[Campagne] A l'assaut de Karinka ! [Terminé]

Sigmort arriva au moment ou Le brisefer abatait sa hache. Il pointa un de ses mousquets vers le nain et pressa la détente. La balle frolat la tete de Anngrim et vint stopper net un elfe qui s'appretait à le frapper dans le dos.
"Ca t'ennui pas de partager, Grim?" lui dis Sigmort en rengainant son arme.

Les deux guerriers s'ecartérent des maisons qui commencait à bruler, plusieurs elfes noirs se ruérent vers eux pour les empecher de se replier. La tete de l'un d'eux explosa littéralement. Sigmort n'eut pas le temp de s'en étonné, un elfe lui arrivait droit dessus. Il parat son attaque du plat de sa lame, de facon a devier le coup sans l'arreter. L'elfe, emporté par son poid, découvris sa gorge, que Sigmort trancha d'un mouvement sec.

Änndgrim jeta sa torche par dessus la muraille, qui vint se poser au milieu des nobles drapés des cpaes elfes noir. Il saisit alors le bouclier qui pendait dans son dos. Se tournant vers le brasier, il vit quelques lanciers druchiis s'en échapper tant bien que mal, mais suivirent deux guerriers élancé protégé d'une armure de plate et portant de longues et fines lames à deux mains si bien qu'on put se demander comment ils avaient escaladé la palissade. Ils marchaient tranquilement et irrémédiablement comme si ni les flames ni le chaos des combats ne les émeuvés.
Änndgrim ne s'y trompa et reconnu des exécuteurs:
Que Valaya nous protège! chuchota-t-il.
Il chargea les deux elfes noirs, sans tenir compte du reste du champs de bataille et pétris par la peur, la larme aux yeux, mais à l'instant même où il arriva au contact, la folie furieuse qui l'accompagnait dans les combats les plus intenses ressurgit, et sous son masque se dessina alors un large sourire de dément, ses yeux étaient in vulsés de sang. Les elfes trops sur d'eux tendirent simplement la lame vers lui pensant le cueillir dans son élan, il écarta les deux lames d'un geste de son bouclier, fit un bon sur le côté et trancha net la jambe d'un d'eux d'un coup de hache. Et se remettant en position il releva son bouclier pour parer une attaque du second combattant. S'en suivit un échange de frappes et de parades qui se finit lorsque les deux lames s'entrechoquèrent avec toute la force réuni de chacun et que dans le choc les poignés de l'elfe noir furent broyés dans un fracas atroce. Lalame retombé à terre l'elfe noir regarda le nain aussi froidement que la mort et semblait réclamer qu'on l'achève, ce que le nain ne manqua pas de faire. Le premier se tenait à "trois" pattes et irrémédiablement vaincu tendait le coup à la hache du nain. La tête de l'elfe noir tomba sur le sol et dans ces yeux morts ne se lisaient pas la peur.

***************
Ork'apultes
***************

Salegh se trouvait au niveau des Ork'apultes. Il abattait violement le levier de l'une d'elles pour projeter ses congénères sur Karinka. Les cris de la bataille, qui se déroulait de l'autre coté du pont, et l'énervement dans les rangs de Peaux-vertes qui attendaient leur tour, firent monter l'excitation en lui. Il bouillonnait de rage à l'idée de ne pas être en plein combat.

Il venait de retendre la louche de l'Ork'apulte pour qu'elle accueille un nouveau passager. Un Grot se jeta dedans et cria :

Azy l'servant ! Balance moi !

C'en était trop pour Salegh, se faire traiter de servant par un misérable Grot... Il attrapa le premier Orque qu'il lui vint sous la main et le traina à coté du levier :

Allez, c't'à ton tour l'minab' !

Il lui décocha une grande baffe en plein figure, qui fit pivoter l'Orque et se retrouver face au levier. Salegh prit son élan et sauta dans la louche, où il retomba sur le Grot tout excité. Il sortit de sa poche un petit squig-peinture et le pressa fermement dans ses mains. Un liquide pateux et bleu sortit de la bouche du squig (ou peut-être n'était ce pas sa bouche...)
Il se beurra le visage et les bras de la pâte bleue et beugla au nouveau servant :

ALLEZ GRONAZ ! J'EN PEUX PLUS D'ATTEND' ICI ! MORK M'PROTEGE MAINT'NANT !

[HRP] Je lance un dé 100 comme l'a fait Bro, plus c'est proche de 0 mieux c'est pour les Orques...
97... (Merci Excel) [/HRP]

L'Orque abattit le levier de l'Ork'apulte, mais pas assez fort. Il se coinça, mais libéra tout de même la louche. Elle commença son ascension, mais fut bloquée à mi-parcours. Les deux occupants furent projetés quasiment à la verticale. Ils firent une magnifique chandelle de très courte portée. Le Grot, plus légé, retomba de l'autre coté de l'eau, non loin de la porte principale 2.

Salegh finit son vol la tête la première dans l'eau, à quelques mètres de la rive. Il coulait à pique à cause de son équipement. Il dut détacher ses épaulettes en maille et en piques qui étaient les plus lourdes. Grace à quelques brasses maladroites, il réussit à remonter à la sorface et à se hisser sur la rive. La peinture bleue de son visage ruisselait dans ses yeux. Il voyait le monde en bleu.

Mork ! J'vais t'montrer k'j'suis digne de toi !

Il dégaina ses ki'koups et courut à la porte 2 pour prêter main forte aux chaotiques.

A côté des Ork'apultes

Ademor voyant que la prmière porte avait cédé décida de lancer les troupes Obscur à l'assaut dans l'enceinte pour tuer le plus possible de fuyard qui se réfugiaient dans la Haute Ville.

Il apposa ses Marques et lança le cri de guerre Obscur qui fut le signal pour tous els chaotiques présents vers les ork'apultes.

"Pour Tzeentch ! Obscur sera le ciel
De nos mains s'écoulera une pluie de sang"

Puis, suivant les nombreux chaotiques qui chargeaient, il pria pour Tzeentch :
"Gloire et louange à toi ,Tzeentch , car le temps est venu !
Avec des larmes de sang arrive le temps du jugement,
Tisses les noirs liens du Chaos de nos vies de souffrance ,
Et que de l'Obscur qui est en nous s'éveille un nouvel ordre..."

Sentant la présence du Grand Architecte, il recommença à psalmodier ses soins sur ses compagnons et se senvoutements sur les rares membres de l'Ordre qui étaient encore sur les remparts.

*Non loin de la rive des Orkapultes*

-Magn' toi l'train spèce de limace! J'dois livrer l'kolis à mon boss!

Ghaz'Gul était assis sur une pierre, en train de se curer les dents avec ses kikoups, il regardait les gobelins charger un chariot ,de viandes et autres denrées théroriquement comestibles

-He boyz c'terminé, t'peux amener ça à ton boss, dit un ptit gob
-Ok kass'toi d'là,vermine... les zotr y kass du zhom sans moi....c'ta kaus d'toi si suis dans l'kaka!
-'bruti va ! T'sera bien content kan tu t'mettra ca sous....

Le pauvre gobelin n'eu meme pas le temps de finir sa phrase que l'orc lui ecrabouilla la tete d'un violent coup de poing. Le bougre était etalé sur la route et tout ces congénères qui se dirigaient vers les Orkapultes , lui roulaient dessus en ricanant stupidement
Ghaz'Gul empoigna le chariot, planta ses kikoups dans la viande et fonça vers la Porte 2

-WhaaaaAAAaaaaaaggg, kartezzzz vous les boyzzzz y a la bouff' k'arriv !

La bataille venait de commencer et beaucoup de troupes orques et chaotiques rentraient en force dans l'enceinte de la cité. Non loin de là Ghaz'Gul aperçu Ademor et les forces d'Obscur monter à l'assaut

-Koi? les kopains ils s'klatent sans moi?Hep boyz tendez moi !! WhaaaaAAAaaaaag!!!

L'orc arracha ses kikoups plantés dans les carcasses de viandes et charga vers l'enceinte de la ville, bousculant les troupes pour arriver en première ligne.....mais cet imbécile monta à l'assaut en trainant inconsciement son chariot à viande!!

entre la porte 3 et le fort

Mygrioss fronça les sourcils.

Son régiment avait réussi a penetrer dans la 1ere enceinte mais quelques nains et humains avaient réussi a abbatre plusieures de ses hommes avant qu'ils ne se reforment en une unité cohérente.

Le maitre d'arme pris son cor de bataille et ordonna le rassemblement.

Ses troupes doté de la formidable discipline reconnue des elfes se regroupèrent et se formèrent aussitot en un front unis.
Mygrioss fit positionner son régiment pour intercepter tout ceux qui tenteraient de rejoindre a présent le fort.

Les lanciers encadraient soigneusement les arbalètriers qui attendaient leurs ennemis de pied ferme.

- A présent , Abbatez moi ces misérables et leur pathétiques tentative de nous barrer la route !!!!

Le commandant pointa sa lame en direction des deux nains et de l'humain .

Änndgrim se retourna et siffla Sigmort et Alaric:
On se replit au fort! Suivez-moi!
Änndgrim accrocha son bouclier dans le dos et couru aussi vite que le pu un nain vers la porte du bastillon. Une fois arrivé il reprit son souffle, la folie sanguinaire avait disparu de son visage. Il se redressa et pénétra dans le donjon, après avoir parcouru les couloirs obscur de l'édifice il déboucha dans l'armurerie. Il fit un signe au kislévite, qui traina alors de derrière le comptoir, une grande boite de bois noir, il du faire un effort considérable pour la déposer sur la table. Änndgrim détacha les deux gros loquets de fer forgé et ouvrit la boîte.
Toi ma belle, on va avoir besoin de toi.
On ne voyais pas vraiment ce que c'était jusqu'a ce que Änndgrim la sortit. Une grande hache à deux mains toute de gromril trônait entre les mains du thane. Deux runes la décorait et bien que les armes runiques ne ne s'usaient jamais on eu pus deviner qu'elle avait vu bien plus de batailles que son porteur lui-même. La hache de ses ancêtres brûlait de la fureur de milles nains et réchauffait le coeur des valeureux. La peur de la perdre amenait Änndgrim a ne l'utiliser que rarement, mais il ne semblait plus y avoir d'autre choix que de sortir tout ces atouts ou de mourir en ce funeste jour.

Tranquillement couché dans un coin derrière quelques caisses, Mordrep se révéillais difficilement d'un mauvais coup qui semblait l'avoir endormis bien deux jours. Il tentait de se rappeler la situation de la bataille, et de se remémorer comment il fut arrivé ici avec sa confrérie, lorsqu’il lui semblât entendre une lente respiration. Le nain descendit lentement sa main vers son tromblon, puis ouvris un œil. Ce qu'il vu lui fit écarquiller les yeux aussi grand que les portes d'Karak'. Une elfe noire était penchée au dessus de lui apparemment en train de scruter si ce corps respirait ou non. C'est en tirant en l'air une balle dans la gorge de celle-ci qu'il s'exclama :
- Nom d'une pipe en bois d'catin d'marin !

Puis se relevant, il vint se pencher à son tour au dessus d'elle et lui adressa :
- Eh non j'n'etais pas morrt verrmicelle ! (Pour lui le féminin de "vermine") En rr'vanche toi s'vas pas tarrder.

Sur ces mots Mordrep leva sa hallebarde en direction de l'elfe noire agonisant dans une gerbe de sang et la décapita d'un coup net. Pour une raison que lui seul connais il examina rapidement la langue de l'elfette puis, grimaçant, la lui laissa.
Le nain vérifia de gestes machinal son équipement, chargea son tromblon avant de le renfourner dans son dos, puis partit en trottinant hallebarde sur l'épaule en direction des hurlements de la porte 3, se balbutiant des phrases à lui-même.
- Je courrs, je courrs à votrre encontrre voyez vous, je courrs.

Grom était sur le point de tomber du rempart, lorsque une fumée noire apparut du néant, l’entoura complètement puis s’engouffra en lui par ses nasaux, sa bouches et même les pores de sa peaux. Ses os commençaient à se ressouder et ses plaies se refermèrent.
Au bout d’un moment, Grom se sentait en pleine possession de ses moyens, voire même il ne pourrait se sentir mieux.

Tournant légèrement la tête vers le bas, il vît le cultiste sombre.
- éh éh merci zorcier noir.

Bien que portant son armure lourde, d’un geste virougeux il se hissa facilement en haut du rampart.
- Bande d’pouriture, kaus d’vous j’ai perdu mon ki’koup et mon précieux bout d’bois en cherchant au sol en vain.
- Zallez m’le pail… péye… Rhaaaaa, ZALLEZ CREUVER bande d’avorton de squig!

Au moment où il allait charger, il remarqua que deux de ses trophées étaient détruits.
- Non pas c’lui la, non pas c’lui la,… NONNNNNNNN !!! Les yeux de Grom virèrent au rouge écarlate.
Les yeux injectés de sang Grom chargea les derniers archers retranchés encore sur les remparts et bien qu’il reçu quelques flèches il les balança un par un par-dessus la muraille dans une rage frénétique.

Les remparts nettoyés, la colère de Grom s’était estompé, et jeta un rapide coup d’œil en contre bas. La marée mi chaotique mi orque s’engouffraient irrésistiblement de plus en plus et ses congénères volèrent de plus belle avec une meilleure précision. Son regard s’arrêta tout de même sur un étrange chariot.
- rhaaa, d’la bouffe j’ai l’dalle mouaa!
- éh mé c’est Ghaz. EHHHHHH GHAZ !!! hurla t’il du haut du rampart.
- koi lé sur le front et pas moi, kel bouze de grot que j’suis.
- Ghaz j’arriv !!

(Le chariot rempli de bouffe et son ami Ghaz au front) Ces 2 informations saturèrent complètement le potentiel intellectuel de Grom et se mit à courir en direction de Ghaz… en fait dans le vide car il en oublia l’endroit où il était...

Anngrim chargeat les executeurs sans se soucier des autres. Sigmort fonca derriere lui pour le couvrir, il se jeta sur le plus proche des lanciers. D'un revers de sa lame, il ecarta la lance et plongea profondément son épée dans le ventre de son ennemi.

Deux autres lanciers s'avancait maintenant cote à cote, leur piques pointées sur lui. Les deux elfes lui foncérent dessus, essayant tout deux de l'empaler. Sigmort sortis son poignard de sa main gauche, et se jeta en avant. Il fit une roulade sous les lances, pour eviter leur piques. Dans le meme mouvement, il tendis ses deux lames en avant, et les plantat dans le ventre de ses ennemis qui s'écroulérent.
Il senti une douleur vive dans le bas du dos. L'un des elfes avait réussi à abaisser sa lance suffisament vite pour lui entailler profondément la fesse gauche.

Anngrim venait d'achever le deuxieme éxécuteurs, et Sigmort l'entendis ordonner la retraite. Il se mit a le suivre et fut surpris qu'un être si cour sur patte puisse courir aussi vite. Ils arrivérent aux fort, défendu par un nombre important de guerriers, et le nain disparu dans le donjon. Sigmort parti s'isoler pour récuperer un instant.

====== Entre la porte 2 et l’enceinte intérieure, par le sud ======

La pression des cultistes à la sortie de la chicane devenait trop importante pour les défenseurs.
Ils avaient été massacrés en grand nombre et obstruaient totalement l’issue, mais ils continuaient à déferler et passaient sur les corps plus ou moins morts de leurs congénères.
Plus grave, ils commençaient à passer les murailles alors que les archers, très vulnérables au corps à corps, commencer à refluer en désordre.
Il était temps de se replier vers l’enceinte intérieure.

- HALTE ! VOUS LA BAS ! GROUPEZ VOUS AUTOUR DE MOI !

D’une voix forte, le répurgateur interpellait les fuyards et rappelait les kislevites combattants autour de la chicane.
La menace de ses deux pistolets semblait apporter un argument de poids à ses ordres.

- Toi ! Ou est ton arc !

Le jeune kislevite resta interdit. Son carquois pendait à ses coté, presque vide, et il ne tenait rien en main.

- Là bas …

Il désigna d’un geste vague la tour qu’il venait d’abandonner, qu’un orc tentait d’escalader.

- Va le récupérer. Un combattant sans son arme est inutile.

Il braqua un pistolet sur la tête de l’archer.

- VA REPRENDRE TON ARME OU TU ES MORT !

Le hurlement hystérique du répurgateur arrêta net le mouvement des soldats qui se reformaient.
Le fuyard était blême de peur lorsqu’il se retourna vers la tour.

- VITE !

Il s’élança d’un trait vers l’échelle, grimpa quatre à quatre, saisit son arc et sauta.
Alors qu’il se rapprochait en courant, une hache lancée depuis la tour le frappa dans le dos et l’étendit mort. Le répurgateur fit signe à un archer qui se trouvait à coté de lui. Celui-ci encocha, visa soigneusement l’orc qui avait terminé son escalade et beuglait à la gloire de mork et lui traversa le cou d’une flèche.

Petrus désigna le corps sans vie du jeune kislevite.

- C’est bien. Il a racheté sa faute par sa mort. QUE SON ACTION SERVE D’EXEMPLE A TOUS !

Il alla jusqu’au cadavre, vida son carquois et arracha la hache de son dos avant de la glisser dans sa ceinture.

L’action n’avait durée que quelques instants mais ces secondes avaient semblé une éternité aux présents.
Le temps pressait à présent, les cultistes étaient toujours plus nombreux et il en jaillissait sans cesse.

Un groupe hétérogène de cultistes s’était formé à la sortie de la chicane autour d’un sorcier et de plusieurs guerriers du chaos.
Le répurgateur essuya un filet de bave sanglante qui pendait à ses lèvres et se tourna vers la muraille de l’enceinte intérieure. Il hurla.

- IVAN ! DAVAI !

Quelques secondes s’écoulèrent. Les cultistes entraient en transe, un épais nuage noir s’élevait autour du sorcier alors que les guerriers du chaos s’avançaient jusqu’au premier rang.

Une explosion formidable déchira l’air alors qu’une nuée de fer s’abattait sur les cul–maudits.
Lorsque la fumée se dissipa, les défenseurs purent distinguer à travers l’amas de corps fumants déchiquetés les masses des guerriers du chaos, l’armure criblée d’éclats, amputés de divers lambeaux, qui finissaient de s’abattre parmi les restes de leurs complices.

Petrus partit d’un long rire hystérique et se tourna vers ses camarades.

Les kislevites avaient été soumis à rude épreuve jusqu’à présent, mais la vision de leurs adversaires réduits en un amas de chair brulée avait violemment exalté leur courage et leur agressivité.

- VICTOIRE CAMARADES ! VOILA LE SORT QUI ATTEND TOUT CULTISTE QUI S’OPPOSE AUX FIERS ENFANTS DE KILSEV ! A L’ENCEINTE, SUIVANT LE PLAN !

Les soldats présents en deux groupes de lanciers et un groupe d’archers et la retraite commença.
L’un des groupes de lanciers se positionnait en travers de la rue, alignés sur deux rangs, épaule contre le mur d’une maison. Le groupe restant se positionnant en retrait, couvrant à la fois les archers et le premier groupe.

Les archers criblaient de flèche les assaillants au fur et à mesure qu’ils se présentaient au bas des murailles, les forçant à charger isolement les lanciers.
Bloqués par les lances groupées, ils étaient alors taillés en pièce par les bûcherons du village dont les cognées fracassaient les plus épaisses des armures.

Lorsque la première ligne menaçait d’être enveloppée, la ligne de réserve chargeait pour lui permettre de se dégager. Les roles s’intervertissaient alors et le repli s’effectuait en bon ordre, pas à pas.

Les kislevites étaient déchaînés. La traînée de cadavres ennemis qu’ils laissaient derrière eux, le bon déroulement de la manœuvre et la cohésion du groupe qu’ils formaient les rendaient ivres du sang qu’ils répandaient.

Le répurgateur se tenait derrière la première ligne, donnant le tempo aux manœuvres et encourageant les combattants.

- VLADIMIR ! C’EST TON FILS, C’EST TA FEMME QUI SONT DERRIERE TOI ! LEONOVITCH CREVE LUI LE VENTRE ! FIODOR TIENS TON RANG ! SEMION GARDE TOI A DROITE !

A chaque nouveau positionnement, le répurgateur enflammait la toiture du bâtiment le plus proche, puis les rigoles emplies de poix au fur et à mesure de la progressioni.

Le repli se poursuivi jusqu’à épuisement des flèches.

- LES ARCHERS DANS L’ENCEINTE AU PAS DE COURSE ! REGARNISSEZ VOS CARQUOIS ET PUNISSEZ L’ENNEMI DEPUIS LA MURAILLE ! VITE !

Un orc noir, hagard, surgit de la fumée qui envahissait maintenant la rue.
Le répurgateur leva un pistolet, visa soigneusement et fit exploser son crane.

- CAMARADES, TOUS A LA PORTE EN ORDRE ET DANS LA DISCIPLINE ! NE BAISSEZ PAS LA LANCE, NE VOUS DESORGANISEZ PAS ! EN ARRIERE ! LES DIEUX GUIDENT NOS PAS !

****************Première porte de l'enceinte*********************
Thrarin avisa ces frères de l'Aube et vit les elfes noirs se préparer à tirer sur ces derniers.
Il fit signe à un nain sur les remparts qui répercuta ce signe à l'intérieur.
Peu de temps après, des bruits sourds de corde se relâchèrent et des marmites d'eau brûlante et de poix effectuèrent une superbe parabole avant de se déverser sur les rangs elfes noirs...
Ces derniers étaient désormais plus occupés à s'éteindre diverses parties de leurs corps qu'à viser les troupes en repli.
C'est alors que les nains virent les dos de kislévites; certains déposant derrière eux leurs blessés.
Ils ne semblaient pas avoir vu la ligne brisefers qui les attendaient pour les protéger....

Thrarin pensa tout haut

C'est pas vrai; ils sont grands pourtant, ils devraient nous avoir vu...

Bon les enfants, on serre les rangs et on passe devant eux afin qu'ils puissent se réfugier tranquillement derrière....

Les nains avancèrent et se mélèrent aux humains; petit à petit ces derniers se rendirent compte de la présence de leurs alliès.
Les Brisefers firent comprendre aux Kislévites de se retirer pendant qu'ils prenaient la place....

En rang, les nains entamèrent un long chant funèbre; haches et marteaux commencèrent à s'élever dans les cris et les chants...

*Devant l'entrée de l'enceinte 2*

Ghaz'Gul se releva avec un morceau de viande sur la tete et un autre empalé sur sa pique gauche

-Errrkk, c'koi sur ma tete là ! Heuahahaha, m'suis fai un aut' kask heuahahah * rire idiot*
-Hé Grom, c'toi ? Ecout'! C'pas les ptits nabots poilus ki braillent kom' ca?Lèv'toi mon gars faut aller kasser du barbu!!Boug' toi sinon l'boss y va t'jetté en patur' aux squigs!

L'orc jetta un morceau de viande sur la tronche de son congènère.
On avait maintenant du mal à discerner la nourriture avec les cadavres encore frais de l'attaque

Entre la palissade et le sud du fort

Les elfes noirs intelligement placé en arc de cercle en formation cohérante pouvais voir a présent les Kiselvites refluer vers eux. Ils manoeuvrais joliment pour éviter de se faire submerger par les orcs et les chaoteux mais il ne s'attendais évidemment pas a trouver un régiment en formation de combat sur leurs arrières.

Le visage de Mygrioss s'ourla d'un sourire carnassier.

Il dégaina sa grande épée et fit signe aux arbaletriers qui ouvrir le feu aussitot.

Se fut l'hécatombe dans les rang Kiselves. Les soldats trop occupé a résister aux orcs ne comprenaient meme pas d'ou venait les tirs et l'officier qui semblait les diriger n'avais meme pas remarquer la présence des elfes noirs pourtant évidente.
Les forces de l'ordre finirent par s'apercevoir que leur retraite était bloqué. N'ayant pas le choix et cédant plus ou moins a la panique ils chargèrent dans les rangs Druchii qui les attendaient de pieds ferme.

Le choc fut rude mais la position délicate dans laquelle se trouvais les humains ne leur avais pas permis de faire une réelle charge en bon ordre et essuièrent d'énorme pertes.

Les orcs et les chaoteux faisant pression de l'autre coté, le régiment humain fondit comme neige au soleil. Mais alors qu'ils s'appretaient a etre tous exterminer des chaudrons d'eau bouillante s'abattirent sur le flanc du régiment elfe noir un peu trop proche du mur.
Les légionnaires manoeuvrerent rapidement pour éviter de rester a porter et se reformerent aussitot en unité cohérente, laissant leur blessés bruler en hurlant.

Mygrioss eu un hochement de tète d'approbation lorsqu'il vit la réactivité de ses légionnaires .

Cependant la manoeuvre avais ouvert une légère brèche qui permit a quelques humains dont l'officier en charge de rejoindre le fort en frolant le mur sous les pluies de carreaux.

Le reste du régiment pris entre le marteau et l'enclume n'eut pas cette chance, Mygrioss se joignant avec joie a ses hommes pour éclaircir les rang a grand coup de son immense épée.

- Massacrez les jusqu'aux derniers !

ce fut le dernier ordre qu'il donna avant de se joindre au carnage.

Passage d'un saumon rétro-temporel.

une main gantée frappa Alana
"tu joueras après, la chicane a cédée", prend ton arc et va sur les remparts, tu joueras avec lui plus tard."

Sigmaris se demanda si l'elfe avait encore abusés des drogues. La jeune noble vérifia que ses pistolets était convenablement chargés et attendit Alana

Action d'un saumon rétro-temporel.

Mordrep qui progressait vers la porte secondaire ouest vi de loin un nain et un humain en revenir à toute jambes. Le nain marqua un temps d’arrêt pour essayer de comprendre la situation, lorsqu’il vit au loin un toit enflammé et de grandes silhouettes s’agiter autour. Il comprenna vite qu’il s’agissait des elfes noirs. Le vieil ingénieur ronchonna alors :

- Par ma barbe, chaque fois s'parreil ! A chaque fois ils me font courrir !

Le nain se retourna et pris toute jambes à son coup avec une certaine avance sur eux, il se dirigea en direction du nord courant aussi vite que son chargement et ses courtes jambes le lui permettaient et hurla :

- Par Grimniiiiir ! Je suis un merrc'nair' ! Ou sont les merrc'nair' ! MERCENAIIIIRRES !

Mordrep aperçu en face de lui à environs une cinquantaine de mètres une des murettes entourant les habitations, il se jeta alors à terre et commença avec le manche de sa hallebarde à creuser un petit trou dans lequel il plaça sa grenade dégoupillée puis recouvris le tout laissant juste apparaitre le haut. C’est alors qu’il entendit une flèche fuser non loin de lui ce qui le fit décamper aussitôt et reprendre sa course vers la murette. Arrivé derrière la murette Mordrep vieux et chargé ne pu s’empêcher de perdre un précieux temps a récupérer son souffle. Il passât sa barbe par-dessus ses épaules et la noua derrière sa tête afin qu’elle ne prenne pas feu lors des coups de feu à venir. Il vida de sa bourse quelques balles dans sa main d’un geste rapide, lesquelles il mit ensuite dans sa bouche, afin de les cracher dans sa main au besoin, c’est plus… rapide parait-il.
Le nain se balbutia ensuite une phrase a lui-même, la bouche pleines de balles, il tenta quand même a nouveau d’appeler à l’aide lorsqu’il entendit la grenade exploser.

- Nm d’n p’pf mm bua, MMSSNRRRRR !

Sur ces mots le nain se retourna rapidement et s’accouda à la murette, il vit deux elfes noirs, l’un était gravement blessé par la grenade, et l’autre se relevais, un peut sonné. Derrière eux, d’autres arrivaient. Le nain ajusta une balle en pleine tête à l’elfe étourdi puis se ré-adossa à l’abri derrière la murette. Crachant une balle dans sa main il rechargeait son tromblon, c’est ainsi que l’on pouvait entendre une série de quelques coups de feu venant du pâté de maison entre les deux portes secondaires…

Änndgrim toujours à l'armurerie, prit son pistolet unique qu'il attacha à sa ceinture et partit vers la salle de torture ou il vit Alana totalement désespéré de réussir un quelqu'onque aveu de la part de l'elfe noir:
Il s'approcha d'elle tout prêt et lui chuchota à l'oreille:
Tu sais ce qui vexerait vraiment des druchiis? Voir un asur les affrontant porté les armes d'un d'entre eux. Et puis en passant tu pourrais déguiser un de tes convives en haut-elfe et l'accrcher à un merlon, je suis sûr qu'il sera près à tout pour stopper cette humiliation.
Sur ce, Änndgrim saisit la lance et le bouclier du druchii et les lui lança, avant de sortir.

Ademor rassembla ses troupes comme il put afin de ne pas sacrifier plus de membres que ce n'était déjà le cas.

"Que les Sorciers s'occupent des archers !"

Il demanda à un maraudeur d'aller chercher Kalhos afin qu'il rejoigne le reste des troupes d'Obscur.

L’arrivée éclair de Petrus empêcha Alana de dire à la noble ce qu’elle en pensait de sa chicane.
Devant le travail du répurgateur l’expression de l’elfe passa d’une curiosité malsaine à un profond écoeurement puis à de la honte.
Lorsque l’humain fut partit elle resta un moment devant l’elfe noir "tripes en charpie" avant de se tourner vers Sigmaris.

D’accord, on y va. Dit elle d’une toute petite voix.
Saisissant ses armes l’elfette se hâta de quitter la salle de torture pour aller ensuite s’affaisser contre un mur, la mine triste.
Ivan lui apporta un bol remplis à ras bord d'un liquide jaunâtre. Elle le vida d'un trait.
_Pouah ! Mais c’est quoi ton immondice !? Tu veux m’empoisonner ?
_ Ton ragoût. Lui répondit le Kislévite avec un grand sourire.
_Ah ! Bon aller, aux remparts !

Les crocs plantés dans la tête, Grom se releva emportant une motte de terre sur sa figure, puis vit Ghaz qui lui lancait un morceau de viande.
- Ah merchi Ghaz, j'avais l'dalle.
La motte de terre mélée avec le morceau de viande ne génait en rien la mastication du peaux verte.
- Ché du kosto chet viandasse!!
- Faut kasser du nabot y'en a tout plein, j'lé ai vu dans haut du rampart, après on s'ferra des "barbu'cue" mouahahahaha!!!!

N'ayant plus d'arme, Grom se dit:
- Rhaa j'ai plus mon ki'koup et mon bout d'bois.
- Tanpis, j'lé ferais tomber comme sur les ramparts ahahah.
A non ca, ca marche ke sur les ramparts (se dit t'il à lui même)

Prenant le premier gigot de viande qui trainait du chariot:
- Vien Ghaz on va s'les viander les nabots, huhuhu.
Grom se tourna vers le front du combat et lanca avec Ghaz leur "Waaaaaaaaaaagh" avec une charge frénétique.