ca?"

Les équipes de travail mises en place combattaient tant bien que mal les incendies. Le manque de précision des tirs, leur faible cadence et le peu de flammes dégagées par la viande brulée leur permettaient de circonscrire les foyers grace aux reserves d'eau. Mais ces taches mobilisaient plusieurs équipes et la constitution de reserves de projectiles s'en ressentait. La présence active du prêtre et du chef de village permettait toutefois de maintenir le moral elevé. Chacun était conscient de jouer sa vie et celle de ses proches pendant ces heures dramatiques et il n'y avait pas de place pour la faiblesse.


- Des morceaux de cadavre. Même pas machés en plus. Aucune imagination ces cultistes. Ils devraient sortir de leurs bondieuseries de temps en temps ça les aiderait à developper leur cervelle.

Tout en broyant du noir et en observant la progression des tirs, le répurgateur reflechissait.

- Il y a moyen de faire mieux. On va leur montrer ce qu'on peut faire, nous, à ces esclaves.

Il commença à oter ses vetements et interpella un combattant qui sortait de l'armurerie.

- Leonovitch! C'est bien toi le boucher du village?

Apres confirmation de l'interessé il lui fit signe de le suivre jusqu'à la prison ou il finit de se desabiller.

- Aide moi, on va les demembrer. Ils sont frais et ça va pisser, gare à tes frusques. Il poussa un soupir. Dommage qu'ils ne soient pas vivants, ça serait un vrai plaisir. Enfin.

En employant la hache orc recemment aiguisée et un solide couteau, ils se mirent en devoir de séparer les membres et les têtes des troncs. La constitution légère des elfes noirs facilitaient la tache. Le sol était couvert de sang.
Ils réunirent les membres epars dans une toile crasseuse et après un rapide toilettage, remirent leurs vêtements.

- Bon. Maintenant, sur la muraille ou se trouve Ivan. Prends une paire de boucliers et une corde au passage et appelle Vladimir.

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En ouvrant la toile sur la muraille, les kislevites eurent un haut le corps.

- Ca ... Prrrrisoniers?

Le répurgateur donna une explication aux kislevites qui cette fois se rebellerent carrement.

- Mais ça degeulasssse! Nous pas pourrris verrrmine! Eux fairrrre ça, pas nous!

Le visage du répurgateur s'empourpra de colère.

- Quoi eux pas nous! Ca, c'est des cultistes, pas des hommes! Un rat est plus respectable qu'un cultiste! Regarde les enfants qui montent les moellons, qu'est ce que tu crois qu'il va leur arriver quand ces minables sauteront la muraille? Tout est bon pour les crever et s'ils se bouffent entre eux alors tant mieux! Bougez vous, on n'est pas là pour Shallya, on est ici pour Ulric et pour ceux qui vont mourir! Allez!

Choqués et hésitants, ils se mirent en position.

Les assiegeants purent alors voir du remue menage sur la muraille et deux boucliers apparurent qui masquaient presque completement l'ouverture d'un creneau qu'une corde ceinturait.

Une voix puissante et grave retentit alors.

- HE LES PEAUX VERRRRTES!

Un silence très relatif dans la zone autour de la chicane.

- VOUS PAS ENVIE MANGER BONNE VIANDE? BONNE VIANDE TENDRRRRE ELFE NOIRRRR? TENEZ!!!!!

Une forme indistincte passa par dessus le rempart pour s'ecraser sur le terre plein. Il s'agissait d'un bras fuselé, couvert de sang.

- CA BONNE VIANDE ELFE NOIRRRR POURRR VOUS! ENCORE UN PEU POURRRR MANGER!!!!

Plusieurs cuisses et bras dans le même état suivirent le même chemin.

Un certain remue menage, comme une engeulade eut alors lieu entre des personnages qui demeuraient invisible. Le dialogue était indistinct.

- Si tu dis ça! Mais je pas pouvoirrrr! Nom de Sigmar, tu dis ça et tu fais pas chier! Regarde! Ils mattent déjà du coté des tantouzes! C'est bon, vas-y!

Après plusieurs chocs et un gemissement, les cris reprirent.

- CA MEILLEURRRR MORRRCEAU! CA CERRRVELLE ELFE NOIRRRR DANS TÊTE! TRRRRES BON A MANGER! BEAUCOUP GOUT TRRRRES BON AVANT BATAILLE!

Trois têtes d'elfes noirs passerent par dessus la muraille. Leurs traits etaient parfaitement reconnaissables.

- CA FACILE, JUSTE ASPIRRRRER CERRRVELLE! PAS BEAUCOUP LA MAIS PLEIN COMME CA JUSTE EN BAS MURRRRAILLE! ELFE NOIRRR AUTOURRR CERRRVELLE MAIS CA PAS GRRRRAVE, JUSTE BESOIN TUER ELFE NOIRRRR ET MANGER BONNE CERRRVELLE! MIAM MIAM! BON APPETIT PEAUX VERRRTES!

Les cris cesserent, suivis d'un ricanement. La corde et les boucliers disparurent.

De l'autre coté des creneaux, Leonovitch se detacha de la corde qui lui avait permis de prendre un demi pas d'élan et de projeter les morceaux. Les trois kislevites étaient pales.

- Je ne sais pas si les peux vertes vont en bouffer beaucoup, mais si j'étais elfe noir et que je ne m'étais pas encore suicidé par le feu, je ne serais pas à l'aise maintenant. Surtout si les orcs doivent rester inactifs, il risque de leur venir des fringales.Venez. Il doit bien rester un fond d'alcool d'ecorce quelque part. C'est ma tournée.

L'odeur des cadavres commençait à être pesante dans le fort, et on voyait quelques kislévite commencer à vomir, bien que les nains, quant à eux n'en souffrait pas, car de solide constitution mais surtout plutôt habitué.
Avec une fumée comme ça ils vont pas faire flamber les bâtiments qu'ils semblent l'espérer, dit Änndgrim, avec l'humour que l'on pouvait avoir qu'on a dans ce genre de cas.

Florencio avait plongé dès que le craquement de la pierre s'était fait entendre. Il nageait dos vers le bas juste en battant des pieds, serrant son marteau de toute ses forces pour ne pas le lacher. Il n'était pas bon pour rester sous l'eau, il avait du souffle mais la poussée le faisait toujours remonter plus tôt qu'il ne l'aurait voulu. Son marteau, par l'ajout de son poid, lui permit de rester en apnée trés longtemps. Les algues lui piquaient le dos.

*J'ai du m'éloigner suffisament maintenant.*

La remontée fut plus difficile et il manqua de se noyer (préfèrer la noyade au fait de lacher son arme). Il s'échoua sur la rive couvert d'algue et crachant de la vase. Il mit quelques minutes avant d'arriver à trouver les forces pour se lever.

-Bon... Il faut que je trouve mes affaires...

Il partit, tout grelottant, vers le nord pour s'éloigner des peaux-vertes qui avaient du lancer des patrouilles à la recherche de celui qui avait écrit "Florencio Da Silva" avec du sang de gobelin.

Ademor vu les assiégés jeter des membres de cadavres par dessus la muraille.

Une satisfaction grandit en lui à cette vision ...

"Voyez compagnons, le Chaos fait son effet sur nos ennemis ! L'oeuvre de Tzeentch a un succès encore plus important que je ne l'imaginais ! Que ceci vous revigore et vous motive encore plus !"

Il put constater à cet instant que nombre de Chaotique d'Obscur commencèrent ç hurler leur cri de guerre en coeur et à répétition :

"Pour Tzeentch ! Obscur sera le ciel
De nos mains s'écoulera une pluie de sang"

Le Sombre était fier de cette situation au plus profond de lui-même.

Il attendait néanmoins le retour de Kalhos et de l'escouade de maraudeurs ...

La construction de Mordrep avançait lentement, seul il semblais en voir de toute les couleurs. Sans doute volontairement pour gagner du temps, et faute de moyens, le nain n'eu pas construit de roues à sa machine. Pour la cuillère il pris un demi tonneau, quand au bois ce n'est pas ce qui manque dans un fort.
Mordrep n'était pas dérangé par l'odeur horrible de cette fumée, en revanche ses yeux en étaient rougeoyant et pleuraient, son humeur semblait des plus execrable, il en faudrais peut en plus pour le faire craquer de folie.

- Eteignez ces corps ! C'est pas possible ! *Jette un cailloux sur le premier venu* Et trouvez moi d'la corde nom d'un bouc galeux !

Puis il s'adressa tout autour de lui en hurlant :

- Detruisez ces murs ! faite moi un tas d'brique ici ! Et toi la, ramenne moi tout s'qui peut-êt' tranchant dans l'fort !

Mordrep continua sa construction, jurant en nain des choses qu'il ne vallais mieux pas traduire. Un sourire narquois s'affaichais sur le visage du vieux.

Mygrioss s'approcha de Dalek.

- Es tu pret ?

L'assassin acquiessa.

- Bien , nous allons donc pouvoir lancer l'assaut... je te laisse te débrouiller a partir de maintenant. Tache de ne pas te faire surprendre.

Dans un silence de mort l'assassin rabattit sa capuche et disparu dans les ombres de la nuit.

- Bon , maintenant passons aux choses serieuses.

Mygrioss fit signe a la troupe de Druchii qui se tenait prete derriere un monticule de pierre , les arbaletrier derriere eux.
Leur visage ne semblait pas tres rassuré et c'est vrai que la manoeuvre pouvais paraitre audacieuse...

Mais le maitre d'arme lança l'ordre.

- DRUCHII !! POUR KHAINE ! EN AVANT !!

La troupe en question sortit a découvert et s'élança a l'assaut du fort. Malgré la nuit on distingait la petite troupe se ruant a l'attaque des murs avec des échelles de fortunes bricolées pour l'occasion.

La quinzaine d'homme s'élançant a l'assaut n'avais l'air guere impressionnante , cependant ils semblaient bien determiné a en découdre.

Ademor vit l'attaque provenant de l'emplacement des Elfes Noirs avec grande satisfaction alors que la plupart de ses hommes se reposaient tandis que d'autres surveillaient les alentours.

"Je suis tout de même inquiet de ne pas revenir Kalhos" murmura Le Sombre.

Depuis que l'ordre de repli avait été donné, KarakAlaric s'étais réfugié dans le fort et avais disparu à la vue de tous. Personne ne savait ou il se trouvais, et à vrai dire, les defenseurs avaient autre chose à penser. Ce ne fut qu'au moment de l'assaut des elfes noirs que l'Alchimiste ressortis du fort.
Il se dirigea tout d'abord vers Modrep, toujours en train de construire sa machine de guerre. La voix du nain était toujours sifflante.
Et bien, on dirait que tu as besoin d'aide, n'est-ce pas ? Nous pensons qu'il vaudrait mieux, plutot que de lancer des briques ou autres armes classiques, essayer mes toutes dernieres grenades.
Le nain déposa délicatement à coté de Modrep trois boules de fer, hérissés de piques. Contrairement aux versions d'essais, les piques eux aussi était en fer.
Nous n'avons pas encore essayés de tels engins, néanmoins nous pensons que l'efficacité devrais etre au rendez-vous. Cependant, l'arme est devenue plus... instable... En effet, nous avons du mettre de plus grandes quantités de poudre à l'interieur, car projeter des piques en mousse est une chose, en projeter en métal en est une autre. Tout ce que tu as à faire, c'est placer ces magnifiques engins, et lancer le tout. Les grenades exploseront au contact, j'espere...

Le nain laisse alors trainer son regard vers le sud, du coté envahie par les oreilles-pointus noirs.

Tu m'escusera si nous ne t'aidons pas pour terminer ta machine, mais nous avons rendez-vous avec... De vieilles connaissances... Fit KarakAlaric, en serrant son fusil, qui ne rayonnais plus de cet éclat bleu pur, mais d'un vert malsain.
Nous allons leur souhaiter la bienvenue, mais aussi les remercier... De la maniere la plus directe !

Le nain se dirigea alors à pas lourd vers le rempart sud, pret à tuer tous ceux qui essaieraient de l'arreter.

Kalhos revint avec sa troupe vers Ademor. Il s'approcha de lui et lui dit:

_Maître, nous n'avons rien trouvé qui pourrait permettre aux assiégé de s'échapper. Nous n'avons pas trouvé non plus le mystérieux chien de l'ordre qui à faut sauter le pond.

Il ordonna alors à son escouade d'aider les chaotiques à récupérer des pierre et attendit que Ademor lui donne de nouvelles instructions.

Mordrep avait eu l'occasion de voir la version d'essaie de la formidable invention de son confrère Karak. Il le regarda et pris un air beta :

- Oui c'est l'inconvénient avec ces machines de guerre, le temps de les construires la guerre est souvent finie, mais au moin ça occupe les nerfs rrrahahahabouarfaharr !!
- Nom d'une pipe mal trempée t'as raison frère ! Maudit soit cette stupide machine sans roues !

Le nain s'empressa de ramasser les trois grenades, mis un coup de pied dans les planches et se posta derrière. Comme à son habitude, il resséra bien le noeud de sa barbe derrière sa tête, posa sa bourse de balles à terre et en enfourna quelques une dans sa bouche, prêtes à être crachées une par une dans sa main, au besoin. L'oeil au viseur et doigt à la gachette, Mordrep n'attendais que de voir les têtes à oreilles poitues dépasser du rempart ou les echelles venaient d'être envoyées, pour lui, ne mesurant plus très bien l'empleur de la situation, il s'annonçait une bonne marrade. Mais le nain, aussi bon tireur soit il, allais surement rencontrer de grosses genes dans sa précision, du à la fumée des cadavres qui lui dévorent encore les yeux.

Dalek, aussitot l'assaut lancé, avait disparut parmis les ombres en direction de la muraille. L'attaque allait distraire toutes les attentions, et avec ses capacitées de dissimulation, il semblait peu probable qu'il fut repéré[jet de dès?]. Sous sa tunique, enroulé autour de son torse, la corde et le grappin attachés à son extrémité patientaient. Bientot, il pénetrerait grace à eux dans le refuge de ces etres inférieurs, et pourrait s'occuper d'eux pour la plus grande gloire de Khaine.

===== Sur la muraille face aux elfes noirs =====

Accompagné de Léonovitch et de Vladimir, le répurgateur avait grimpé rapidement l’escalier menant à la coursive en entendant l’ordre d’assaut.
Après avoir prudemment masqué un créneau avec bouclier, il avait pu voir la petite troupe des elfes noirs mettre leurs échelles en place.

Alors que d’autres équipes se positionnaient de la même manière, il avait commencé à larguer des briques.

- Travaux pratiques. Vladimir, passe moi les briques. HAN ! Leçon d’élimination discrète de cultiste supposé numéro 43 bis. HAN ! Aussi appelée leçon de l’échafaudage. HAN ! Repérer un trajet habituellement pratiqué par le cultiste supposé. HAN !

Chaque phrase était suivie d’un jet de brique. Bien que peu précis, le tir était meurtrier. Le premier elfe noir reçu sa brique dans les reins, alors qu’il calait son échelle et s’effondra avant de se retirer en rampant.

-Endommager par le feu ou tout autre moyen un bâtiment haut situé sur ce trajet. HAN ! Soudoyer l’artisan chargé des réparations pour que l’échafaudage employé monte au moins au second étage. HAN !

Le bouclier placé devant la tête de l’elfe qui grimpait l’échelle ne suffit pas à le protéger. Le bras brisé, il perdit l’équilibre et tomba en entraînant son échelle.

-Plusieurs jours avant l’opération de purification, se faire engager dans l’équipe d’ouvriers. HAN ! Monter une poutre de bois dense ou une brique lourde sur l’échafaudage. HAN !

Un elfe noir s’était positionné sous le créneau et tentait d’envoyer des carreaux à travers le faible angle offert entre le mur et le bouclier. Alors que le répurgateur préparait un nouveau tir, un carreau arracha son chapeau de sa tête. Il se redressa et se tourna vers Vladimir, la brique à la main. Son visage était blême.

-Ces gens là ne respectent ils donc rien ? Devant l’expression dubitative du kislevite, il toussota et se remit à l’ouvrage.

La brique suivante percuta le tireur en plein visage, le tuant sur le coup.

-Etre à l’ouvrage au moins une heure avant le passage du cultiste supposé. HAN ! Laisser choir la brique ou la poutre sur le crâne visé. HAN !

La première brique détourna le bouclier de l’elfe noir, la seconde fracassa sa nuque.

-Ne pas se réjouir ouvertement à la vision de la cervelle répandue. HAN ! Simuler la panique, créer un attroupement et filer discrètement. HAN ! Fin de la leçon.

Les deux derniers jets frappèrent les elfes noirs de dos alors qu’ils s’éloignaient de la muraille tant bien que mal.
Les lanceurs se retirèrent des créneaux en se congratulant. Les elfes noirs avaient laissé la plupart des leurs sur le terrain en très mauvais état.
Le répurgateur se mit à scruter la cour et alla récupérer son galurin avec le carreau qui l’ornait.

- Ils nous envoient pas mal de ces trucs. Il faudrait peut être récupérer les pointes, ça doit être amusant un tir à mitraille avec des pointes de carreau d’arbalète.