[Campagne] Embuscade ! [Terminé]

La manche gauche de sa chemise de mailles était rouge et poisseuse de sang. Son épaule avait manifestement besoin de soins, mais Dangorn n'avait pas de temps à perdre, il replia son bras contre son torse et il essaya de faire abstraction de la douleur. Il décida de remonter un peu vers la route pour voir si il avait enfin rattrapé ses compagnons, la densité de la végétation ne lui avait pas permis d'avancer à la vitesse qu'il aurait souhaité. S'approchant prudemment de la voie, il sentit le vent s'intensifier, et des changements de pression lui bouchèrent les oreilles. Il arriva finalement assez près pour voir ce qu'il se passait.
Ce qu'il vit le stupéfia : une féroce tornade ravageait les troupes ennemies, qui couraient en tous sens pour éviter de se faire aspirer dans la stratosphère.

Le convoi était non loin. S'il parvenait à contourner la tornade, il pouvait encore le rejoindre. Prenant son courage à deux mains il éperonna les flancs de son destrier, qui s'élança sur la route. Le chevalier quant à lui, son épée bâtarde au clair tenue d'une main, essayait d'éviter ou de dévier les orques volants, les morceaux d'armure et les pierres du sol qui étaient éjectés du tourbillon de vent à grande vitesse.

Il essaya tant bien que mal de rester dans le sillage de la tempête, là où les ennemis encore debout étaient peu nombreux. Soudain la tornade changea de direction, elle allait à présent vers lui ! Dangorn fut obligé de faire demi-tour avec sa monture, mais il se retrouva face au reste de la horde de peaux-vertes et de chaotiques.

- Foutrebleu ! Morteburne !

Sautant par-dessus un élu du chaos qui se relevait, Patapon lui envoya un puissant coup de sabot au passage. Faisant à nouveau demi-tour, sans que son cavalier lui demande quoique ce soit, il fit face à la tornade.

- Patapon ! Que fais-tu ?

La brave bête répondit par un hennissement, prit son élan et chargea droit sur la tempête. Le chevalier avait beau tirer sur sa bride, il accélérait encore et encore. Le vent sur ses flancs se fit de plus en plus puissant, le déviant dans sa course folle. A présent il se dirigeait vers les bois, luttant contre le vent qui l'aspirait vers la tornade. Le vent le dévia encore, et c'est là que Dangorn comprit le plan, génialissime, de son destrier. Ils se retrouvaient maintenant derrière la tornade, vers le convoi. Patapon avait utilisé son flanc comme une voile, s'orientant de telle manière que le vent puissant les poussent dans la direction souhaitée.

Le chevalier se jura d'envoyer sa monture chez un spécialiste de la psychologie équestre.

Il arriva enfin au niveau des défenseurs, après une dure lutte contre le vent pour ne pas revenir vers la tornade, et Dangorn revint se placer aux côtés des mercenaires. Il fut soulagé de voir que Martin avait survécu, ainsi que nombre de ses confrères.

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Milieu du Convoi (c'est à dire quelques mètres devant les lignes arrières)
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C’était la débandade, seuls quelques courageux guerriers faisaient encore front tout en continuant à se replier vers la ligne arrière et bien entendu ils faisaient l’objet de toute l’attention des ennemis de l’ordre. Got avait ainsi eu le temps nécessaire pour mettre en œuvre l’idée qui lui était parvenue quelques minutes plus tôt au coeur de la bataille. Assisté de ses trois « garde du corps » kislévites, il avait tracé cinq fois la même rune sur la largeur de la route. Maintenant il attendait que les derniers guerriers du convoi franchissent cette frontière imaginaire avant de pouvoir libérer le pouvoir que les runes avaient commencées a canaliser.

Son idée laisserai quelques secondes de répits supplémentaire aux assiégés, mais encore faudrait t’il qu’il est le temps d’accomplir le dernier geste, pas le plus difficile mais le plus dangereux. Déjà un fils du démon en armure se jetait sur lui avec toute la rage de son hérésie, le nain leva son marteau pour parer le coup. Le choc des métaux activa la rune gravé dans l’arme de Got, un courant de chaleur parcouru le bras du prêtre des runes avant de se répandre dans son corps tout entier. Si le guerrier du chaos avait pu ressentir une quelconque émotion, à ce moment précis il aurait ressenti la peur car instantanément son arme se brisa au niveau de la garde. Au moment de mourir deux choses lui traversèrent l’esprit, l’incrédulité de voir son arme ainsi détruite et le marteau runique du prêtre des runes. Ses compagnons kislévites se battaient comme des diables pour le protéger mais déjà ils devaient commencer à ressentir de la fatigue a force de manier ces énormes haches, les survivants de l’avant ne devraient pas tarder…

Pendant qu'il esquivait une attaque de Kronor , Borgir eu le temps de crier:
" Mes frères de l'Inquisition répondez à votre serment !
Renvoyez ces démons dans l'ombre! Battez-vous !"

L'arquebuse de Sefhan devenait inutile face à la progression massive des orques, gobelins et hommes du Chaos! De plus, plus une balle n'était disponible et seul ses pistolets pouvaient encore être utilisés en dernier recours!
Descendu de la charrette pour plus de sécurité et être moins exposé,
Sefhan vis l'orque qui l'avait percuté peu de temps avant, toujours avec sa bannière et essayant de trouver un nouvel endroit pour l'exposer à la vue de tous.

Se trouvant à quelques metres du monstre vert à la bannière, Sefhan pris un de ses pistolets qu'il avait en ceinture, chargea le chien et tira sur l'orque...
Au même moment un orque venait de passer juste sur la trajectoire de la balle, juste à coté de l'orque à la bannière et s'écroula.
Sefhan pesta sur la créature, mais vue par la même occasion que deux orques se frayaient un chemin vers sa direction, et qu'il avait retourné l'attention de l'orque à la bannière vers lui.

"Merde... Vraiment pas notre jour de chance".

Au même instant deux hommes passés à proximité avec Kyssard retenu car assommé.

"Avancez jusqu'a l'arrière et ne le lâchez pas! Et dépêchez-vous car dans peu de temps ça risque d'arriver sur nous".


Sefhan regarda Kyssard être transporté à l'arrière le temps qu'il soit en sécurité.

"Allez dépêchez-vous! J'essais de les retenir avec le peu d'hommes restant, de plus ceux de tête reviennent vers nous..."

Le bruit des combats se faisait plus intense, Sefhan attendait la déferlante d'orques qui ne devrait plus tarder!

Une seul balle, et deux voir trois orques s'avancent vers lui... Sefhan cherchait ou était passer Änndgrim qui était encore peux de temps avec eux, mais il n'aura plus le choix et devra combattre au corps à corps.

"QUE SOLKAN GUIDE MA MAIN ET PURIFIE LA OU NOS PAS NOUS MENE".

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Milieu du convoi
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Änndgrim couru vers Sefhan en difficulté et se plaça à ses côtés afin de l'aider dans le combat.
Les trois orques les chargèrent, Änndgrim para les coups de l'un d'eux avant de lui trancher le poignet et de lui enfoncer la hache profondément dans le crâne.

Sefhan, il faut qu'on se repli et qu'on rejoigne les autres, il ne vont pas nous attendre indéfiniment!!

L'elfe avait tranché, avec un épais fendoir orc ramassé non loin, les sangles des chevaux retenus otages par les charriots à l'arrêt, et dans le sous bois ombrageux, malgré les bruits sourds du combat plus à l'avant de lui, il entendit distinctement une monture et son cavalier lourdement harnaché de métal qui longeait la route dévastée par les escarmouches.

Et soudain, des frondaisons blanches surplombant les taillis enneigés surgit le massif Patapon, animal intrépide et parfois sujet aux actions les plus imprévisibles, Korvadiel crut d'ailleurs bien qu'il allait entraîner son cavalier à la mort lorsque le fringant destrier cavalcada dangereusement près de la tourmente aethyrique de l'astromancien.

Mais bien s'en fusse et Dangorn, la mine sanglante et le teint cireux , arriva à rejoindre, non sans manquer de tomber de selle plusieurs fois, ce qui restait de défenseurs.
En passant devant lui Korvadiel l'apostropha de sa monture :

- Dangorn ! Que t'est il arrivé, cet état...tu....et Kenethil ? Il est resté la-bas ou bien...?

Dangorn regarda tristement Korvadiel.

- J'ai... perdu Kenethil. Il était là et... pouf, envolé. Je n'ai pas réussi à le protéger. Je croyais qu'il était revenu vers vous mais s'il n'est pas ici... que les dieux elfiques veillent sur son âme.

-Malheuresement amis je crains que les dieux elfiques ne soient qu'un reflet épuré des puissances de la désolation... Adressa mélancolique, le regard animé d'une fièvre ardente et inextinguible, Korvadiel qui détourna son visage contrit et crispé de douleur.
Il se recomposa un visage impitoyable et dénué de toute trace de ressentie face aux engeances malsaines parcourant le champ de bataille improvisé en vociférant et en éxultant de rage et de plaisir.

Sefhan repris raison des paroles d'Änndgrim, donne un grand coup de pied dans la mâchoire d'un orque qui faisais deux fois sa carrure, ce dernier tituba quelques instants!

"Désolé, mais j'avais pas trop le temps l'orque!"
"Änndgrim dépêchons de rejoindre l'arrière, cherchant une monture ont a pas le choix faut courir."

L'orque auquel Sefhan avait donné un grand coup de pied, s'était remis à le poursuivre, pris un morceau de bois formant une lance et visa Sefhan de dos! Le projectile partit comme une balle de pistolet et toucha Sefhan en pleine épaule. Une douleur affreuse le fit tituber en plein dans sa course avec Änndgrim, mais ce dernier épaula Sefhan pour le soutenir dans les derniers mettre!

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Arrière du convoi
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"Saloperie... {Rire de souffrance} Celui-là m'a pas raté Änn!"

Arrivé à l'arrière du convoi Sefhan demanda qu'on lui retire le projectile de son épaule. La plaie était pas très profonde mais assez pour donner de forte douleur à Sefhan dans chaque faux mouvements!

"Y'a personne qui a une bouteille d'alcool fort dans le coin..."

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Replié a l'Arrière du Convoi
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Hark bouillonnait , malgrés diverses blessures peu profonde qui zebrait son armure de cuir , l'homme s'était sortit indemne.
Il entendit grogner le Repurgateur derrière lui et répondit a son appel.

_Ambroisie , fait par le sacré brasseur de la Taverne du Clan. Dit-il avec un sourrire en lançant une flasque de fer polie a l'effigie des Neanias a Sefhan.
_Une boisson d'homme. Ajouta t-il en observant le visage torturé de douleur.

Il chercha un officier ou quelqu'un qui savait quoi faire et du malgrés lui se rapprochait de Korvadiel , un elfe pensa t-il avec dépit.

_On fait quoi maintenant ? Vous comptez qu'on soit tous mort d'ici ce soir où vous allez donner cette fichue retraite ?! Dit-il brusquement en s'interposant devant Korv.
_Je m'en fout de mourrir ou pas , mais là , dans cette fôret sordide hors de mon Clan c'est trop pour moi. Continua t-il en fixant de ses yeux sombre le visage fin et gracieux du mage.

Châtiment était exténué, sont combat contre le porte bannière ork l’avait éprouvé durement.
Reprenant son souffle la jeune fille fit volte face pour donner un peu plus de temps aux derniers combattants de rejoindre le reste de l’arrière garde. Voyant arriver un ork massif sur les talons de deux hallebardiers fuyant les combats, la répurgatrice arma le chien de ses deux pistolets et mit la bête en joue avec l’un d’entre eux.

La première détonation et l’impact surprirent l’ork et le ralentirent quelque peu dans sa charge, mais la blessure n’était pas assez profonde pour le stopper. Le colosse vert hurla de rage et reprit sa course cette fois ci en direction de Châtiment, cette dernière rengaina son arme encore fumante dans son étui de poitrine et dégaina sa fine rapière, visant cette fois ci avec soin elle tira une deuxième balle sur l’imposant guerrier.

La plaque épaulière de l’armure de l’ork vola en éclat ainsi qu’une bonne partie de son épaule droite, mais il en fallait beaucoup plus pour arrêter un être d’une telle sauvagerie, hululant à nouveau de rage (ou bien de douleur qui sait…) la bête se jeta en avant prête à écraser la jeune humaine sous sa massive carrure, ayant anticipé l’attaque la répurgatrice fit juste un pas de coté laissant l’ork s’étaler dans la boue à ses pieds.

Croyant son adversaire à sa merci Châtiment fut surprise quand celui-ci lui attrapa la cheville et la renversa en tirant dessus. Les deux ennemis roulèrent alors dans la terre détrempée de neige fondue et de sang, la jeune fille se savait perdue dans ce corps à corps il lui fallait impérativement mettre une certaine distance entre eux pour avoir ne serait-ce qu’une chance de survivre.

Mais tu vas me lâcher, sale brute lui dit-elle alors.

Se tortillant sans relâche la répurgatrice donna alors un formidable coup de tête dans l’épaule blessée de son adversaire, celui-ci cria de douleur et libéra l’humaine.
Celle-ci récupéra ses armes tombées au sol et se prépara de nouveau au combat.
Le guerrier ork chargea encore mais ses mouvements devenaient lents et imprécis, la répurgatrice en profita pour passer sous sa garde et lui enfonça sa rapière dans l’abdomen jusqu’à la garde.
Voyant ses dernières forces l’abandonner en même temps que sa vie la montagne de muscle verte, saisi l’humaine par le cou et serra.
La chance était pour une fois du coté du plus faible et l’ork mourût avant de pouvoir finir sa triste besogne, Châtiment retourna alors rejoindre ses compagnons à l’arrière du convoi en toussant pour reprendre haleine, ayant gagné au passage une jolie marque rouge sur la gorge.

Tyrork se massa la mâchoire un instant suite au coup de pied envoyé par Sehfan : au moins, il l'avait touché avec le bois de bout du chariot zom, c'était un tir chanceux, parce qu'on ne pouvait pas dire que Tyrork savait réellement viser.

Le chef Orque hurla encore à Orkrage qu'il fallait qu'il défende la bannière sans quoi il aurait affaire à lui et poussa violement Neraik en direction de celle-ci

Va aidé Orkrage, magne-toi l'kul !

Tyrork avait un autre projet. Il s'élança tel un buldozer à la poursuite de Sehfan avec la ferme intention de le réduire en bouillie, car il avait eu le temps d'apercevoir la direction que celui-ci avait pris en s'échappant

Änndgrim attrapa la musette d'alcool au vol et la renvoya à Hark.

C'est la pire chose à faire en cas de blessure ouverte, ça accroît les pertes de sang.

Änndgrim monta dans la charette restante et tendi la main à Sefhan pour qu'il fasse de même.

Je crains que vous ne soyez pas en état de chevaucher.

La percée crée par Laconfir était une véritable aubaine pour les survivants de l'avant et du centre du convoi. Nombre d'entre eux étaient tombés en ralliant l'arrière garde mais un bon nombre était désormais sains et saufs.

Drugni scruta les troupes du regard. La fatigue se lisait sur le visage de chacun. Il chercha enfin les visages des membres de sa confrérie. Il distingua Korvadiel, Ankor, Chatiment, Laconfir et enfin Dangorn. Ce dernier semblait en bien piteux état.

Le moment était enfin venu, les ennemis étaient encore désorganisés, une autre aubaine de se genre ne se représenterait plus. Ce ne serait que partie remise se dit il pour lui même et c'est dans le sang que cela se paierait.

Sefhan regarda Änndgrim d'un air triste à la vue de celui-ci renvoyer le doux élixir qu'Hark lui avait envoyé!

"Änndgrim... C'était pas pour mettre sur la plaie! c'était pour moi penser à autre chose que cette foutue blessure."

La douleur dans l'épaule de Sefhan lancer, comme ci on le piquer à vif avec un fer rouge!

"Je préfère bouger que resté immobile l'ami. C'est pas mon épaule qui vas m'empêcher d'accomplir mon devoir! Donne moi le bout de tissu derrière toi."

Änndgrim pris le morceau de lin que Sefhan lui demandait, ce dernier mit son bras le long de son torse et l'attacha pour que celui-ci ne bouge pas.

"Voilà, comme ça la douleur se fera moins ressentir et ça m'évitera de bouger inutilement mon bras... Mais tu aurais pus au moins me laisser boire une gorgée de cette alcool!"

Sigmaris continua de mener sa monture avec dextérité à travers les bois, lui évitant autant que possible les difficultés due au sol inégal de la forêt.
Cependant la guerrière fantôme, toujours dans le dos du chevalier, n’en cessa pas pour autant de l’asticoter.

Ne t’inquiète pas, tu a déjà énormément de point commun avec eux quand on regarde juste les qualités que tu leur prête et pour ce qui est du reste, notre illusionniste… Daimon, c’est ça ? Enfin, il pourra certainement faire quelque chose pour toi.

Enfin, les cavalières parvinrent à sortir de l’épais couvert que formaient les arbres pour déboucher derrière les lignes de défense des membres de l’ordre.
Lançant sa monture au trot Sigmaris se rapprocha des rangs allié puis sauta prestement a terre, tentant de l’imitée Alana se prit un pied dans l’un des étriers puis tomba lamentablement dans la boue.

Je sais que c'était pour boire plutôt que pour le mettre sur la plaie et c'est bien ce que je dit.
Y'a pas un soigneur ici?! Mon ami a une vilaine blessure.

Änndgrim était assis dans le chariot exténué, l'épaule démise, les yeux vides, complètement amorphe, la douleur l'empêchait de s'assoupir il avait besoin de repos et d'un soigneur, il contempla un instant le spectacle des orques virevoltants dans les airs, emportés par la tornade et eut un sourire avant de retomber dans sa torpeur bovine.

Tous les membres du convoi semblaient dorénavant s'être repliés, c'est le moment que choisi le prêtre des runes pour effectuer la dernière parti de son étrange rituel.
Rangeant son marteau il se saisit de son bâton runique, serra fort ses mains dessus et ferma les yeux. Quand ils les rouvris ceux-ci n’étaient plus qu’un formidable brasier; comme si les yeux du prêtre s’étaient soudainement enflammés. Il leva son bâton au dessus de sa tête et prononça une phrase incompréhensible probablement en khazalid mais sa voix était déformée par l’énergie magique qui parcourait son corps.
Alors dans un mouvement brusque et violent il rabattit son bâton sur la rune centrale figée dans le sol. Ensuite ce ne fut plus qu’un bruit terrible semblable à une avalanche et un nuage de fumée dans lequel le nain disparu. Quelques secondes plus tard celui-ci en ressorti visiblement fatigué.
Le vent du nord dissipa la fumée et chacun pu apercevoir que la route avait été comme coupée en deux, une crevasse s’était formée sur la largeur profonde de quelques mètres et large d’environ deux mètres. En voyant ses compagnons vivants, Got parvint quand même à sourire. Son intervention ne stopperais pas longtemps les assaillants mais elle aurait probablement le mérite de les ralentir un peu, chaque seconde de répit supplémentaire était une bénédiction pour les blessés et les mourants. Mais sous le sourire figé de Got se cachait une réelle inquiétude, comment allaient ils se sortirent de ce guêpier?
Pour dissiper cette inquiétude le nain se tourna vers Stefan qui était blessé, Änndgrimm était à ses cotés. Got sortit un petit coffret d’une de ses poches l’ouvrit et s’approcha du répurgateur.

Vous êtes brave et surtout vous êtes fier, mais cette fierté pourrait vous conduire à votre perte, je sais par expérience que ce n’est ni avec un chiffon sale qu’on guéri d’une plaie comme la votre ni avec de l’alcool comme l’a fait remarquer maître Änndgrimm, a l’exception de la bière de Bugman bien entendu, mais ça m’étonnerait beaucoup qu’il se trouve dans les parages, encore que… j’ai ici de quoi atténué votre douleur ce baume est efficace, si Drakma était là il vous le dirait. Tenez servez vous en.

voila la nouvelle carte de la situation (merci à ma petite soeur de 5 ans)
les troupes de l'ordre ont formés une solide ligne de défense qui s'étend au coeur de la forêt. Cette ligne n'est pas fixe et recule au fur et a mesure pour éviter que des ennemis les contournent par la forêt. Les permières lignes sont constitués d'hallebardiers, et ensuite vous avez des guerriers lourds kislevites puis des archers

cela donne

Drugni regarda l'air ébahi la faille encore fumante. C'était un spectacle particulier que de voir un maître des runes exercer son art. Seul quelques uns d'entre eux détenaient ce genre de secret et ils préféraient le garder jalousement.

Mais il retomba bien vite sur terre, de l'autre côté de la faille les forces du désordre reprenaient du poil de la bête et ne tarderaient pas à franchir cet obstacle.

Drugni lança deux trois jurons en Khazalid à l'intention de ses ennemis tout en levant un poing rageur. Dans son regard se lisait encore toute cette fougue qu'il peinait à contenir.

L'obligation de se retirer et de faire demi tour lui pesait. Jamais un nain ne tolérait la fuite. Mais il était des situations où la raison prenait le pas et il valait mieux mettre son égo de côté. Et puis finalement c'était plus une manoeuvre de repli stratégique qu'une vulgaire débandade.

Le vieux nain rumina quelques instants encore. Il tenait pour sur que prochainement il assouvirait sa vengeance. Enfin il se décida à rejoindre le reste des troupes qui reculait avec précaution le long de la route.

"Vous vous êtes battus comme des braves ! Clama t'il aux soldats les plus proches. Vos dieux peuvent être fier de vous, de là haut ils ont vu comment votre discipline de fer et votre volonté d'acier vous ont permi de vous sortir de ce sinistre piège tendu par l'ennemi ! Maintenant ce ne sera qu'à charge de revanche et nous vengerons ceux qui sont tombés au combat dans le sang !"

* Harkon se réveilla dans le chariot. Du sang dégoulinait de son crâne. Ses cheveux noirs avaient viré au rouge. Il toucha brièvement sa tête puis regarda ses mains écarlates. *

OOhhhoouuff...sss...aarrghh...

* Il serrait les dents mais la douleur se réveillait. Que c'était-il passé ? Il se souvient des ordres de replis, puis plus rien. Si. Un coup sur l'arrière du crâne. Qui ? *

Arrghh..., gémissait-il de manière discrète.

* Un orque ? Oui. Le nain se rappela progressivement. Au moment de la retraite, il vit Krag. Cette pourriture qui avait massacré tant de frères...

Citation :

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A l'avant du convoi,
Avant la retraite
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La haine d'Harkon fut telle, qu'il ne put s'empêcher de retourner dans la bataille. Il ramassa une épée courte d'une main, une hache de l'autre et chargea frénétiquement. Ses bottes aux embouts métalliques s'enfonçaient dans la terre par le poid de sa course. "Massacre", "sang", "vengeance"...tels étaient les mots qui animaient Harkon BriseCrane. Il put pourfendre bon nombre d'orcs. Mais ce n'étaient que de la chair à canon, de pathétiques vermines, au plus bas de l'échelle du Klan Kass Kran. Lorsque le nain pénétra plus profondément dans les rangs, il vit certains officiers et compris la nouvelle toute puissance des peaux vertes.

Cela n'entrava pas son élan. Non. Il se souvient maintenant. Ce qui le coupa dans sa charge fut un coup de hache d'un orque noir arrivé dans le dos. Le Belegar n'avait pas eu le temps de voir qui était son agresseur, mais il en conservait une plaie béhante du dessus à l'arrière de la tête.

Après ce choc, plus rien. Qui l'avait tiré jusque là ? Qui lui avait sauvé la vie? Pour le moment ces questions restaient sans réponses. A présent, il fallait stopper ce saignement...Le nain se rallongea pour éviter de tomber en cas de perte de connaissance et pour se concentrer sur la douleur.

Quand Neraik arriva pres d'Orkrage, il le vit étendu au sol, maintenant grace a une position bizzare du bras la bannière hors de la boue...

"Krot, Orkrage l'est mort ! Fô k'j'm'occupe d'la bannière !"

Il attrapa le grand baton de la bannière et commença a tirer, mais la main d'Orkrage resistait. Neraik tappa donc dessus avec son pied pour lui faire lacher prise...

Cela ne marchais pas, Neraik pris donc son kikoup' et se mit a frapper le bras de son Boss... Qui finit par lacher la bannière !

Neraik brandis l'étendar et repartis pres de Tyrork pour lui montrer que sans lui la bannière était perdu et qu'il avait sauvé l'honneur du Klan !

Korvadiel, du haut de sa monture improvisée qui avait très certainement appartenue à un vaillant officier kislévite au vue des qualités indéniables du cheval de guerre entièrement bardé de métal argentin, résolu de dissiper avec force le trouble qui était naît en lui à l'annonce de la mort du bretteur elfe de mer.
Son regard se fit plus froid que d'ordinaire, ses yeux d'une teinte cuivrée fixèrent l'endroit précis ou se rassembler en masse compact l'avant garde du chaos, des maraudeurs aux visages torves et aux armes éclaboussées du sang des braves qui luttaient pour survivre.
Les hallebardiers campaient fermement sur leurs jambes pourtant tremblotantes, la tête de leur hallebarde abaissée.

Et soudain la marée d'hommes pervertis du chaos déferla sur les hallebardiers résolus à tenir, déjà l'on entendait les flèches des kislèvites de l'arrière garde se décochaient précipitement, et un murmure rauque monta de la troupe kislèvite survivante.

Le mage, de son destrier, tendit son bras et ouvris sa main comme une serre en direction des adorateurs du chaos et la referma tout aussi soudainement, distordant l'Aethyr, il se saisit des flux immatérielles de Qhaysh et libéra une orbe massive et ardente fait d'un feu vengeur et dévorant.

-Brûlez..par Khaine...

La boule de feu prit un instant les traits d'un dieu meurtrier au visage cruel puis la fureur de Khaine vint survoler la ligne de front des défenseurs et s'abbatit en hurlant sur les chaotiques, ceux qui se trouvait sous la large zone d'impact large de douze mètre virent leurs êtres instantanément calcinés, réduits en poussière d'ossement, ceux qui se trouvaient trop proche de la fournaise eurent la désagréable expérience de sentir leur armure fondre sur leur chair et les tuer d'horrible manière.

La vengeance de l'elfe était consommé...