[Campagne] A l'assaut de Karinka ! [Terminé]

Ademor était ravi de voir à quel point le plan de la Légion de Khaine avait fonctionné.

Il était néanmoins déçu de ne pas voir la tête de leurs ennemis quand ils découvriraient la supercherie ...

Le Visage de Mygrioss s'ourla d'un sourire carnassier lorsqu'il vit le massacre de ses..."troupes".

Florencio retourna au pied du rempart et finit par retrouver les deux haches plantées dans le bois. Il essora sa chemise par dessus la terre pour l'humidifier et faciliter l'excavation.

-Bon... Et maintenant ?

Il regarda le pont écroulé. Sur l'autre rive, les peaux-vertes et les chaotiques filaient vers le nord pour traverser ailleurs.

*Bah... Ils ne doivent pas à me voir à cette distance, moi si je les vois c'est parce qu'ils sont nombreux...*

Il prit des vêtements secs et repassa son armure. Il se sentait plus à l'aise. Il entendit des bruits de combat de l'autre côté de la muraille.

*Je me demande comment cela se passe pour eux là bas.*

Il n'y avait pas songé mais en détruisant le pont, il s'empêchait la traversée à pied. Il s'assit à terre et prit une lanière de viande salée dans son sac et la machonna en réflechissant.

-Voyons voir... Lorsque j'étais au bastion j'ai pu voir qu'il y avait 3 accès à la ville. Il n'en reste maintenant que deux. Il n'y a qu'à espèrer qu'ils vont déserter la porte est pour se concentrer sur le bastion.

Il pressa une dernière fois la viande contre son palais pour en sentir le sel et l'avala. Il pensa à ce qu'il venait de faire et eut une idée.

-Ils doivent se masser près du bastion, tel que je suis placé là, soit je leur ai coupé le ravitaillement et ils vont être trés gèné pour la poursuite du siège, soit ils ont pu avancer leurs provisions une fois les murs pris et donc leur dépot de ravitaillement devrait se trouver quelque part par ici.

Il fronça les sourcils.

-Ils doivent certainement se ravitailler par bateau... Non ce n'est pas suffisant.

Il regarda le rempart.

-Le seul moyen de le savoir est de jeter un coups d'oeil, mais c'est risqué...

près du front en arrière dans les rues

Si certains de nos voleurs rodent non loin de leurs lignes, vérifions aux alentours qu'aucunes oreilles ou yeux ne pillent nos discutions, vous autres faites une ronde de surveillance avec moi

**Garek avec quelques sorciers faisait ue ronde en attendant les nouvelles directives tant ingénieuses des hauts chefs...**

Ademor, escorté par son fidèle Diplomate Obscur et de quelques autres Obscurs se dirigea silencieusement et à couvert vers Mygrioss.

Arrivé à portée de murmures, il lui souffla :
"Cher Elfe Noir, ta stratégie d'envoyer des prisonniers se faire tuer par leurs amis assiégés est fantastique ! Cela va les démoraliser au plus haut point et avec un peu de chance, ils viendront les démembrer par la suite ..."

Il tendit à l'Elfe Noir une boite noire ornementée d'un logo de sang.

"Une petite surprise pour vous, Elfes ..."

*Derriere la porte 2*

L'armée chaotique et peaux vertes s'entassai dans le village entendant que les assiégés sortent de leur trou. Les Orcs étaient surexcités et à l'aide des chamans ils commencèrent à empoisonner les carcasses des morts.

Ghaz'Gul regardait attentivement le gobelin préparant une mixture puante

-Hé l'gob, ca pu ton truk ! C'koi k'tu nous fait la? J'esper k'c pas souplette du razii....rati....ravita...rativa... du manger koi !!
-K'ass toi d'la gro tas t'vois pas k'tu m'gene?
-Hé les boyz v'nez voir ce ptit gob qui s'prend pour un Nobz !

Les dizaines d'orcs qui transportaient les cadavres ricanait betement autour du gobelin.Celui ci, sans prévenir personne ajouta la mixture dans un des corps et s'en suis une sorte de réaction ....douteuse

-Hop là* Psccchhhhhhiiiiiiiiiiiiiiiiittttttttttttttttt*
-Hé l'gob c'normal c' bruit la?J'savais pas k'la soupe ca f'sai du boukan!
-Chhhuuttttt, imbécile! Am'nez moi les aut'corps bande de snots! Il faut ajouter la mixture sur chak........
BBBBOUUUUUUUUUUUUUUUUUUMMMMMMMMM

Le poison qu'avait préparé le gobelin lui explosa dans la tronche, expulsa le pauvre gob contre les remparts et mis une des catapultes en pièces. Ces congénères riaient du corps encore fumant, du gobelin

-Allez on s'arrach les boyz! Faut mettr" l' produit ki pu dans les korp! Xpediez moi ca avant k'ca vous klate à la tronch!

Les deux catapultes restantes commencèrent alors à expédier les corps piégés avec un rythme soutenu. Des trainées nuageuses vertes apparurent dans le ciel et une odeur nauséabonde commença à empester le village

Ademor était à la fois amusé et dépité de voir les Peaux vertes en action.

Il n'yavait qu'eux pour arriver à de tels réultats sans parler de la manière ...

Il se reconcentra sur le fort assiégé, se demandant ce que pouvaient bien préparer les assiégés après leur découverte de la nuit ...

KarakAlaric n'avait pas eu le temps d'arriver pour contrer l'assaut des elfes noirs que déja l'assaut avait été repoussé par Petrus et ses kislevites. Il n'alla meme pas leur demander si ils avaient encore besoin de son aide. Il alla sur le rempart Sud-Est, assez proche de la porte principale. C'est alors que des corps décomposés tombèrent subitement du ciel sur les defenseurs. L'Alchimiste ne fit rien, preferant laisser les autres s'occuper du probleme.
Une fois arrivé au rempart, il osa lever sa tete par-dessus, et fut recu par une pluie de fleche. Caché derriere un creneau, il chargea son fusil méthodiquement. Mais ce n'étais pas de la poudre qu'il mettais, plutot une sorte de pierre broyée. Son fusil brilla de plus belle, et le nain entrepris de trouver une cible interessante. Il se desinteressa des orks pour chercher un leader chaotique. Il se cachait le plus possible a l'abris d'une meurtriere, la visibilité n'étais donc pas bonne. KarakAlaric finit par se dire qu'un guerrier en armure lourde ferait l'affaire, quand il apercu un cultiste dans une robe particulierement bien ornementée en train de donner des ordres. La cible était lointaine, mais ce n'étais pas un probleme pour l'Alchimiste -surtout avec ce genre de munition-. Il commenca à viser, sans se devoiler, le chaotique qui semblait etre en charge de l'assaut.
Nous allons devenir des héros, oh oui... Il nous suffit de tuer ce misérable, et nous aurons notre revanche ! Nous... Nous aurons sauvés ce village. Peut-etre meme aurons-nous triple solde ?
KarakAlaric se concentra quelques instants avant de tirer, et souffla :
Nous sommes une pierre. Notre respiration est lente. Nous visons, lentement. Nous sommes une pierre...
Le coup parti. La détonation verte fit exploser l'avant du fusil, et le nain se retrouva projeté à terre, hors des remparts. Il ne vit pas l'effet de son tir. Il regarda, horrifié, l'état de son fusil, pendant de longues secondes.
Par le Rat Cornu...
Il courut de toutes ses forces vers le fort. Mais arrivé à hauteur de Modrep, il s'écroula, et laissa tomber son fusil à terre. Pris de violentes convulsions, il reussi à sortir une sacoche dont il sortit les memes pierres broyés dont il s'était servi comme munition. Il en avala une bonne poignée, et sembla se calmer.
Il faut... Réparer... Ce fusil...
Avec toutes les peines du monde, KarakAlaric posa une de ses feuilles blanches d'Alchimie sur le sol, sur laquelle il placa son fusil. Il reprit ses pierres, en placa tout autour du fusil endommagé, puis saisi une fiole de mercure.
Si avec ca, ca ne marche pas... On peut déja m'enterrer...
Il jeta violement le mercure sur le fusil, et une explosion bleu-verte illumina la cour interieur. Mais, étrangement, il n'y avait aucune chaleur, aucun souffle, uniquement la lumiere de cette réaction contre-nature.
Le nain, tombé sur ses genoux, fixa le fusil. L'état n'étais décidement pas bon, mais il semblait que l'arme était encore utilisable. Les réparations plus appronfondies pouvaient attendre.
L'Alchimiste récupera sa moitié enfin réparée, étendue sur le sol, puis entrepris de se lever -ce qui semblait etre au-dessus de ses forces-.



/HRP/ Voila, c'est bientot la rentrée, donc comme je serais surement moins présent pendant un moment, je me trouves une escuse. Mon nain ne peut plus se battre correctement, donc a partir de maintenant, il va surtout se reposer
Autre chose, Ademor, c'est toi qui étais visé Donc à toi de voir si je te touche ou pas, ou bien si je tue un pauvre ork qui passait par la, enfin bref à toi de voir Je voulais mettre un peu d'interactivité direct entre les joueurs de l'Ordre et de la Destruction

Voila, et bon jeu a tous.

Le Sombre cultiste entendit un léger bruit venant des remparts et reçu un choc terrible dans la hanche, le terrassant sur place.

Sa vue tomba soudainement et il se sentit tomber soudainement ...

Cette chute lui parut durer une éternité mais finalement il toucha le sol, se tortillant sur place.

Autour de lui, il entendait au loin ses plus fidèles membres Obscur s'affoler.

"D'ou est-ce que c'est venu ?" ...

"Regardez sa hanche ! Il faut trouver un soigneur de suite !"

"Partes à la recherche d'un Cultiste, Chaman ou ce que vous voudrez chez les Elfes mais il faut le sauver, il ne peut disparaître ..."

"Allez bougez-vous tas de fainéants ! je vous tuerai moi-même s'il 'en réchappe pas !"

Et soudain, ce fut le noir complet. Le Chef d'Obscur sombra dans l'inconscience ...

Pourtant, il se sentait bien vivant, et un oeil bleu vint l'entourer pour le maintenir en vie et le conseiller sur l'avenir ...

Garek à l'aide d'un autre sorcier recula de quelques mètres derières un bout de muraille écroulé tout en ayant pris le temps de protéger leur sombre maître en le déplacant grâce à leur disques de Tzeentch...

Alors que les elfs présents tentaient d'éviter que le sang ne jaillisse une partie du cortège était retourné se réfugier un moment avant de retourner au moment propice le long des murailles, sans oublier d'appeler un cultiste pour venir en aide au sombre maître...

**Grrrr nous devrons être plus prudent, plus ruser et surement attendre un moment avant de retenter une pareille technique...bientôt-bientôt... En attendant protégeons notre mâitre ** pensa Garek

Mygrioss se reposait un peu a l'exterieur de la palissade apres la nuit intense qu'il venait de passer.
Le maitre d'arme avais retiré son casque et laissait sa longue chevelure d'ébene cascader sur ses larges épaules.
Il repensait a leur petite "surprise".

Leur plan avais fonctionné a merveille et les prisonniers humains déguisés avaient été massacré par leur compatriotes pensant avoir a faire une troupe d'elfe noirs.

Le regard du maitre d'arme se posa sur le paquet que lui avais apporté "Le sombre".
Il resta immobile quelques instants avant de tendre le bras pour l'ouvrir.

A ce moment la une troupe de cavalier passa devant lui, visiblement pour un nouvel assaut quotidien. Il pu voir le sombre passer a quelques dizaines de mètres.

Son attention se reporta sur le paquet qu'il entrepris d'ouvrir. Mais au meme moment une clameur dans les rangs chaotiques lui fit relever la tète.
Il vit leur chef basculer de cheval, visiblement atteint par un des tirs des nains.

Le maitre d'arme fronça les sourcils.

- Espèrons qu'il ne se soit pas fait déja tuer...

Sur ce il remis son heaume et se dirigea vers la ou était emporté le chef d'Obscur pour connaitre son état.

L'armée mi chaotique mi orque s'était entassé dans le village qui lui assurait une bonne protection contre les tirs des assiégés.

Un des boss orque énervé de voir qu'ils ne pouvaient plus avançaient lança:
-Boss- Faut kon passe ces murailles !!!
Il attrapa le premier gobelin qu'il vit par le crâne en le serrant fortement.
-Boss- Toi le gobz trouve un truk rapid'ment pour k'les boys puissent passer ces murs sinon ta tête me servira de sautoir.
Un sourire nerveux apparu sur le visage crasseux du gobelin.
-Le gobelin- Tout d'suite boss mais m'kasser pas l'krane autrement j’pourrais pas faire c'ke vous m’dite.
-Boss- Ta gueule sa vermine dépêche toi de faire c'ke j’t'ai dit !!

Puis lança le gobelin trois métres plus loin qui s'étalla contre la palisade d'une maison.
-Boss- Vous deux surveillaient le en attendant que j'revienne. Désignant Grom et une autre orque.
Une vingtaine de boys le regardaient étrangement souriants...
-un orque- Ehéh c'lui la va y passer.
-Grom- J'l'aimais bien c'lui la avec ses bières à champi.
-un orque- Klair, faut bien ke le boss y s'amuse.
-un orque- Pov gob, mouahahaha.

Le gob déboussolé et désemparé s'était réfugié dans la maison d'à coté et faisait les cents pas pour essayer de trouver une solution.
-le gobelin- Komment qui veut k’je fasse ça le boss, suis pas magicien mouaa.
-le gobelin- Avek les explosions ça risk pa trop d'fonctionner contre ces grosses murailles puis ya les archers, march'ra pa ça.
-le gobelin- Puis elles sont trop hautes pour faire une échelle orquaine, march'ra po ca non plus.
-le gobelin- Le boss y va pa être content, suis dans la galère là, aille aile aille...

Grom et un autre orque gardait la maison comme le leur avait ordonné le boss, et entendait le gobelin réfléchir à hautes voix. Toutes ces effusions de réflexions mirent en activité 'la' seule cellule grise de Grom et parla pour lui même de manière désintéressé.
-Grom- Si on peut pas passer par l'haut on passe par'en bas et py c'tout.
-Le gobelin- Mais oui c'est ça la solution!!!
-Le gobelin- Boss boss j'ai trouvé. sortant de la maison en courant à tire d'aile vers le boss

-Le gobelin- Boss, y faut faire un tunnel jusqu'a en dessous de la muraille py on place tous les sacs k'explose et ki font du bruit en d'ssous et la muraille tombera.

-Boss- D'accord le gob, j'espère pour toi k'ca march'ra.
-Boss- Allez les boys on fait kom ki la dit le gob, on creuse vers la grosse muraille là bas, au boulot !!! Désignant le centre de la maison.

Et une trentaine d'orque dirigé par le gobelin commençait à creuser un tunnel en direction de la muraille.

Oxyde arriva enfin devant la grand forteresse assiéger, balayant du regard les événements qui ce passait, il donna un grand coup a son destrier qui galopa jusqu’au pont. Il mi pied a terre, et traversa le pont tan bien que mal a travers la masse.




A peine été t’il arrivé devant la porte que l’élu entendis plus loin un craquement, une parti du pont venais de s’effondrai. Il avança à l’intérieure des premières murailles et une explosion attira son attention, au loin une catapulte avait explosé.




Oxyde avança dans le foutoir qu’été devenu l’invasion, cherchant du regard l’être du Chaos qui commandé l’attaque. Apres quelque minute il repéra un Cultiste qui donné des ordres, il ce dirigea alors vers lui mais soudain un bruit lui fit tourné la tête du coté des rempart, et quand il retourna la tête en direction du Cultiste, celui-ci venais de s’effondrai et, été transporté plus loin. Il suivi la troupe et arriva finalement a leur coté, au même moment que le maître d’arme.
Oxyde regarda rapidement le petit groupe et dit :

Le moment et peux être mal choisi mais qu’importe.
Je suis Oxyde, éclaireur de la guilde de Cäedes, je viens a vous pour vous porté mon aide, votre invasion a fait plus que de bruit loin dans l’est, des maraudeurs raconte a tous ce qui veule l’entendre l’attaque que vous mener !
Mon chef ma ordonné de venir voir ce qui ce passai vraiment et d’envoyer un messager a notre camp si cet assaut été vrai, notre aide peux vous être utile.
Mais quel et la situation ?

Une jeune cultiste d'Obscur du nom de Skadi se pencha sur Ademor.

"Si tu dois mourir aujourd'hui ... Je ne pourrais rien pour toi !"

Elle examina avec attention la blessure et regarda les autres membres d'Obscur à proximité.

"Je dois pouvoir soigner ça ... mais il me faudrat du temps."

-C'est du temps que tu cherches gamin ?

La voix lourde et grave cingla derrière le corps d'Ademor et de Skadi. Un Guerrier du Chaos, lourdement harnaché, une masse-lame dans une main et une épée dans l'autre, son armure de plaques couverte d'amulettes à la gloire de Tzeentch fit son apparition à travers la brume.

-Grouilles-toi de le relever... Je te donnerai le temps qu'il faudra !

Kronor Schoppendorf se positionna entre les trois chaotiques et le fort, comme pour offrir son corps en bouclier.

-Vous ne pensiez quand même pas vous amuser sans moi... si ?

Kronor se tourna vers Oxyde.

-Mouais... C'est pas le moment... si vous voulez lui parler faîtes comme moi et protégez-le même au prix de votre vie !

Skadi regarda le ciel.

Elle entra en transe tout en marmonnant de sombres paroles.

Une sombre lueure jaillit de ces mains qu'elle posa sur la blessure d'Ademor.

"Tes blessures sont en partie guérie ... Mais je pense que tu sentiras encore la douleur quelque temps !"

Le Sombre sentit une vive douleur qui le réveilla de sa discussion avec Tzeentch.

Il regarda autour de lui et vit de nombreux chaotiques l'entourer. Il était couché, plein de sang et visiblement ne comprenait pas trop ce qui lui arrivait.

Un Elu l'aida à se relever et l'amena à l'abri des combats accompagné de quelques chaotiques. Les autres repartirent au siège.

Etudiant le paysage autour de lui, la mémoire lui revint subitement.

"Combien de temps suis-je resté sans connaissance ?

Ou en es la situation ?"

Kronor se retourna vers Ademor, l'air satisfait.

-J'espérais que vous me le diriez mon Seigneur ! Je vous ai pas trop manqué ?

"Je suis content de te voir à mes côtés, Graveur de Monolithes !"

Le Sombre regarda autour de lui et tout lui revint à la tête.

"Je me souviens ... Tzeentch, mon rêve, ...

Les Peaux Vertes d'Obscur tentent de creuser un tunnel sous la muraille ..."

Il se prit la tête dans ses mains, visiblement encore sonné du choc.

"Nous ne devrions pas avoir besoin d'aide Oxyde, l'Ordre a l'air anéanti, ils subissent sans réagir.

Mygrioss, que comptes-tu faire de ton côté ?"

Le Sombre décida de se rendre aux catapultes qui envoyaient encore des cadavres malades dans la forteresse pour contaminer les assiégés.

Enfin il se retourna vers ceux qui l'entouraient.

"L'Ordre ne réagit plus, regroupez les explosifs, nous allons faire sauter la porte. Allez, les gobelins, montrez nous vos talents !
Que des Orcs se préparent à se faire catapulter à l'intérieur pour faire diversion sur les remparts.
Quant aux forces du Chaos et les autres d'Obscur, qu'on se prépare à investir le fort une fois la porte explosée !"

Le Sombre avait repris ses esprits et sa vengeance serait terrible, au nom du Grand Architecte ! Il psalmodia des soins sur lui-même tout en restant à l'abri ce coup-ci. Puis il se prépara à apposer ses Marques sur ses combattants.

Kronor s'était figé quelques instants essayant de comprendre la situation, à la fois en observant ce qu'il se passait dans le tumulte général et en analysant les dires d'Ademor.

-Bon d'accord ! Il est où Waldemar ? on va foncer dans l'tas au moment venu !

Kronor regardait avec mépris les gobelins s'agiter.Il murmura : "Tssss... si nous avions eut plus d'effectifs j'aurais envoyé tous cette vermine s'empiler devant la porte pour que leurs cadavres forment un pont par-delà les murailles"

-ON SE BOUGE ! SINON LE CHEF VA VOUS BOUFFER !!!!! s'exclama l'ancien adepte du culte de Sigmar à l'attention des gobelins, doutant évidemment qu'Ademor puisse dévorer ne serait-ce qu'une seule de ces engeances sur pattes.

-Il faut ce qu'il faut... Bon aller revenons aux choses sérieuses...

Florencio arriva au pont écroulé, plus aucune peau-verte ne montait la garde à la porte fracassée puisque c'était devenu inutile. Il entendit des bruits d'explosion suivis de rires et se gratta le menton paresseusement comme pour y répondre.
Il arpenta la chicane délaissée, quelque chose clochait.

-Il manque quelque chose mais quoi.

Le sol était rouge et nauséabon, du sang noir coagulé et de la terre imbibée collait à ses bottes. Il shoota dans une tête de gobelin et réalisa où était le problème.

-Bien sûr ! Il y a eu des combats ici, mais aucun corps de nos soldats. C'est vrai que les chaotiques sont des brèles mais tout de même !

Une autre explosion retentie, de nouveaux suivis de rire. Il écouta attentivement, les rires étaient ceux de peaux-vertes. Il vit un gobelin en train de découper un orc, certainement pour le manger. Il s'approcha aussi discrètement qu'il le pouvait et lui brisa le crâne. Il monta dans une tour et contempla le bastion qui risquait une attaque imminente.

-Il faut pas que je me fasse repèrer moi, mais si le bastion tombe, je ne donne pas cher de ma peau.

Il prit une décision qui lui coûtait et il se dépecha d'agir avant qu'il ne se dégonfle. Il prit une brosse large et des pigments dorés qu'il mélangea avec une huile de mauvaise qualité -cela lui brisait le coeur de gâcher de tels pigments, il n'allait pas en rajouter- et écrivit en trés grosses lettres sur la face de la tour qui était orientée vers le bastion :

Renforts
Arrivent
Tenez bon
Florencio
Da Silva

Il vérifia qu'il n'avait pas été repèré et partit sur le rempart. Il prit une grande inspiration et songea aux histoires héroïques de prêtres-guerriers qu'on lui avait raconté enfant pour oublier la monumentale bêtise qu'il allait faire.

-Un héro de l'Empire aller !

Il se concentra, son marteau émit une faible lueur qui grandit de plus en plus. Il leva son marteau et une puissante lueur dorée tomba du ciel sur lui, les peaux-vertes au loin la virent et tournèrent les yeux vers lui. Il eu une bouffée de chaleur, mélange de fierté et de terreur quant aux consèquences de cet acte. Il espèra qu'au bastion, on le voyait aussi.
Il projeta cette lumière divine contre le mur de la tour, son message resplendissant se révèlant aux yeux de tous. Il resta 30 secondes le bras levé puis le baissa, la lumière diminua elle aussi.

-Maintenant, plus qu'une chose à faire...

Il prit ses jambes à son cou, partant sur les remparts en direction de l'est.

"Courrir comme un apprenti qui s'est fait prendre en train de peloter une jeunesse destinée à devenir soeur de Sigmar."

Le Sombre détourna la tête au raffut que faisaient les Peaux Vertes désertant les catapultes ...

"Il va quand même falloir que je trouve un moyen de les discipliner un peu plus grml de grml ..." marmonna-t-il.

Il regarda autour de lui et vit quelques chaotiques en attente d'ordre ou de l'explosion demandée plus tôt.

"Vous la, au lieu de flâner, allez prendre la suite des Orcs aux catapultes que le flux des envoies ne cesse que quand nous n'aurons plus de corps malades à envoyer !"